La poignée s'abaisse et la porte s'ouvre. Mon souffle se coupe et je me plaque un peux plus contre le mur , j'espère que la lumière va pas s'allumer.

L'homme, le directeur chercher des papiers à quelques pas de moi sans me voir.

Il met sa main dans la poche gauche et il en ressort un flingue.

"Autant faire le tout pour le tout !"

Je pivote , attrape le pistolet et le frappe à la tempe avec mon pied gauche, il s'affale par terre.
L'autre homme n'est autre que le vieux, je lui tire dans l'épaule et m'élance vers la chambre de mon partenaire.

Il est comme à son habitude allongé sur son lit :
- Pourquoi t'as un flingue dans la main gauche ? Fait-il en se levant. Ah ok c'est toi le coup de feu... Suis moi.

Il marche tranquillement vers sa fenêtre, appui sur un bouton et les barreaux sont propulser contre le mur d'en fasse. Hum... Ok ?

Nous courrons dans le jardin, des dizaines de gardes à nos trousses nous canardent.
Plus que trois mètres, nous enjambons la barrière et sommes libres.

- La partie la plus facile est faîte ! Nous devons nous échapper des policiers !

Dire que je pensais ça difficile...

Nous courions toute la soirée et une partie de la nuit.  À bout de souffle nous nous reposions dans un entrepôt vide après avoir volé une radio à un agent ivre mort que nous avions croisé. Vers 3 heure du matin elle s'enclenche :
"Appel à toutes les unités, deux gamins se sont échappés du centre psychiatrique Hurricane House ! Ce sont une fille et un garçon âgé de 20 à 25 ans. Leurs noms sont Grace Light et Thomas Sangster. Ils sont deux psychopathes extrêmement dangereux ! La première est une tueuse hors pair et l'autre sait se camoufler et se faire passer inaperçu ! Et... Bss... Le... Si... Gnal..."

J'éteins la radio.

- Ils ont pas mis longtemps à se rendre compte. C'est normal pour toi d'échappé à la police non ?

J'acquiesce avec un léger sourire.

- Allez on a du chemin, d'après mes information on est à New York. Dis-je.

- Comment ...

- Le panneau sur la route.

Il sourit.

Sur la route personne ne parle, nous avons un rythme dynamique et soutenu.

- C'est quoi ton problème pour que tu sois interné au lieu d'être en prison ?

- Peut être que j'ai tuer des gens mais ça ils s'en foute contrairement aux gens normaux eux ils veulent savoir pourquoi. Je les tuent car je ne me contrôle pas et que je vois un fantôme que tu vois toi aussi et il m'a obliger à tuer. Il est réel pour moi, invisible pour les autres. Il est en quelque sortes mon démons à battre.

- Je vois...