5
Les paupières du jeune Serpentard s'ouvrirent doucement, ses iris bleu luisait à la lumière du soleil. La tête dans le coussin du lit moelleux, la couverture ne couvrant qu'a moitié son boxer noir.
Il avait du mal à reconnaître la chambre où il était, puis il se souvenu de Clary, et de la nuit qui venait de passer, de ses révélations et de ce qu'il avait apprit de son père.
Il était plongé dans ses pensées quand il remarqua que le bruit de douche qui l'avait réveillé c'était arrêté. Il tourna frénétiquement la tête vers la porte de la salle de bain et trouvait dans l'encadrement de cette dernière, la jeune blonde déjà habillée et coiffée.
Les manches de son pull recouvrait toutes la longueur de ses bras et elles étaient même trop grandes car Clary cachait des mains douces dans la laines grises de ces dernières. Sa jupe descendait jusqu'au genoux et le chaussette montant jusqu'à mi-cuisses ne laissait paraître aucun millimètres de sa peau blanche.
Elle attrapa sa cape, tout en saluant Drago.
— Tu as bien dormis ? demanda-t-elle
— Oui et toi ? Tes cauchemars n'ont pas recommencé dans la nuit ?
— Non j'ai dormis comme un bébé, sourit-elle
Drago n'aurait jamais pu l'avouer devant autrui mais la voir sourire le remplissait d'une sensation chaleureuse, lui donnant des papillons dans le ventre et le rendant euphorique. Il aurait nié si on le lui avait fait remarquer mais la voir sourire lui faisait étirer ses lèvres en un sourire radieux dévoilant un autre visage du Serpentard.
— Dépêche-toi si tu ne veux pas arriver en retard au petit-déjeuner, dit-elle en sortant de sa chambre
Drago se laissa retomber dans les draps et coussins de la jeune blonde, humant son odeur délicate et apaisante. Qu'est-ce qu'elle chamboulait son esprit se disait-il.
Il finit par aller se préparer et sortir de leurs appartement et finalement il croisa Clary sortant de la grande salle précipitamment. Il lui attrapa le bras pour lui demander ce qui n'allait pas, elle ne releva pas la tête vers lui, cachant son visage de la vue du jeune Serpentard avant de se dégager de l'emprise du beau blond, lâchant un « Lâche-moi » à peine audible et se précipitant vers les plaines entourant l'orée de la forêt interdite.
Drago n'insista pas, il savait qu'elle ne le voyait pas comme un amis et qu'elle ne se confierait jamais à lui. Il rentra alors dans la grande salle et c'est tout de même inquiet qu'il s'asseye à côté de Blaise Zabini qui enfournait une tartine de confiture dans sa bouche.
Drago prit un bol et le remplit de chocolat chaud préparé par les elfes de maisons de Poudlard, ce matin là il ne fit pas de réflexion sur le fait que ces derniers était trop bien traités à Poudlard, il était trop inquiet pour Clary. Il se demandait quelle était la raison de son père pour emprisonner pendant six années la jeune Gryffondor. Il ne pouvait évidemment pas demander à son père car il doutait qu'il l'ai laisser partir volontairement du jour au lendemain.
Il ne portait pas attention à Pansy qui lui faisait les yeux doux comme tout les jours, habituellement, il en aurait joué, mais aujourd'hui il n'était pas d'humeur, avec la nuit qu'il avait passé puis quand il avait croisé Clary, son cerveaux bouillonnait, tant de question sans réponse.
— Drago ! cria son voisin de table
— Hm, fit le concerné
— Pansy à raison ! Depuis que tu es préfet en chef tu es toujours ailleurs.
— Dragonichou, il faut te ressaisir, que va dire ton père si il l'apprendre
Drago tiqua à l'entente de la voix nasillarde de Pansy qui était censé être sa petite amie.
— Ce ne sont pas tes affaires Parkinson, pesta-t-il avant de se relever et de sortir de la grande salle.
Tous les élèves que Drago croisa en se dirigeant à son cour de Potion parlaient à son grand damne de "l'exploit" de Potter lors de la première tâche du Tournoi.
Avec Clary qui s'en vas après les discours annonciateur du directeur, nous ne risquions pas d'être au courant pour le tournoi des trois sorciers qui cette année en compte quatre, Fleur Delacour, une étudiante de Beauxbâtons en France, Viktor Krum, un étudiant de Durmstrang en Bulgarie et attrapeur de l'équipe nationale de Quidditch de Bulgarie, puis pour Poudlard nous avons, Cédric Diggory, un Poufsouffle et Harry.
Nous sommes début Décembre, à peu près une dizaine de jours après la première tâches et Potter, reçoit les admirations de tous pour avoir tué un Dragon.
Une admiration que ne partageait pas Clary, selon elle, le Dragon ne méritait pas ce sort et Poudlard risque d'avoir des ennuies avec le parc zoologique du frère de Ron qui risque de demander réparation pour le Magyar à Pointes.
Clary s'était assise dans l'herbe et avait enlevé ses chaussettes et ses chaussures et admirait ses cuisses couvertes de cicatrices, plus ou moins grande ou visible.
Elle repensait à ce qu'elle avait subit et se disait que cela ne l'avait pas du tout rendu forte au contraire elle souffrait que Elsyio se soit mit à traîner avec d'autres personnes.
« D'un côté peut-être que c'était mieux ainsi » se disait-elle
Elle lui faisait peut-être trop de mal, mais c'était trop rapide à son goût, elle aurait pensé qu'il serait atteint par tout ça mais il ne l'ai pas le moins du monde. Elle remit ses chaussettes et ses chaussures et s'allongea dans l'herbe fraîche humidifiée par la rosée du matin. Arrivera-t-elle un jour à passer au dessus de toutes ces années et à ne plus souffrir de ce souvenir, elle en doutait fortement.
— Claryssa Wayland ? cria Rogue dans la salle de classe
— Absente, déclara Hermione
Drago regarda la jeune sang-de-bourbe qui était dressée comme un piquet sur sa chaise, attentive au moindre fait et geste du professeurs de potion, alors que ces deux acolytes, Harry et Ron discutaient du bal de noël, de ce que Drago comprit, ils n'avaient toujours pas de cavalières. Drago lui ne s'était pas posé la question, habituellement le choix de sa cavalière aurait été une évidence, il y serait aller avec Pansy, mais cette idée l'enchantait de moins en moins. Maintenant que Clary était rentrée dans sa vie, il ne pouvait pas l'ignorer, elle lui faisait ressentir tant de sentiments et de sensations inhabituelle mais pourtant si agréable pour le jeune Serpentard, qu'il aimerait la garder tout le temps avec lui, personne ne lui avait jamais fait ressentir ça. Elle était unique il le savait, et c'est ce qu'il lui plaisait, elle restait mystérieuse et il aimait ça. Son défi était de la connaître et il comptait bien le réussir.
Le cours de potion n'avait jamais été aussi long à son goût, Drago avait l'impression que l'appel avait durée une heure ! Il s'inquiétait désespérément de ne pas voir sa collègue dans leurs cours commun, habituellement elle aurait plaisantée avec Ron et Harry tout en travaillant sérieusement avec Hermione, mais elle n'était pas là, et ça se voyait. Le Golden Trio ne rigolait pas, ils étaient concentré sur la potion que Rogue avait donné à faire. Ils ont vu comment la jeune blonde était partie de la grande salle, tout comme Drago et ils s'en inquiétait tout autant que lui. A une différence prêt, Drago, lui, avait décidé de partir à la recherche de la jeune blonde même si cela signifiait qui devrait sécher son cours d'herbologie.
La sonnerie de fin de cours retentit dans le grand château et Drago se précipita en dehors de la salle. Il cherche Clary partout, monte et descend des escaliers, traverse des couloirs de long en large et il la trouva finalement, là où on l'avait laissée dans la clairière, à l'orée de la forêt interdite, toujours allongée dans l'herbe humide, l'aire dans ses pensées.
Le jeune Serpentard s'assit à ses côtés.
— Tu as séché à ce que j'ai vu, déclara le beaux blond
— Hm, fit-elle
— Qu'est-ce qu'il se passe Clary ? demanda-t-il une pointe d'inquiétude dans la voix
— Laisse-moi tranquille Malefoy, répondit sèchement la jeune fille
— Qu'est-ce que je t'ai fait sérieusement ? J'essaye d'être gentil mais j'ai l'impression de t'effrayer ! dit-il en haussant légèrement le ton
— Ce n'est pas qu'une impression, dit-elle dans un chuchotement à peine audible alors qu'elle se recroquevillait sur elle même
Drago soupira.
— Clary, tu n'as pas à avoir peur de moi à cause de mon père.... Je ne suis pas comme lui. Il t'as peut-être emprisonné pendant 6 ans mais pas moi et je ne suis pas là pour t'y ramener ... Sinon, ne crois-tu pas que je l'aurais fait depuis longtemps, j'aurais eu beaucoup d'occasion et puis tu oublies qu'on a dormit ensemble et que je ne t'ai rien fait.
Clary ne dit rien, elle tremblait de peur face au jeune serpentard. Elle savait pourtant qu'il disait juste mais... Ses traits... Il lui rappelait trop ceux de Lucius... Elle ne pouvait s'empêcher d'appréhender le moindre geste du Prince des Serpents, elle tremblait rien que d'imaginer ce qu'il pourrait lui faire, là à cet instant, si il était comme son père. Elle tremblait face à l'idée qu'il trace des lignes rouge sur sa peau à l'aide de sa plume tranchante ou qu'il caresse sa peau si violemment qu'elle se teinterait en différente couleurs de l'arc-en-ciel, du jaune, du vert, du violet.. du bleu. Elle avait peur qui lui dise des mots, des mots tranchant pire que la lame écrivant des lignes rouges sur sa peau, des mots qui te reste dans l'esprit et te bouffe le cerveau. Elle avait peur que sa vue se trouble à nouveau, que ses joues deviennent humide et que sa bouche tremble et hurle, que ses dents et ses poings se serrent sous la douleurs. Une larme franchit sa paupière, puis deux, puis trois, les joues humides et terrorisée elle ne savait que faire.
— Vas t'en.. S'il te plaît... dit-elle de sa voix à peine audible, désormais cassée par des sanglots
Drago baissa la tête, son égo était blessé, comment pouvait-elle le penser comme ça après ce qu'il c'était passé la nuit dernière et toutes les gentillesses qu'il avait eu pour elle au part avant, bon surtout ces dernier temps, mais tout de même. Il ne comprenait pas, il ne savait plus comment faire pour que cette jeune et magnifique blonde lui fasse confiance.
Malfoy se releva, et partit vers le château, serrant les poings énervé par la réaction de Clary, la laissant seule.
Après quelques pas, environ une dizaine, il s'arrêta dans la pente menant au château.
— Clary ? l'appela-t-il en serrant les dents
— Oui, dit-elle de sa voix tremblante
— Veux-tu venir avec moi au bal de Noël ? demanda-t-il les poings serrés
Le jeune blond entendit le sursaut de Clary qui fit bruisser l'herbe. Il le savait, sa question la surprenait et cela lui faisait peur... Elle ne savait pas quoi répondre, elle aurait pu répondre oui, car après tous Drago l'attirait d'une façon qu'elle ne pouvait expliquer mais elle était tellement terrorisée à l'idée de se retrouver toute une soirée avec lui et aussi d'être vu avec lui, elle avait peur de la réaction des seuls amis qui lui restait.
Drago soupira face au silence de la jeune blonde et finit par partir, prenant ce silence pour un non.
— Ma proposition tiendra jusqu'à la dernière seconde avant la bal, Clary, c'est toi que j'attendrai au bas des escaliers, déclara le jeune homme en partant
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top