1
— Alors qu'y a-t-il à acheter pour ta rentrée ? demanda Hagrid à la jeune blonde
Clary, baissa les yeux vers la liste de fourniture qu'elle tenait dans ses mains. La liste était bien plus longue que celle de ses futurs camarades de cinquième année, pour cause, c'était sa première année à Poudlard, sa première année dans une école de sorcellerie.
En plus des fournitures de base, et celle pour sa cinquième année elle devait acheter les fournitures qui aurait dû lui servir les années précédente pour pouvoir rattraper son retard.
Elle lu rapidement dans sa tête la lettre d'admission que Dumbledore lui avait donné :
" Chère Mlle Wayland,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Mlle Wayland, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-Adjointe"
Elle n'avait pas eu besoin d'envoyer de hiboux puisque Dumbledore l'avait prit en charge quand il lui donna la lettre. Elle n'y croyait pas, elle qui pensait que c'était trop tard pour intégrer Poudlard.
— Clary ? appella Hagrid, la tirant de sa rêverie
— Oui, pardon, excusez moi, dit-elle soudainement figée
— Je t'ai déjà dit de me tutoyer, tu me donnes un air de vieillard sénile en me parlant comme ça, grommela le demi-géant, et détend-toi, je suis pas là pour te faire des reproches où je ne sais quoi d'autres, dit-il dans un soupire
Il faut dire que depuis que cet homme l'avait torturée, elle avait du mal à se détendre en compagnie d'autres personnes, elle avait perdu confiance en l'espèce humaine et ressemblait à un petite biches craintive. Depuis ce temps là, elle restait toujours seule et ne parlait presque pas.
— Alors, de quoi as-tu besoin ? demanda à nouveau l'homme
La liste était fournie...
— Commençons par l'uniforme tu veux ?
Claryssa hocha la tête et lu ce qu'il y avait écrit sur le vieux parchemin.
— Liste des vêtements dont les élèves de cinquième année devront obligatoirement être équipés : Trois robes de travail noires model normal, un chapeau pointu noir, une paire de gants protecteurs en cuire de dragon ou autre matière semblable, une cape d'hiver noire avec attaches d'argent. Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève, lu la blonde
— Bien, tu dois bien te douter que cela figures habituellement sur les listes des première années car les parents rachètent automatiquement des uniformes parce que ceux de leur enfants est généralement trop petit ou trop usé mais vu que c'est ta première année à Poudlard et que tu es en 5ème années la liste à été aménagée pour toi, le Professeur Dumbledore a dû t'en parler.
— Oui
— Bien, nous devrions trouver tout ça dans la boutique Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers
La jeune blonde suivit Hagrid dans la vieille boutique arborant un décoration datant de l'époque victorienne. En rentrant à notre droite, une vieille femme au cheveux gris et à la coiffure vintage, nous interpella derrière son comptoir-caisse en verre dans lequel on pouvait voir de des exemples de ce que l'on trouvait en boutique.
— Bienvenue chez Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers, puis-je vous être utile ?
— Bonjour Madame Guipure, nous aurions besoins de trois robes de travail noires de model normal, un chapeau pointu noir, une paire de gants protecteurs en cuire de dragon et un cape d'hiver noire avec des attaches en argent.
— Hagrid, ça faisait longtemps ! Albus m'emmène une nouvelle cliente, dit-elle en regardant Clary d'un air enchanté
— Oui, il faudrait que tu lui fasse tout ça sur mesure
— Bien sûr, comme pour tout le monde, vient par ici ma petite
Clary s'approcha de la vieille gérante, qui prit toutes ses mesures et boucla tous les articles en une heure. Clary repartit alors étonnée par la rapidité de la vieille couturière bien que cette dernière utilisait la magie, elle n'avait jamais vu une telle rapidité, après tout il s'agissait d'un tout nouveau monde pour elle. La magie elle ne connait pas et devoir s'acclimater à tout ça la rend quelques peu confuse. Effectivement elle ne savait pas si pour le coup trouver que cette couturière était aller vite était normal dans la monde des sorciers grâce à la rapidité de la magie ou si c'était elle qui ne s'était pas encore habituer à tout ceci.
Une fois sortie de l'élégante boutique de Mme Guipure, Hagrid demanda alors la suite de la liste les bras chargés de sac provenant de la boutique précédente.
— Nous allons d'abord faire les fournitures et nous finirons par les livres, dit-il
— 1 baguettes magique, 1 chaudron modèle standard en étain, taille 2, 1 boîte de fioles en verre ou cristal, 1 télescope, 1 balance en cuivre
— Je te laisse chez Olivander pour la baguette, pendant ce temps j'irais chercher le reste des fournitures, je te prend des fioles en cristal ou en verre ?
— En verre, répondit-elle en donnant la liste à Hagrid
La blonde n'avait pas hésité une seconde, bien que le professeur Dumbledore avait insisté, hier, quand il regardait la liste avec elle, pour qu'elle prenne des fioles en cristal car il voulait le meilleur pour elle. Elle lui avait alors répondu que le cristal était trop chers et qu'elle ne voulait pas que le professeur dépense trop pour ses fournitures, d'autant plus que le cristal est plus fragile que le verre et qu'elles se casseront donc plus facilement et par extension il faudrait donc en racheter plus souvent, et c'est comme ça qu'elle avait fait céder le vieux magiciens.
Hagrid laissa Clary devant la vieille façade, haute et délabrée de la boutique de baguette dont la devanture ornait fièrement l'enseigne gravée en lettre d'or "Ollivander - Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C."
Clary pénétra, hésitante, dans la boutique sombre, austère et légèrement négligée. Il s'agit d'un espace étroit, tout en profondeur. De hautes étagères, où s'empilent des milliers de boîtes, se dressent le long des murs et atteignent pratiquement le plafond de la pièce. Une unique chaise en bois est à la disposition des clients. Clary s'y assis voyant qu'il n'y avait personne pour la servir. Elle sonna à la l'aide de la cloche sur le comptoir une fois qu'elle l'eût remarqué.
Un vieil homme, plutôt grand, aux cheveux gris mi-long et au yeux clair arriva alors de ce qu'elle suppose l'arrière boutique, cachée derrière les étagères remplies de baguettes.
— Miss Wayland, je me demandais quand je vous verrais dans ma boutique
— Vous me connaissez ?
— Bien sûr, j'ai servis vos parents et votre frère avant vous Mademoiselle Wayland
— Mes parents étaient moldus et ils sont mort à mes 9 ans et je n'ai pas de frère.
— Je ne vous parle pas de votre famille adoptive Mademoiselle Wayland, mais vous saurez en tant voulu, disait-il en allant chercher une boîte parmi tant d'autres posée sur l'étagère
— Vous choisissez aux hasard ? C'est à celle qui me plaira le plus ? demanda-t-elle croyant avoir affaires à un marchand de pacotille
— La baguette choisit son sorcier, Miss Wayland, les raisons n'en sont pas toujours évidentes, je ne suis pas un charlatans, mademoiselle, je cherche juste la baguette qui vous conviendra.
La blonde ne répondit pas et le vieil homme lui tendit une baguette.
Le regard de l'ancien Serdaigle l'invitait à faire quelques choses avec mais quoi ? Elle n'en avait aucune idée, bien que ça fait des années qu'elle sait que ce monde existe, depuis ses 9 ans pour être exacte, le jour où il avait décidé de faire d'elle sa prisonnière. Il lui avait appris l'existence de ce monde, de tout ça mais elle ne connaissait tout de même rien en magie.
Elle fit un mouvement de poignet rapide avec la main dans laquelle elle tenait la baguette et comme un vent soudain qui s'élevait dans la pièce, les baguette posées sur le comptoir volèrent à travers le magasin comme projetée.
— Bien, ce ne sera pas celle là... dit calmement le mage alors que son magasin se faisait ravager, ce qui laissait Clary plus que sans voix
Quelques baguettes défilèrent mais ce n'était jamais LA baguette. La jeune blonde commençait à s'impatienter, n'étant pas de nature patiente c'était déjà étonnant qu'elle eût réussi à tenir jusqu'ici. De plus elle ne savait toujours pas quel critère utilisait le vieux sorcier pour décréter qu'une baguette était plus digne qu'une autre etc, elle ne savait pas quel sensation ou réaction elle devait attendre de ces bout de bois taillés mais elle commençait à en avoir plus que marre.
Olivander s'approcha de d'elle et lui tendit une baguette, tout ce qu'il y a de plus simple. Il annonça comme il l'avait fait pour les baguette précédente mais cette fois si avec une sorte de désinvolture ou de scepticisme ? Clary n'en était pas certaine mais Olivander n'avait, pour le coup, lui-même aucune foie en sa proposition et cela se ressentait dans sa voix lorsqu'il l'annonça :
— Aubépine, crin de licorne, 25 cm, relativement souple.
Un manche en bois de taille standard allant d'une extrémité plus épaisse pour la prise en main et plus fine à l'opposée pour plus de précision. La prise en main était délimité par deux cercle en bois gravée dans cette dernière à environ 1 ou 2 centimètre d'intervalle, la prise en main était plus foncée que le reste de la baguette et tendait plus vers le noir.
Cette fois-ci, lors de la prise en main, une bouffée d'air parcouru le corps de Clary, elle sentait que c'était la bonne, et le vieux vendeur était de son avis. Surpris, mais tout de même bien d'accord et cette fois bien sûr que c'était cette baguette et pas une autre.
— C'est étrange... dit-il
— Qu'est-ce que vous voulez dire ?
— Comme je vous l'ai dit, la baguette choisit son sorcier, Miss Wayland, et les raisons n'en pas toujours évidente. Je me souviens de chaque baguettes que j'ai vendu Miss, hors il se trouve que la licorne sur laquelle on a prélevé le crin qui est dans votre baguette nous à permis de prendre un autre crin, un seul et unique autre crin, et il se trouve que la jumelle de votre baguette se trouve être un membre de la famille rivale à la vôtre depuis des décennies, une famille que vous connaissez que trop bien depuis 6 ans, cela pourrait signifier une trêve dans cette rivalité et cette tension constante entre vos deux familles. On dirait, miss Wayland que vous vous apprêter à vivre une tragédie Shakespearienne, en espérant pour vous que la fin ne s'y apparente pas.
Clary ne releva pas les commentaires d'Olivender, après tout qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, elle n'était liée à sa soit disant famille que par le sang, elle ne les connaissait pas et ils l'ont tout de même abandonnée. Mais elle savait tout de même de quelle famille parlait Le vieux sorcier et c'est ce qui la tracassait le plus. Elle qui voulait s'en tenir le plus éloigné possible.
La jeune blonde observait avec attention la baguette alors que Hagrid pénétrait dans la boutique avec sa délicatesse légendaire.
— Heureusement que j'avais la liste, j'ai pu acheter tes manuels pendant que tu étais là à choisir ta baguette
— Excusez-moi j'aurais voulu vous aider, s'excusa Clary
— Non, tu devais choisir ta baguette, prendre son temps pour ça c'est important. Alors nous avons donc le livre des sorts et enchantement niveau 1.2.3.4.5 de Miranda Fauconnette, Histoire de la magie de Bathilda Tourdesac, Magie théorique de Adalbert Lasornette, Manuel de métamorphose à l'usage des débutant de Emeric G. Changé, Mille herbes et champignons magique de Phyllida Augirolle, Potions magiques de Arsenius Beaulitron, Vie et habitat des animaux fantastiques de Norbert Dragonneau, Forces obscures : comment s'en protéger de Quentin Jentremble, Lever le voile du futur de Cassandra Vablatsky, Le Monstrueux Livre des Monstres, Théorie des stratégie de défense magique de Wilbert Eskivdur, et enfin Manuel du cours moyen de Métamorphose, et bien dis donc ça fait beaucoup, souffla Hagrid à bout de souffle de ne pas avoir reprit sa respiration
La blonde lâcha un léger rire.
Hagrid paya la baguette et une fois sortit de la boutique, Clary alla dans la direction pour quitter le chemin de traverse mais Hagrid la retint et l'emmena dans une boutique ornant l'enseigne "Ménagerie magiques". La pièce n'étaient pas très grande, et l'on ne voyait pas les murs recouvert par les cages empilées les unes sur les autres. Le vacarme y régnait constamment dû à la multitude d'espèces présente, accompagnée d'une forte odeur.
— Bonjour et bienvenu à la ménagerie magique, que puis-je faire pour vous ?
Une vieille femme vêtue de noir s'adressait à eux dans la pénombre du vieux comptoir en bois de la boutique.
— J'ai de tout ici, annonça-t-elle avant d'en énumérer la liste, Boursoufs, Boursouflets, Chats, Chauves-souris, Corbeaux, Crapauds violets géants, Crabes de Feu, Fléreurs, Hiboux, Chouettes, Lapins, Musards, Niffleurs, Rats, ou même Tritons à double queue
— Nous venons pour la jeune fille, elle rentre à Poudlard, déclara Hagrid avec la fierté d'un père en posant sa grosse main sur la petite tête blonde
— Oh, bien, vous avez donc le choix jeune fille, Chats, Hiboux, Chouettes, Crapaud mais je doute que vous pouviez transporter un crapaud de cette taille, dit-elle d'un ton plaisantin
— Allons choisis ma jolie, c'est mon cadeau d'anniversaire pour toi, bien que je sois en retard d'un mois... dit-il se grattant la tête stressé.
La jeune blonde parut d'abord étonné face à cette "marque d'affection", si l'on peut qualifier ça comme ça mais son expression se changea en une mine songeuse et réfléchie.
Clary releva la tête, explorant de son emplacement les différents animaux la scrutant de leurs yeux tristes, tous ces yeux qui avaient l'aire de la supplier.
Son regard s'arrêta soudainement sur un chat noir, un Bombay, ayant pour particularité, une tâche blanche en forme de lune couchée, sur son front.
Le petite blonde s'approcha de la cage où le chat la regardait d'un air calme, contrairement aux autres qui la suppliaient de leurs yeux triste. Il ne miaulait pas et ne faisait aucun bruit, il attendait là, comme s'il attendait son tour, qui, de l'avis de la jeune Wayland, venait d'arriver.
— Hagrid ?
— Oui ?
— Je veux celui là, dit-elle plantée devant le chat, lui grattouillant le derrière des oreilles à travers les barreaux
— Très bon choix, je suis sûre que cette chatte te conviendra parfaitement, comment vas-tu l'appeler ? demanda la vendeuse alors qu'elle posait la cage du chat sur le comptoir et faisait une incantation sur la jeune femelle, qui lâcha un couinement.
— Luna, elle s'appelle Luna, déclara la jeune blonde souriante, que lui avait vous fait ? demanda-t-elle suite au couinement de sa nouvelle amie
— Je viens de t'éviter de futurs portée.
La blonde ne répondit pas pendant que Hagrid payait, puis ils sortirent tous deux de la boutique, Luna dans les bras, rejoignant les pavés de pierre du chemin de Traverse.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top