|• Waves •|
[ Solence - waves ]
L'océan au loin était d'un azur presque trop bleu pour ses yeux. Le bleu cyan du ciel se mélangeait à l'azur de la mer, définissant une ligne presque peut existante entre les deux espaces. L'océan était une porte ouverte vers une infinité de possibilités, d'énormes comme de petits poissons colorés aux écailles différentes. Les pieds sur le rebord de l'eau qui venait le chatouiller, l'homme récupéra son appareil photo, réglant son objectif.
Pierre avait toujours eu une passion pour l'océan et ses milles trésors. Petit, il avait rêvé de devenir biologiste des fonds marins, protégeant les fonds océaniques et les animaux, des gros mammifères jusqu'au plus petit des crustacés. Malheureusement, malgré sa passion dévorante pour cet étendue bleu, il n'avait jamais été un grand nageur. Son corps semblait entêté à le laisser seul sur la rive, l'empêchant de pouvoir nager dans l'eau salée. Il avait tout essayé pour surmonter son traumatisme invisible, mais rien ne semblait fonctionner.
Debout sur cette plage blanche, les deux pieds enfoncés dans les grains trempés, alors que l'eau venait lui chatouiller les mollets, il fixait son appareil photo. La pellicule était magnifique, mais un détail obstinait le barbue et il reprit l'engin en main. Son œil apposé contre l'appareil, il s'inclina doucement vers l'avant, cherchant l'angle parfais.
Non loin de lui, un homme pataugeait dans le grand bleu de la mer, souriant en fixant devant lui. Pierre prit un moment à capter son portrait, ajustant les réglages. L'homme tourna ses yeux vers lui, croisant ses prunelles au travers de l'appareil photo et sembla prendre la pose pour lui. Pierre cliqua sur le bouton, qui détonna l'appareil photo et un clic résonna. Abaissant l'objet de son faciès, le barbu sourit à l'homme qui s'approcha de lui, laissant l'eau perler sur son corps au long de sa marche.
- Tu me prenais en photo?
- À vrai dire, j'essayais de prendre l'horizon, mais on va dire que oui.
Sylvain et lui se connaissait depuis six ans maintenant. L'idée de venir patauger sur le mer loin de leur domicile avait plu à Sylvain, lorsque Pierre lui avait proposé. Le plus vieux venait de couper pont avec sa dernière relation et comme la tension avait été houleuse entre eux, Pierre avait voulu lui changer les idées. Ce petit voyage improvisé semblait être bienfaiteurs pour le plus petit.
- Oh, donc tu es entrain de me dire que j'étais dans l'angle de la caméra par hasard?
Depuis peut, depuis leur arrivé, Pierre ne savait pas à quoi Sylvain jouait avec lui. Il le fixait toujours avec ce petit sourire charmeur en coin et semblait s'entêter à être dans ses photographies. Pierre ne disait rien, à vrai dire, il appréciait la posture et e physique de son ami, surtout son portrait. Sylvain avait décidé de laisser pousser sa moustache et le plus grand n'avait jamais douté de l'initiative de ce dernier. Il portait à merveille la moustache et ça lui faisait l'un de ces charmes de colombo. Pierre eu un rictus rieur.
- C'est ça oui.
Mais il aimait bien ce petit jeu de regards insolites qu'ils se lançaient, ses petits sourires sans fond émotionnel, ses petites accolades amicales. Pierre avait toujours aimé la présence de Sylvain à ses côtés, son rire et son expression téméraire qu'il dégageait, ses petites blagues pourries qui le faisaient toujours rire. L'entièreté de Sylvain lui plaisait, de corps et d'âme.
Pierre fixa la peau dégoulinante de son meilleur ami, alors qu'ils prenaient la direction de leurs serviettes, délaissées sur le sable sous un parasol blanc orné de petites fleurs rose et jaune quelque peut bancal. Le plus vieux se laissa tomber cul premier sur sa serviette, attrapant la deuxième sur la glacière afin de s'essuyer. Pierre prit place sur la chaise pliante qu'il avait apporté, ses yeux toujours rivés sur son meilleur ami.
- Il fait si beau et chaud! Ce dernier s'exclama avec un grand sourire, passant la serviette ignée sur sa peau humide. L'eau est parfaite.
- C'est vrai qu'on est bien. Il y a la petite brise pour nous réchauffer.
Habillé de son maillot de bain, Pierre avait gardé son gilet blanc sur ses épaules. Le plus petit de sa place, le toisant d'un regard incertain à ses mots.
- Tu dis ça alors que t'es habillé.
- J'ai gardé mon gilet parce que je prenais des photos. Tu sais très bien que je ne suis pas pudique.
- Je sais, je t'agaçais.
Ils passèrent une bonne partie de l'après-midi à profiter de la plage, de la chaleur et du moment qu'ils passaient ensemble. Pierre se l'avouait, entre les vidéos à tourner et leur planning chargé, ils n'avaient jamais vraiment prit le temps de profiter. Ce petit voyage à l'improviste était dont le moment opportun pour eux de prendre du recul et profiter pleinement.
Sauf que Pierre repensait aux visages rieurs d'Arthur et Joseph, lorsqu'ils les avaient informés de leur voyage en duo. Le visage rieur des mécanos l'avaient surprit, surtout que plus tard dans la journée, il avait surprit Arthur donner un coup de coude à Sylvain, marmonnant un truc par derrière.
Il devait clairement se faire des idées. Sauf que les petits sourires niaient de Sylvain et ses regards ne mentaient pas. Pierre profita de la nouvelle baignade de son ami pour choper de nouveau son appareil photo et fixer les pellicules qu'ils avaient prit depuis leur arrivés. Sylvain trônait sur la majorité de celles-ci, si ce n'était pas l'entièreté. De côté, de portrait, de dos, le plus vieux avait été prit en photo dans différentes poses et certaines sans qu'il ne le sache. Pierre sourit bêtement aux clichés, fixant le visage de son meilleur ami le fixer par derrière l'écran, toujours avec ce petit sourire con sur les lèvres.
Il fixa longuement le dernier cliché qu'il avait prit de l'horizon avec un Sylvain qui le fixait, la peau dégoulinant d'eau, son petit sourire trônant sur ses lèvres charnues. Ses yeux se promenèrent sur la silhouette du plus vieux, qui avait arrêté tous ses gestes pour le fixer. Un faible rictus étira ses lippes et Pierre remonta ses yeux sur Sylvain, qui nageait dans l'eau tel un poisson dans l'eau. Il régla vivement son appareil et chercha un angle avant d'appuyer de nouveau sur la photo.
•.•
Lorsqu'ils regagnèrent leur chambre d'hôtel, Pierre sortit les clés de ses poches, alors que derrière lui, Sylvain trimballait la chaise, sa serviette sur l'épaule. Son appareil enroulé dans son sac, le plus grand avait déposé la glacière sur le sol, ainsi que le baluchon de serviettes sablonneuses pour fouiller dans ses poches. La porte s'ouvrit et les deux hommes s'engouffrèrent dans la grande pièce. Le duo déposèrent les serviettes sur le balcon à l'arrière, le plus vieux se tournant ensuite vers son ami en souriant.
- Je file à la douche, tu as besoin de quelque chose avant?
Ils étaient si proche que Pierre sentait le souffle de Sylvain sur son cou. Il hocha négativement de la tête avant de reporter ses yeux sur la glacière à l'entrée, ouvrant cette dernière pour en ressortir les boissons et collations non prises. La porte de la salle de bain se referma et quelques secondes après, il entendit l'eau de la douche couler.
Pierre finit de ranger, récupérant ensuite son appareil photo pour le brancher sur sa table de nuit. La chambre était assez grande pour contenir deux lit double, chacun d'eux dormant seul de leur côté. À l'intérieur, des fois, Pierre aurait espéré qu'il n'y aille qu'un seul lit. Il passa ses mains sur le visage, découragé de ses pensées. Sylvain venait de terminer une relation que le voilà qui fantasmait sur des idéologies impossibles. Alors, c'était quoi ces sourires? Rêvait-il? Pourtant, Sylvain lui envoyait des rictus et des sourires charmeurs. Non?
Lorsque Sylvain émergea de la douche, il retrouva son ami penché sur son appareil photo, fixant les pellicules d'un œil incertain, assit sur la petite chaise rembourrée. Curieux de voir son ami ainsi plongé sur son appareil, il avança tranquillement, habillé d'un simple jogging gris, la serviette toujours autour de ses épaules. Voyant une masse se promener dans la chambre, le barbu releva ses yeux et sourit en voyant le brunet, à quelques pas de lui.
- La douche était bonne?
- Merveilleuse. Il s'écrasa sur le matelas, le plus proche possible de Pierre. Tu regardais quoi?
- Les photos d'aujourd'hui.
- Je peux voir?
Pierre ne savait si c'était une bonne idée. Plusieurs photos sur son appareil avait été prise dans son dos, alors qu'il était occupé ailleurs, à patauger. Sauf que ses mains tendirent le petit engin électronique jusqu'aux mains de Levy, qui récupéra ce dernier. Incertain, Pierre jaugea le faciès de son ami, qui examinait chaque pellicule avec attention. Ses doigts touchaient très rarement la touche pour changer et Pierre crut voir ses yeux briller devant les clichés. Devant les photos où il était le sujet principale.
Les photos différaient entre elle, mais visiblement, Sylvain ne semblait pas offusqué. Pierre restait assit sur son siège, fixant son collègue en se mordant la lèvre, nerveux. Il se demandait ce que son ami pensait, ce qu'il se disait en voyant les clichés de lui prit dans son dos. Un grand sourire étira les lippes de Sylvain et Pierre sentit son ventre se tordre, mais de joie. Ce sourire indiquait une bonne chose, non? Il n'allait point passer pour un con?
- Elles sont magnifiques. Pierre! Le brunet redonna l'appareil photo au plus grand, qui souffla silencieusement. Je savais que t'étais bon en photo, mais pas à ce point.
- Bien... c'est une petite passion de côté que j'ai gardé, tu sais. Il rigola nerveusement, fixant à son tour la photo sur laquelle Levy s'était arrêté. Je ne suis pas le meilleur non plus.
- Tu rigoles j'espère! Le brunet s'exclama te un enfant. Tu vas devoir me les envoyer ces photos, je les veux toutes!
Chabrier le fixa un moment, ses sourcils froncés, mais de surprise. Alors là, il ne s'y était pas attendu à celle-là. Il sourit, déposant l'appareil sur la table de nuit afin que la batterie charge entièrement. Sylvain était toujours là à le fixer de ses grands yeux étoilés, ce grand sourire niait sur les lèvres. Pierre se racla la gorge, quelque peut gêné.
- On va manger? Tu dois avoir faim.
Sylvain se redressa, le fixant toujours de ses yeux étoilés. Pierre tourna son visage vers le cadran, détaillant l'heure, tout en se relevant. Deux mains se posèrent sur son torse et il retomba le cul en premier sur la chaise rembourrée. Il détailla avec incrédulité Sylvain, qui posa ses mains sur ses épaules, le fixant toujours avec ce petit sourire.
- Sylv'... Mais qu'est-ce que tu fous bordel?
- Ces photos. Il toisa un bref coup de tête vers l'appareil. Il y à une raison pour que je me retrouve sur la totalité d'entre elles?
Prit la main dans le sac, Pierre ne sut quoi répondre et bégaya. Il sentait le rouge monter à ses joues, ce qui accentuait le sourire carnassier du plus petit, qui le maintenait sur la chaise. Il n'avait aucune échappatoire possible et Pierre n'osait pousser son meilleur ami sur le lit juste derrière lui. Un accident pouvait arriver si bêtement.
- Pour.. Pourquoi tu me demandes ça?
- Je ne suis pas con, Pierre. Il souffla, ce qui fit frissonner le plus grand.
- Je sais que t'es pas con Sylvain, mais qu'est-ce que tu veux que je te dise?
Il sentait la respiration du plus vieux sur son visage, alors que ce dernier le fixait, patient. Ses mains qui le maintenaient n'appuyaient point, mais juste le contact de ces dernières sur sa peau le faisait ressentir un sentiment de joie et...d'impatience? Pierre prit une grande respiration, alors que le brunet face à lui détaillait chaque parcelle de sa peau, comme si la réponse à sa question allait y apparaître dans les secondes à venir.
- La vérité, Pierre. Je veux l'entendre de ta bouche.
Sylvain venait de sortir d'une relation. Cela ne faisait même pas une semaine, Pierre le savait, il avait été présent. Les couples qui se lâchent par téléphone, il avait toujours trouvé ça con, mais voir son meilleur ami être largué par téléphone, ça l'avait ébranlé. Une haine s'était éprit de lui, mais il avait resté silencieux, fixant la route alors qu'ils étaient en chemin vers un tournage. Pierre avait crispé ses mains sur le volant, le regard rivé sur le chemin goudronné, laissant seulement la voix de son meilleur ami résonner dans l'habitacle du Range. Jamais Pierre ne l'avait vu autant en colère, autant enragé que ce Sylvain lui avait brisé le cœur.
- J'adore la forme de ton visage et ton portrait est alléchant à regarder. Il souffla sur le bout des lèvres, ne sachant ce qui le retenait quelques secondes plutôt. J'avais l'impression que tu prenais la pause à chaque fois que tu rentrais dans l'axe de la caméra. J'avais l'impression que tu le savais inconsciemment que tu étais pris en photo.
Dire ses pensées à voix haute lui donnait une sensation de malaise, de honte, mais le visage souriant et étincelant de son ami lui disait de continuer. Son faciès heureux lui disait que lui aussi était heureux. En réponse, Pierre fixa le visage de Sylvain s'approcher de lui, comme s'il voulait lui souffler une réponse à l'oreille, mais ce fut ses lèvres qui se posèrent contre les siennes. Il ne su répondre, choqué de le voir l'embrasser, mais ferma les yeux après plusieurs secondes, posant ses mains sur ses hanches.
Et puis quoi, merde! Sylvain n'était plus en couple et il était celui qui avait fait le premier pas. Son cerveau pouvait bien lui dire ce qu'il voulait, Pierre savait que Sylvain ne mentait pas sur ses sentiments, alors s'il avait engagé le pas, c'était qu'il était déterminé. Le plus petit délaissa ses lèvres, choppant son appareil photo de sa main gauche, le donnant à Pierre.
- Tu vas en avoir besoin.
- Qu'est-ce que tu veux que je fasse, Sylvain?
- Si je suis bel et bien ta muse, prend moi en photo, Pierre.
Il fronça légèrement des sourcils, incertain de savoir ce que le plus petit voulait bien mentionné. Il fixa la petite silhouette se pencher sur lui, l'embrassant de nouveau, passant ensuite ses lèvres sur son cou, lichant la parcelle de peau. Pierre retint le bruit qui allait s'échapper hors de ses lèvres lorsqu'il sentit le brunet palper son entre jambe de l'une de ses mains, massant sa verge sous le tissus de son maillot de bain. Ses doigts tremblant tenaient maladroitement l'appareil photo entre ses mains, que le barbu ne savait s'il allait être en mesure de réussir à capturer ce moment en photo.
Sylvain le fixa intensément, l'une de ses mains venant soulever le bas de son gilet. Maintenant à genoux devant lui, posé entre ses jambes, Pierre le fixait incrédulement, n'étant point capable de regarder ailleurs. La folie sensuel dans les prunelles de son ami le rendait impatient de la suite des choses, mais aussi, une petite peur se formait dans le creux de son ventre.
Il lâcha un juron de surprise, ses doigts se crispant sur le plastique noir de l'appareil photo en voyant Sylvain libérer son érection, sans le lâcher du regard. Pierre ouvrit l'engin entre ses mains, sans savoir s'il allait être en mesure de prendre une seule photo. Il tremblait beaucoup trop sous cette vague d'émotions nouvelles qui le parcourait. Pierre lâcha un nouveau juron en sentant les douces lèvres du brun se poser sur lui, le prenant aisément en bouche. Cette fois, Pierre ferma les yeux, sa bouche entrouverte laissant un juron suivit d'un gémissement en sortir.
Par curiosité, il posa sa tête contre l'appareil photo et fixa la scène sous l'objectif. Il détailla l'air rieur et amusé de son ami, qui le fixait avec cette envi qu'il appuie sur la touche. Pierre marmonna un truc incompréhensible, alors qu'il sentit son amant le prendre entièrement en bouche, posant ses lèvres presque sur sa base. Il se força à rester immobile, réglant d'une main nerveuse les réglages de l'appareil. Son doigt se posa de lui-même sur la touche, lorsque le brunet fit un premier va et viens.
- Oh putain de bordel de merde.
Pierre ne put résister à cette vague de joie, sentant les lèvres du plus vieux se promener sur sa verge, l'enroulant comme un popsicle en pleine canicule. Il déposa l'appareil photo sur la table base, ne voulant risquer un faux mouvement de sa part. Ses mains se perdirent machinalement dans la chevelure de Sylvain, attrapant étroitement ses mèches sous les caresses de ses lèvres.
- Putain, qu'est-ce que t'es habile.
Dans son incompréhension du moment, Pierre était fasciné devant l'habileté que le plus vieux faisait preuve. Il avait passé sa vie à sortir avec des meufs pourtant, le voir si habile à faire une pipe l'avait bouclée sur place. Pierre posa ses dés sur les pops, ça ne pouvait être que ça la cause de son savoir. Sylvain ferma doucement les yeux, alors que le plus jeune lui tirait doucement, des fois brutalement, les mèches de cheveux. La voix effrénée de son amant le faisait sourire et lui plaisait. Pierre semblait toujours en contrôle de ses moyens, le voir alors jurer si facilement et haleté sous son plaisir l'enchantait. Il accéléra la cadence, risquant un coup d'œil pour analyser la réaction de son amant.
- Putain, Sylv'. Je vais jouir à cette vitesse là.
Pierre s'arma de tout son vouloir, lorsque le plus petit posa sa main autour de sa verge, entourant ses lèvres sur le bout de celle-ci. Les mouvements de son poignet le fit grogner et son dos s'arqua, ses jambes se crispèrent autour de la taille du plus petit, le coinçant contre lui. Ses doigts crispés et enroulés autour des accoudoirs de la chaise, Pierre siffla, ne voulant laisser le bruit insolite qui allait traverser ses lèvres. Son regard était toutefois porté sur Sylvain, qui continuait de lui donner du plaisir jusqu'au bout.
La jouissance le frappa tel un mur et Pierre sentit son corps se cambrer, ses os craquant sous la violence de son mouvement. Il fixa le plus petit réquisitionner le tout dans sa bouche, fermant doucement les yeux, délaissant son membre une fois le tout encaissé. Il avala, grimaçant légèrement, avant de reporter son regard sur le plus grand.
Pierre ferma les yeux, haletant sur la chaise, une fine particule de sueur le couvrant. Il posa ses mains sur son visage, essayant d'encaisser ce qu'il venait de se passer, replaçant ensuite sa lunette sur son nez. Ils se fixèrent des secondes durant, avant que Sylvain ne se redresse et ne l'embrasse de nouveau, souriant.
- Ça va? Le plus vieux questionna son amant, voyant que ce dernier ne parlait point.
- C'est moi qui devrais te le demander. Le barbu questionna, plaçant ses mains sur ses tempes, ses yeux rivés sur le visage inquiet du brunet. Toi... ça va?
- Je n'ai jamais été aussi bien.
Le rouge aux joues, Pierre souffla fort, reprenant sa respiration, fermant les yeux. Bordel, qu'est-ce que les mecs au garage allaient dire? Il imaginait déjà la tête surprise et quelque peut amusé d'Arthur et Joseph. Pierre reporta ses prunelles sur le plus vieux, qui le fixait, sans trop savoir quoi faire. Ils fixèrent l'heure, Pierre rajustant son pantalon.
- On devrait aller manger, il commence à se faire tard.
- Bonne idée. Le plus jeune avoua, récupérant des morceaux de linge dans sa valise. Je vais me changer et on y va.
- D'accord.
Voyant le visage quelque peut anxieux du pus vieux, Pierre sourit, rebroussant chemin vers ce dernier. Il enroula un bras autour de ce dernier, le tirant vers lui pour lui choper un baiser au passage. Il ne démontrait pas souvent son affection, mais en voyant le faciès anxieux de son amant, un baiser était de mise. Cela fit sourire le plus petit, qui le fixa de nouveau avec un regard remplit d'étoile.
- L'appareil photo est là, si tu veux fixer le cliché.
- Tu en as pris qu'un seul?
- Écoute, je tremblais tellement que oui, il y en a qu'une seule photo. Le plus grand sourit, retournant en direction de la petite salle d'eau. Tu me diras si elle est belle.
- Et si elle est moche?
Pierre retourna son visage vers Sylvain, s'immobilisant dans le cadre de porte, ses vêtements sous le bras. Un grand sourire narquois étira ses lippes et il lança un clin d'œil au plus petit.
- Il y a toujours possibilité de recommencer, mais seulement après manger.
Pierre immortalisa le grand sourire béant que Sylvain lui lança, récupérant l'appareil en main pour s'asseoir là où il se tenait quelques minutes auparavant. Ce qu'il aurait aimer avoir son appareil et prendre cette pellicule, immortaliser et garder ce grand sourire qui lui était destiné.
.•*
Cet Os aura été, je crois, le plus long à réaliser pour le moment. Je suis toujours comme ça avec un smut, je prend tellement mon temps pour l'écrire que ça n'en finit plus, mais c'est aussi comme ça avec les premières fois sur un ship! Comme c'est mon premier avec Vilebrequin, je voulais pas me manquer. Les prochains, je croise les doigts, seront peut-être moins long à écrire. :')
Je ne sais pas quoi dire de plus, donc je vous fais ça cours. J'espère que ce petit os soft et rose bonbon vous à plus, parce que le prochain risque d'être sombre et quelque peut violent. Profitez bien de votre lecture les enfants. x)
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