|• Distribution Féline •|
Les draps du lit étaient particulièrement doux et Sylvain s'y sentait bien, allongé entre eux. Il fixa longuement le plafond, grommelant en restant allongé sur le matelas. Il avait passé la soirée chez Pierre pour filmer la pub du sponsor de leur prochaine vidéo et en vue de l'heure tardive, le plus vieux avait préféré resté dormir. Il referma doucement les yeux, récupéra son téléphone avant de le reposer après avoir vu l'heure inscrite sur l'écran. Pierre n'était sûrement pas réveillé et Sylvain ne voulait risquer de se levée et de le déranger.
La porte s'entrouvrit et Levy ni porta aucune attention. Pierre habitait dans une maison qui semblait ne faire qu'à sa tête et les portes s'ouvraient pour un petit rien. Un simple coup de vent ou quelqu'un marchant dans le couloir réussissait à faire sortir le bâtant de bois du cadre de porte. Il glapit de surprise, en sentant quelque chose se poser sur lui, puis un objet non identifié lui parcouru le visage, laissant un filet de bave derrière lui. En ouvrant ses yeux, Sylvain tomba nez à nez avec Oslo, le chien de Pierre.
- Salut toi, pépère!
Heureux, le chien se dandina pour se rapprocher de lui, posant l'avant de son corps sur le lit, parsemant son visage de bisous mouillés. Prit sous cette vague d'amour de la part du chien, le brunet ne put que rigoler. Cette fois, le battant s'ouvrît entièrement et la figure de Pierre se matérialisa.
- Oslo, revient ici mon espèce de curieux! Il claqua au chien, avant de poser ses yeux sur l'aîné. Désolé, je ne voulais pas qu'il te réveille. Ces fichues portes ne font qu'à leurs têtes!
- J'étais déjà réveillé quand il est rentré.
Sylvain fixa le gros chien se diriger vers son ami et ce dernier lui prit le visage entre ses deux mains pour le flatter, marmonnant des mots doux. Le chien, heureux par sa queue brassant l'air, ne tenait plus debout. Se redressant sur le matelas, Sylvain les fixa, un petit sourire à la commissure de ses lèvres. Il avait toujours adoré voir la complicité que Pierre avait avec son chien et cette énergique qu'ils dégageaient lorsqu'ils étaient ensemble. Il soupira.
Sylvain avait toujours rêvé d'avoir un compagnon qui l'attendait chez lui. Une boule de poil qui le remplirait de joie comme Oslo apportait de la joie à Pierre. Il n'avait jamais risqué le pas. Son ex était allergique aux chats et il s'était abstenu de parler du sujet, mais maintenant qu'il était de nouveau célibataire, l'idée brouillait son cerveau. Il avait toujours adoré les chats aux chiens, pour leur indépendance et ce petit côté princier. Sylvain était surtout charmé du fait qu'il n'avait pas à se risqué en dehors de l'appartement pour que ce dernier puisse faire ses besoins. Il ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait entendu Pierre chialer à ce propos, tout en acceptant son sort, chaque fois qu'il posait les yeux sur son chien.
- Tu veux manger quoi ce matin?
- Peux importe, j'ai pas beaucoup faim. Il avoua au plus grand, rattrapant son cellulaire. On part au garage pour quel heure déjà?
- Treize heures, il n'y a rien presser le pas, nous avons tout le matin. Pierre lui sourit. Je vais être en bas, je vais essayer de te préparer un truc.
Il hocha de la tête, ses yeux rivés toujours sur la grande silhouette de son ami et son chien, qui le suivit hors de la chambre, les yeux rivés sur son maître. Sylvain soupira, passant une main dans ses cheveux. Il jalousait un tout petit peut la relation que son meilleur ami avait avec Oslo, voir Pierre heureux de retourner chez lui pour le retrouver après une longue journée de tournage. Voir ce dernier tout aussi content que son maître de son retour et cette débordante joie qui s'en émanait. Sylvain était conscient qu'il n'allait pas recevoir autant d'amour avec un chat, mais si seulement il avait une raison se retourner à son appartement le soir, de retrouver une petit boule de poil enroulé sur le coin du canapé.
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En arrivant au garage peut après midi, le duo avait retrouvé les gars de Benzin penchés sur une bagnole. Anthony, avec du cambouis sur le bord du visage et ce grand sourire porté sur eux, fut heureux de leur avouer que le coin tournage était propre et près à l'usage. Sylvain avait aidé Pierre à apporter le matériel et à installer la station d'enregistrement. Les lumières avaient été montées sur leurs pieds et ils avaient fait quelques tests pour s'assurer du bon fonctionnement des appareils.
Le Vultech qu'ils tournèrent prit une bonne partie de l'après-midi et se déroula jusqu'à tard en soirée. Les gars de Benzin leur avait apporté McDo et avaient continué de travailler avec l'automobile au capot ouvert, les laissant terminer le tout. Sylvain n'avait voulu compter le nombre de reprises qu'ils avaient prit et ne voulait penser aux heures supplémentaires qu'ils allaient donnés à leur monteur avec tout ces enregistrements. Toutefois, heureux d'avoir bouclé le tournage, le duo avait plié bagage dans des rires et des discussions futiles concernant les tournages à venir. Une fois les bagages de retour dans le coffre du VUS, le duo retournèrent à l'intérieur du garage.
Ils avaient prit l'habitude depuis peut de s'asseoir en compagnie des mécanos de Benzin et discuter autour d'une petit bière. Ils avaient démarré cette nouvelle tradition en suite d'une péripétie d'Anthony et beaucoup trop longue à raconter, ils s'étaient assit. C'était comme une soirée entre potes autour d'un feu de camp, sauf qu'ils étaient au milieu d'un garage, assit sur des chaises et des pneus, à partager une bière, un moteur en guise de table. Pierre, en s'installant sur une pile de pneus aux côtés d'Anthony, ouvrit le bouchon de sa bouteille d'eau, alors que Sylvain récupérait la bière que Daniel lui tendit.
- Alors, ce vultech?
- Bouclé et dans la boîte. Sylvain rigola, poussant la goupille métallique pour ouvrir la canette. Maintenant, on va pouvoir se préoccuper entièrement du plus gros tournage.
Anthony sourit, portant sa bière à ses lèvres alors que Pierre racontait quelques brefs discussions entourant le tournage de la journée. Le duo de mécanos rigolèrent à l'une des histoires du Vultech, sous le sourire hilare de leurs compared. Pierre adorait raconter les anecdotes avec le duo après leur tournage, mais surtout pour expliquer l'entièreté de cette blague et analyser le faciès du brunet. Le duo savait qu'Anthony avait un faciès assez expressif et ses expressions abasourdies et surprises étaient le summum de leurs soirées.
Sylvain écoutait d'une oreille attentive, humant tout en prenant une gorgée de sa canette, mais un bruit en fond attira son attention. Il se détourna, curieux, mais n'entendant plus rien haussa des épaules. Il savait que des souris avaient prit refuge sous de vielles étagères parsemées de pièces et que celles-ci s'amusaient souvent à grimper un peut partout en quête de nourriture. Ce garage était parcouru de bruits étranges, un peut comme la maison de Pierre dont les portes s'ouvraient toutes seules. Il n'y porta plus attention, mais lorsque le bruit surgit de nouveau, il se redressa doucement, ses yeux essayant de percevoir la forme dans l'ombre du garage. Seul les néons cliquetant au dessus de leurs têtes illuminent l'endroit, mais les étagères et les automobiles installés un peut partout formaient plein d'endroits ombreux.
- Qu'est-ce qu'il y a, Sylvain?
- J'ai entendu du bruit qui venait de par là.
Interloqué, les trois hommes se levèrent par curiosité, suivant la forme de Sylvain qui s'avançait à petit pas en direction de la source du bruit. Le bruit qui devint plus clair de plus en plus qu'ils s'y approchaient. Quelque chose essayait de se frayer un chemin hors du garage et c'était beaucoup plus énorme qu'une souris lambda.
Ils se dirigèrent vers la grande porte du garage, délaissée ouverte et fixèrent dehors. Sylvain ne se sentait pas serein, mais une curiosité lui tiraillait le ventre. Il était impatient de savoir ce qui avait causé tout ce bruit, qu'il essayait de mettre sa peur de côté. Le soleil à l'horizon se cachait doucement derrière les montagnes et laissait entrevoir le voile nocturne. Au bout de quelques minutes, alors qu'ils marchaient dans l'entrée du garage, la nuit était tombée. Sylvain fixa autour, ses yeux analysant le parking et puis vit une forme se frayer maladroitement un chemin sous le Range Rover de Pierre. Il sursauta.
- Là... sous ton auto! Sylvain tapa l'épaule du grand brun, pointant vers le VUS noir. J'ai vu un truc se glisser en dessous! Un gros truc!
Si c'était l'un de ces gros rats de ville, Sylvain était prêt à prendre ses jambes à son cou, ses yeux rivés sur l'automobile garé à quelques mètres des grandes portes. Ils décelèrent une forme marcher sous le véhicule, tournant en rond, mais la noirceur ne les aidaient point à voir. En s'approchant en catimini, la lumière de leurs cellulaires allumés, le duo laissèrent Anthony se pencher sous le véhicule. Ce dernier, sans vraiment penser aux risques de se présenter face première à l'animal inconnu, se laissa tomber à genoux sur le sol goudronné. Sauf que le rire gras du mécano les firent sourcillé, alors qu'il tendait le bras pour récupérer la chose.
- Ce n'est pas un rat, Sylvain.
Un petit miaulement plaintif retentit lorsque le mécano tira un petit chaton trempé de sous le véhicule, le tenant ensuite sur son torse. La boule que tenait Anthony était blanche, noir et parsemée de tâches orangées.
- C'est un petit chat.
Sylvain fixa la petite bouille trempée, tremblotante et apeurée qui les fixaient, ses griffes enfoncés dans les avants bras du mécano. Il ne lui donnait à peine quatre mois, voir peut-être moins, mais avec son pelage tricolore sale et trempé, le brunet ne pouvait dire. Anthony s'approcha d'eux et les hommes fixèrent cette petite bouille toute apeurée, qui les fixaient sans toutefois les hissés. Sylvain sentit son cœur fondre devant le chaton.
- Il s'est perdu pauvre petit chou. Pierre souffla, surprit. Il n'a pas l'air très vieux non plus.
- Je lui donne en bas de quatre mois. Anthony sourit, le chaton toujours posé sur son torse, dans le creux de ses bras. Mais il ne peut pas rester ici.
Un petit silence plana sur le groupe d'homme, alors qu'ils se fixaient tous. Qui allait bien pouvoir prendre ce petit bonhomme chez eux? Parce qu'une chose était unanime, ce chaton ne restera pas dehors et encore moins dans le garage! Daniel soupira, les mains dans ses poches.
- J'aurai aimé, mais je ne peux pas, mon proprio ne veut pas d'animaux.
- Ma copine à déjà un chat. Anthony soupira. Notre proprio n'accepte qu'un seul animal par logement.
- Et moi j'ai déjà un chien. Pierre termina, tournant ses yeux vers Sylvain. Il ne reste que toi Levy.
Ses deux prunelles rivés sur le petit chat tricolore, Sylvain gloussa. Il était le seul à pouvoir prendre ce petit animal chez lui et même si l'envi lui tiraillait le ventre, il ne savait guère trop quoi en penser. Son propriétaire n'était pas contre les animaux, plusieurs chiens et chats habitaient dans le bloc, mais était-il prêt à accepter son sort? Il rêvait d'un chat, ce dernier lui était tendit sur un plateau d'argent, mais Sylvain n'avait rien pour ce petit pépère.
Le chaton les fixaient, frigorifié et tremblotant et Sylvain se sentait mal de devoir dire non, parce qu'il n'avait aucune excuse de ne pas le prendre. Pierre savait l'envi qu'il le tiraillait d'aller se chercher un chat au refuge du coin, il en avait parlé des nuits durant.
- Bon... je vais le prendre. Sylvain soupira. Mais je n'ai rien pour lui à la maison.
Pierre jeta un coup d'œil à sa montre, fronçant des sourcils.
- Nous avons encore le temps d'aller chercher ce qu'il lui faut dans un magasin. Il reste une heure pile avant la fermeture.
- Nous pouvons le garder ici le temps que vous allez faire les courses. Anthony rassura les deux hommes. Je vais appelé mon vétérinaire pour avoir des informations et prendre un rendez-vous au plus vite pour examiner ce petit bébé.
Le brunet hocha de la tête en le remerciant. Anthony et Daniel retournèrent dans le garage, délaissant les deux hommes qui marchaient en direction du VUS stationné. Sylvain avait ce petit sourire niait au visage, mais il n'en restait ni plus ni moins qu'il était nerveux.
- Ça va Sylvain? Pierre le questionna, alors qu'ils bouclaient leurs ceintures. Tu me parais... nerveux.
- Je le suis. Le brunet lâcha, accotant sa tête sur le dossier. Moi qui rêvait d'avoir un chat, je me retrouve avec la possibilité d'en héberger un. Je devrais être heureux, aux anges, mais je n'arrive pas à penser au fait que ce petit est peut-être perdu et que son propriétaire le cherche.
Il soupira, passant une main sur son visage.
- Je ne veux pas me faire de faux espoirs.
- Anthony va te dégoter un rendez-vous et tu auras le fin mot de l'histoire et si ce n'est pas lui. Pierre sourit en tapotant amicalement sa cuisse. Je t'accompagnerais au refuge pour que tu puisses en adopter un.
Sylvain souffla un merci sur le bout de ses lèvres, alors que Pierre démarrait le moteur. Il repensait aux deux petites billes bleus qui l'avaient fixés des bras d'Anthony et il repensait à son petit corps gelé, qui tremblait. C'était peut-être égoïste de sa part, mais Sylvain espérait pouvoir garder ce chaton.
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Pierre l'avait conduit jusqu'au magasin pour animaux qu'il fréquentait pour Oslo. La devanture en brique de la boutique était parcouru de grandes fenêtres qui permettait de voir des arbres à chats, ses cousins et autres accessoires autant pour chiens que pour chats. En pénétrant dans la boutique, ils étaient les seuls clients présent à cette heure tardive et Sylvain salua nerveusement la dame au comptoir. Ses yeux étaient portés sur les rayons aux accessoires colorés parcouru de designs loufoques et mignons.
- Bonsoirs messieurs. La dame d'une vingtaine d'année leur sourit, s'approchant d'eux. Est-ce que je peux vous aider dans vos recherches?
- Nous avons trouvé un chaton tout à l'heure et nous aimerions avoir le nécessaire minimum afin qu'il puisse passer la nuit chez monsieur ici.
Pierre posa ses mains sur les épaules de Sylvain, qui reporta son attention sur la femme, souriant. La dame les fixa en hochant de la tête alors que Pierre continuait ses explications, sous le silence de Sylvain. Ce dernier était plutôt concentré sur les petits coussins et lits qu'il voyait au loin, alignés parfaitement sur l'étagère.
- Un chaton en bas de quatre mois, bien sûre que nous avons ce qu'il faut. La dame leur sourit. Suivez-moi.
Elle les mena aux travers des rangées et en chemin, Sylvain ne pouvait arrêter de penser. Alors qu'il fixait les divers articles qui se présenta à ses yeux et abasourdis du nombre impressionnant de nourriture qu'il y avait seulement pour les chats, il pensait. Le voilà qui se retrouvait avec un chaton du jour au lendemain, sans vraiment avoir eu son mot à dire. Il avait vu plusieurs TikTok de personnes qui prônaient que leurs chats venaient du systèmes de distribution félin. Sylvain savait la légende urbaine qui disait qu'un maître ne choisissait pas son chat, mais que le chat choisissait son maître. Il sourit niaisement en repensant à cette petite bouille apeurée qui l'avait fixé quelque minutes plutôt.
La dame leur avait sélectionné une poche de nourriture à bas prix, qui allait toutefois donner le maximum de protéines suffisant pour un chaton de son âge. Dans le panier, alors que Sylvain et Pierre faisait le tour des rayons, il y avait le petit sac de croquette, deux bols bleutés ornés de poissons ainsi que le nécessaire pour une litière. Devant la rangée des lits et coussins, Sylvain hésita.
- Tu crois que je devrais en prendre un tout de suite? Il balbutia, incertain. Et si ce chaton ne restait pas avec moi?
- Tu auras au moins le nécessaire pour ton futur chat. Au pire, si bel et bien tu le gardes, tu pourras toujours revenir chercher le nécessaire plus tard?
- Tu as raison. Allons-y comme ça alors.
Son choix se termina sur un petit lit circulaire noir ainsi que sur une petite couverture bleu ornée de souris. Pierre lui donna un coup de main à sélectionner deux petits jouets et une fois les articles payés, ils quittèrent le petit magasin. En chemin inverse, alors qu'il fixait les lumières et devantures des magasins, Sylvain souffla de joie. Si ce chaton ne restait pas chez lui, il allait au moins avoir eu la chance de goûté à cette vie de papa chat. Comme Pierre lui avait confié, il pouvait toujours aller se chercher un chat au refuge, si jamais il ne pouvait pas garder ce chaton.
Sauf que Sylvain n'arrivait pas à comprendre la sensation que son cœur avait propagé en voyant ce chaton tout terrifié. Il avait sentit quelque chose sur le moment, comme un pincement, mais maintenant qu'il y repensait, c'était beaucoup plus que cela. Ce petit chat comptait pour lui et Sylvain se sentait maintenant mal d'avoir pensé de le laisser au garage. Il se sentait mauvais de ne pas avoir accepté dans l'immédiat, mais plutôt d'avoir accepté par obligation. Maintenant qu'il revoyait cette petite boule de poil trempée, sale et tremblotante, Sylvain espérait pouvoir le garder. Il croisait les doigts.
C'est ainsi qu'après avoir été chercher le chaton et d'avoir remercié le duo de mécanos qui s'en étaient occupés, Sylvain l'avait blottit sur lui pour le trajet jusqu'à sa maison. Il avait laissé sa Mercedes sur le parking du garage, Pierre s'étant porté garant pour aller le reconduire et surtout l'aider à s'occuper du chaton pour la première heure. Il allait avoir besoin d'un bon bain, surtout par les tâches de cambouis qu'il s'était infligé dans le garage, mais surtout pour enlever l'humidité collé à son pelage. Anthony avait réussi à lui dégoter un rendez-vous avec son vétérinaire pour le lendemain matin et Sylvain trépignait d'impatience. Il allait enfin savoir s'il pouvait garder ce chaton ou non.
- Il à l'air confortable.
La voix de Pierre le tira hors de ses pensées et Sylvain le fixa, avant de porter ses yeux sur la boule de poil enroulé dans un coton Benzin, dormant à point fermé. Sylvain sourit.
- Il reprend ses forces, c'est déjà bon signe.
- Sincèrement. Je croise les doigts que tu peux le garder. Pierre sourit doucement, portant ses yeux sur Sylvain. Tu n'as pas la même tête que tantôt.
Le plus vieux sourcilla, relevant ses mirettes embêtées sur le grand brun, qui avait de nouveau porté ses yeux sur la route.
- Qu'est-ce que tu veux dire, Chabrier?
- Que tu me parais plus serein et plus calme. Ce petit chaton t'a déjà changé, Levy.
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Le rendez-vous au vétérinaire avait été quelque peut stressant. Sylvain et Pierre avait entendu sur les petites chaises en plastiques de l'entrée, le chaton délaissé à la stagiaire qui les avaient accueillit. Le plus petit avait tapé nerveusement du pied, sous l'œil compatissant du plus grand. Après une quarantaine de minutes, ils furent reconduit dans une salle d'auscultation, suivant la même stagiaire qu'à leur arrivée. Le chaton tricolore fut de nouveau redonné au brunet dans sa cage, sous l'œil curieux de ce dernier.
- Alors, il est en parfaite santé?
- C'est une petite femelle en pleine forme, je vous rassure. La femme leur sourit, récupérant un dossier sur l'étagère en métal. Et aucune puce ou identification n'a été faite, ce chaton est sans propriétaire et donc prêt pour l'adoption. Elle tourna de nouveau son attention sur le duo. À moins que vous ne vouliez le garder?
- J'aimerais bien, oui.
Sylvain sentit son cœur rompre dans tous les sens et un sourire idiot étira ses lèvres. Pierre fixait son meilleur ami se dandiner de joie aux abords de la table, fixant la petite boule de poile entre les barreaux de la petite cage qu'Anthony leur avait passé. La vétérinaire tendit ensuite un petit document vers Sylvain, qu'il récupéra en fixant le formulaire à remplir.
- Il ne manquerait plus qu'un nom pour votre animal afin que le dossier puisse être acheminé. Prenez le temps d'y réfléchir, il n'y a aucune presse, je vais aller m'entretenir avec un autre client le temps que vous remplissez ces feuilles.
- Merci beaucoup.
Elle les délaissa de nouveau et Sylvain s'assît sur une petite chaise, un stylo en main, les yeux rivés sur le questionnaires. Pierre s'approcha de la cage, récupéra le petit chaton dans ses mains et fixa son ami.
- Tu as une idée pour un nom?
- C'est une femelle, je suis entrain de réfléchir. Le brunet mâcha, relevant ses yeux sur Pierre. J'ai toujours pensé avoir un mâle comme premier chat.
- Je dis ça comme ça, mais il parait que pour les chats, tu as rarement l'option de choisir. Le plus grand rigola, flattant la petite boule trois couleur dans ses bras. C'est eux qui te choisis.
Sylvain hocha de la tête, alors qu'il fixait Pierre parler et flatter ce petit chaton qui ronronna. Il remplit les informations requises pour l'ouverture du dossier et délaissa le document sur le coin du comptoir en métal. Il fixa longuement Pierre s'occuper du petit chat, qui décida de jouer avec le lacet de son sweat, le prenant en bouche et croquant dans ce dernier. Sylvain soupira.
- J'ai peut-être trouvé un nom, finalement.
- Et comment cette petite boule se nommera?
- Dacia.
Un fou rire traversa son grand ami et Sylvain fronça des sourcils.
- Quoi. Qu'est-ce que j'ai dis de drôle?
- Le nom d'une marque de bagnole... sérieux?
- C'était ça où bien elle s'appelait Diesel, okay.
- D'accord, d'accord, je préfère largement Dacia.
Le brunet hocha de la tête, récupérant le petit chaton tricolore que Pierre lui tendit. Le voilà maintenant propriétaire d'un petit chaton, comme il avait t'en souhaité depuis des années. Voir ce petit chaton dans ses bras, ronronnant alors qu'il passait sa main sur son pelage le remplissait d'une joie émotionnelle. Lui qui avait rêvé depuis si longtemps d'avoir un compagnon à la maison qui l'attendait, qui remplirait de couleurs cette grande maison grisâtre et morne et qui dormirait à ses côtés. Sylvain ne put retenir son sourire niait.
Il n'avait alors qu'un souhait et c'était que la distribution féline lui attribut un second chat. Il se sentait prêt maintenant à accepter son rôle de papa chats.
.•*
Premier Os de ce recueil qui est enfin terminé(la fin a été bâclée, j'avais perdue l'idée principale à mi chemin, vous m'en serez navrée)
Cette petite histoire a été en partie inspirée de ma vie. Je me suis entichée d'un chaton dans la dernière portée sur la ferme qui était venu vers moi au son de ma voix. C'est une belle grosse boule de poils que j'affectionne beaucoup, ma belle fasse de crasse comme je le surnomme(son vrai nom c'est Keops)
Enfin bref! J'espère que ce petit Os vous aura plu malgré les quelques fautes qui se seront incrustées. J'aime écrire, mais je ne manie pas entièrement le français comme je le voudrais, même si je fais l'effort de tout bien faire.
J'espère que les prochains vous plairont!
♥️♥️♥️
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