Chapitre 12 - 5° rendu d'Ecriture - Conte de fée (en partenariat avec Ysti)

EN DUO AVEC YSTI!

Le monde tourbillonne quand j'ouvre les yeux Je vois le visage à côtés de moi, cet homme que je n'ai jamais vraiment aimé. Comment j'en suis arrivé là? Je déteste tout ce qui m'entour, je déteste le monde et pourtant je ne peux pas partir. Je dois rester pour elle. Pour mes filles. Les yeux de mon mari s'ouvre, il me voit et me sourit. 

- Bonjour.

- Bonjour.

Je me force à sourire, si lui me quitte, je n'aurais plus rien. Je n'aurai plus que mes filles, rien pour les élevées. J'ai besoin de lui. Alors je dois prendre sur moi.

                                                                                    * * *

La nouvelle est tombé. Il est mort. J'aurai peut-être pu le sauver. J'aurai pu l'empêcher de partir. J'aurai pu tellement de chose. Mes larmes touchent le sol tendis qu'à genoux je pleures. Tout l'eau quitte mon corps, mais je ne peux pas m'arrêter. Son visage se superpose à celui de mon premier époux. Ils meurent tous, tous ceux dont je suis proche. Est-ce que mes filles mourront elles aussi? Est-ce que je me retrouverai tout simplement toute seule? Sans rien? Sans personne? J'ai l'impression que mon destin est déjà écrit. Si j'étais un personnage je serais l'affreuse belle mère. Une tête en larme se distingue à travers la porte. De longs cheveux blonds comme les rayons du soleil un jour d'été. De grands yeux bleus, comme s'ils contenaient toute les larmes de joie versés un jour. 

- Belle mère... Est-ce que tu vas bien?

Non, ne sois pas aussi gentille avec moi. Ne me regarde pas avec autant compassion. Tu lui ressemble tellement. Comment tu peux t'inquiéter pour moi alors que je savais qu'un tremblement de terre arriverai? Comment tes yeux peuvent à se points être les siens, brillant de toute la bonté du monde?

- PARS! VA FAIRE LA VAISSELLE TIENT! Ça t'occupera si tu ne sais rien faire d'autre que pleurer!

Non... Empêchez les mots de sortir de ma bouche... Par pitié. Pourquoi je n'arrive pas à dire autre chose que ça?

                                                                                            * * *

Ça ne faisait qu'un an. Seulement 1 an qu'il était mort. 1 an qu'elle ne s'entendait plus parler. Qu'elle n'arrivait plus à empêcher la colère de monter. Autrefois, IL contrôlait son cœur. Désormais elle devait le contrôler toute seule.  Et c'était dure, c'était tellement dur. Elle n'y arriverait pas. Chaque fois qu'elle voyait son visage elle ne désirai qu'une chose: l'envoyer loin. Elle ne savait pas quand ça avait commencer. C'est comme si chaque jour en ouvrant les yeux, une pièce s'était soudainement mise en place. Et au bout d'un an elle ne tentait même plus de lutter contre cette pièce. L'enfant se mélangeait avec lui. C'était devenu pour elle une seule et même personne. Elle savait qu'elle avait tord, mais ne pouvait rien faire pour l'empêcher.

                                                                                       * * *

3 ans, et les " CENDRILLON!" fusait déjà partout dans la maison. C'était comme un crédo pour elle, une évidence pour ses filles qui avait grandi avec ça. Elle avait besoin de quelque chose? Cendrillon. Elle avait faim? Cendrillon. Froid? Cendrillon? Du courrier? Cendrillon. Du linge? Cendrillon. 

Cendrillon Cendrillon Cendrillon, ce nom la rendait dingue.

Seule dans sa chambre, à ne plus rien avoir à faire, elle ressassait. Repensait à toute l'histoire, qui avait commencer avec sa propre naissance. Elle n'avait pour l'instant aucune fin. Mais chaque Cendrillon qu'elle prononçait la faisait sombrer un peu plus dans les ténèbres. Et cette histoire ne pourrait se terminer bien. Elle ne se finirait qu'avec sa mort, lente et douloureuse.

                                                                                  * * *

Elle avait raisons. Et elle n'avait pas peur. La tête contre le mur de pierre du cachot de sa Majesté, froid comme si elle posait la tête contre le sol gelé dehors, elle attendait, regardant par la lucarne. Elle entendait la vie dehors, savait qu'elle n'y retournait pas. Elle s'autorisa à penser une dernière fois à LUI. A son premier amour. A cet homme aux cheveux sable. Aux yeux océans. Au sourire du bonheur. A Sam. Elle concevra cette image, s'y raccrocha Avant de la laisser partir. Ensuite elle convoqua le souvenir du père de Cendrillon. Ses cheveux bruns, chauds, qui la chatouillait dans le lit. Cet air calme, qui t'assurait qu'il prendrait tout sur ses épaules. Elle lui demanda pardon. Et le laissa s'enfuir. 

Quand elle fut conduite devant le bourreau, elle fut heureuse qu'on annonce une pendaison. Elle voulait souffrir. Regretter. Etre châtiée. Quand la corde s'abattit elle ne paniqua pas. Elle regarda Cendrillon, en larme au premier rang. Elle la regarda droit dans les yeux et articula sans un son: Pardon. N'était-elle pas horrible? Tout en se laissant partir elle récitât une comptine qu'IL lui avait apprise. 

- Dans le champs de blé œuvre les ouvriers, les ouvriers te sourient reflétant leurs dans blanches, blanches comme le papillon qui s'envolent...

Une toue l'interrompie. Elle voulue rire, mais s'étouffa. Elle sentait son esprit déjà loin. Elle mourut seule, comme elle y était destinée. Elle n'était que la méchante de l'histoire après tout. 

Elle était la méchante belle mère de Cendrillon.

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