Résultats concours {6}

Enfin les résultats ! Ce concours à duré beaucoup plus longtemps que prévu et j'en suis navrée dorénavant, j'y éviterai un maximum.

Voici les différents textes, les notes sont à la fin pour ceux que ça intéressent et sinon, bonne lecture.

Le texte de : nuit_rouge

« Le soir de votre mort, je suis montée sur le toit de la maison. J'ai pris ta bouteille de rhum ambré Papa, celle que je n'avais pas le droit de toucher.
J'ai bu ton rhum Papa. Je l'ai savouré, comme pour te rendre hommage. En me brûlant la gorge avec ce liquide ignoble, j'ai ris au travers de mes larmes. Tout comme je le fais en lisant le texte que j'ai préparé.
Je me suis dis que si tu m'avais vu Maman, tu aurais fait une crise cardiaque.
J'étais donc sur le toit en train d'ingurgiter ce liquide, j'ai lu ta lettre d'adieux Maman puis j'ai scruté le ciel. Je ne savais pas ce que je cherchais. Toi Papa ? Toi Maman ? Toi la Vie ? Ou bien toi la Mort? À cet instant je ne savais pas qui je détestais le plus.
Vous, Papa et Maman, d'avoir sauté du pont en vous écrasant sur le goudron de l'autoroute avant de vous faire balayer par un poids-lourd ?
Toi la vie de les avoir laissé partir ? Ou encore toi la mort de les avoir accueilli dans ton monde ?
Je crois que, aujourd'hui, j'ai compris que c'est la mort qui a été la plus gentille. Elle vous a accepté.
La vie, quant à elle n'a pas eu la cruauté de vous garder dans un état végétatif sur un lit d'hôpital, m'évinçant du doute « allez vous vivre à nouveau ? ».
C'est donc vous, Papa et Maman que je hais le plus. Je vous hais de tout mon être. Je vous aime de tout mon être. Grâce à vous, je sais que c'est possible de haïr autant et d'aimer autant. Je vous remercie pour cette dernière leçon. Je crois que je peux aussi remercier la vie et la mort.
Ainsi que ta vodka Papa qui se trouve dans ce thermos qui m'a donné le courage de dire tout ça. »

J'étais en larmes, fatiguée, saoûle, déchirée, déchiquetée, détruite, dévastée.

Du haut de mes 17 ans, j'étais orpheline, sans frère ni sœur pour partager ma douleur. Bon sang ce que je me sentais seule, triste et perdue.
J'avais ce nœud dans mon ventre qui ne me quittait plus depuis ce fameux soir qui fut un tournant dans ma vie. Je ne savais pas si cette boule nerveuse était due à la tristesse, la rage que j'avais en moi ou à cause de l'alcool que j'ingurgitais depuis quatre jours qui rongeait mes organes. C'était peut-être un mélange de tout ça.

Je redonna le micro dans lequel je disais mon discours au prêtre qui orchestrait la cérémonie de votre enterrement. Puis je suis partie. J'ai marché calmement dans l'allée de la nef de l'église. J'ai gardée la tête haute malgré tout les regards inquiets qui me suivaient.

Je bus une gorgée du contenu de mon thermos avant de sortir dans ce froid décembre. L'air frais me fouetta le visage. Mais c'était loin de la claque que je m'étais prise quand ma tante m'avait appelé et m'avait dit « Je sais pas trop comment te dire ça... bon voilà, tu es orpheline... ».

Le texte de : iriscameline

Je soupire, je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer une vie palpitante. Après tout je suis juste allongée dans mon lit en serrant ma peluche de Stitch grandeur nature. Pas en train d'escalader une montagne en purée d'haricots rouges où dans l'espace en tenue de plongée !
Alice, ressaisis toi ; tu n'est pas une fille extraordinaire destinée à sauver le monde.
Sort toi définitivement ces idées ridicules de la tête !

C'est dur. Trop dur je pense...

À voir tout ce auquel on croyait s'effondrer d'un coup, te laissant seule face à tes souvenir et tes rêves brisés.
Seule devant tes incompréhension et tes problèmes.
Seule devant ce grand trou noir avalant tes sentiment, peut importe qu'ils soient bon ou destructeur. Certaine personne appellent cet état la "dépression".
Seule devant ces aides inutiles, parce que personne ne peut comprendre ce que tu ressens. Mais la culpabilité de ne pas pouvoir sourire face à leur " ne t'en fais pas, c'est juste une mauvaise passe" est tout de même présente.
Seule devant cette main tendue que tu n'attrape pas "tu peux m'en parler tu sais, je ne te jugerais pas". Un jour ils comprendrons que leur paroles soit-disant "rassurantes" ne font qu'empirer tes problèmes.
Seule devant les innombrables regards compatissant des passant, à croire que ton mal-être possède une odeur particulière.
Seule devant cette inconnue à l'air familier qui s'affiche sur les miroirs, les vitres de la boulangerie voisine et sur les lunettes de ton père au regard fatigué.
Seule devant cette décision que tu ne parviens pas à prendre. Tu sais que tu n'auras pas le courage d'aller jusqu'aux bout.
Seule devant la boîte de médicaments que ta mère a placée bien en évidence sur ton bureau. Elle avait pourtant dit qu'ils étaient dangereux...
Seule devant le poids écrasant de cette tristesse que tu ne parviens pas à exprimer. Pleurer t'es pour une raison inconnue interdit.
Seule devant ce monsieur aux lunettes rondes qui te répétait que tout cela est normal "l'adolescence", que ça passera tout seul.
Seule devant le monde qui continue de tourner, comment ce fait t'il que certaine personnes allient bien pendant que tu souffre. C'est injuste !
Et seule à nouveau devant cette décision radicale que tu ne parviens toujours pas à prendre. Tout ira mieux après, qu'es qui te bloque ?

Bien sur, je n'aurais pas du être seule. Mais quand ton pilier principal s'envole, le reste s'effondre et plus personne n'est là pour te reconstruire.
Pourtant, je n'arrive pas à lui en vouloir, elle m'avait prévenue, mais je ne l'ai pas écoutée. C'est de ma faute, après tout j'aurais du être là quand chez elle tout c'est écroulé, quand elle avait besoin d'une main pour la retenir de sombrer.
Mais j'ai préférer me voiler la face et continuer de croire égoïstement que tout allait pour le mieux.
Quand elle a voulu me dire adieu, je suis partie et ai éclaté en larmes. Pour la première fois seule mais sûrement pas la dernière.
J'ai du passer des heures assise sur cette branche d'arbre à la regarder s'amuser avec d'autre que moi en crevant de jalousie.
Mais j'avais trop de fierté pour y aller, alors je suis restée dans mon coin.
Pitoyable, j'étais pitoyable.

Le texte de : HouseOfEaven

Haine incendiaire

Feu ardent dans mon cœur froid,
Un incendie indéniable,
Contre ton être exécrable,
En moi devient roi.

Haine destructrice,
Brûlant tout sur son passage,
Laisse éclater sa rage,
Avec ma joie comme sacrifice.

Colère incontrôlable,
Du sang doit couler,
Peu importe les méfaits
Puisque je suis le diable.

Tu n'avais jamais vu cette nature,
Mais ma colère est infinie,
Je l'emporterais au paradis,
Ma haine pour toi pour seul futur.

Je n'ai plus de sentiments,
Suis-je même encore humaine,
Ou simplement l'infernale reine,
Avec pour seule vengeance, du sang.

Un démon, voilà ce que je suis,
Après ton passage incendiaire,
Qui fait de ma vie un enfer,
Celui que tu as lâchement fuit.

Le texte de : GeminiWord

Foutue spirale. Elle ne veut pas me lâcher. Je la traine à mes côtés depuis des mois maintenant. Elle s'est pourtant d'abord faite discrète et innocente, mais elle devient de plus en plus imposante et envahissante.

Je ne sais pas exactement quand est-ce qu'elle est apparue, mais j'aurais préféré qu'elle n'interfère jamais dans ma vie. Depuis qu'elle est présente, j'ai l'impression que les jours défilent lentement. Ils se suivent et se ressemblent. Je me lève, je mange, je dors. Il m'arrive parfois de pleurer, mais j'essaie de m'abstenir, afin de garder un semblant de pouvoir sur elle.

Elle forme une barrière entre moi et le monde réel. Pourtant, j'arrive à voir à travers. Elle est comme transparente. Les gens m'entourent mais ils ne peuvent pas traverser cette spirale.

Est ce qu'ils sont au courant qu'elle est là ?

Peuvent-ils la voir ?

Ils ne m'entendent pas. Je ne les entends plus. Eh oh ! Je suis là ! Est-ce que vous pouvez me voir ?

J'ai le sentiment que plus le temps passe, plus elle devient opaque. Je ne vois plus à travers. Je sais que les gens sont là, juste derrière, mais je n'arrive plus à communiquer avec eux.

Cette spirale m'a totalement engloutie et je ne sais plus comment en sortir.

Le texte de : Luna-LoveAlpha

Il y a très longtemps de cela, j'ai rencontré une  personne qui a changé ma vie. Elle m'a aidé à traverser mes misères, mes  douleurs et à combattre mes démons. Elle a toujours été là pour moi et  je l'ai toujours su. Je sais également qu'elle ne m'abandonnera jamais  et qu'elle ne me remplacera pour rien au monde.

« -Tu viens ? On doit partir. Arrête de rêvasser Amélie.

-J'arrive Sandy. Hurlai-je. »

Ça, c'était un bonheur que je vivais constamment avant que tout ne change.

***9 ans plus tard***

J'étais  tranquillement assise avec ma mère autour d'un salon de jardin. Nous  discutions des choses de la vie quand, ma meilleure amie passa à côté de  nous avec son copain. Je n'avais rien contre lui après tout, je ne le  connaissais pas. Elle nous regarda puis continua de marcher. Alors que  moi, j'étais prête à me jeter dans ses bras, car je ne l'avais pas vu  depuis des mois, elle m'ignora. J'étais choqué. Je rentrai chez moi et  attrapai mon téléphone. Je lui envoyai un message.

'' Pourquoi n'es-tu pas venu me voir ? ''

La réponse que je reçus une dizaine de minutes plus tard me glaça le sang.

'' J'ai d'autres préoccupations que toi dans la vie ''

Je lui répondu aussi vite que j'avais lu le message.

'' On est meilleure amie. Je devrais être plus importante que toi ''

Elle mit du temps à me répondre et j'aurais préféré qu'elle ne le fasse jamais.

'' Je me demande parfois. Tu t'en fous complètement de moi. ''

Une larme glissa le long de ma joue et mon cœur se sera.

'' Après 13 ans d'amitié, tu vas m'abandonner pour ton mec. ''

J'étais folle de rage. Comment osait-elle ? Je n'en croyais pas mes yeux.

'' Tout à fait, tu peux m'oublier et effacer mon numéro. Tu ne comptes plus pour moi. ''

'' Tu te prends pour qui ? ''

'' Une reine. Pauvre tâche. ''

'' Nous sommes ensemble depuis la maternelle. ''

''  Arrête un peu t'a 15 ans maintenant. Tu n'es plus un bébé. Les gens  changent. Et puis arrête de faire ta princesse personne ne t'a jamais  aimé. Va voir tes films Barbie et jouer aux Winx. Au lieu de me parler.  ''

'' Tu sais que les reines finissent toujours seules. Tu t'en mordras les doigts un jour. ''

'' Adieu. ''

Je  jetai mon portable dans ma chambre. Mon amitié fut détruite en quelques  messages. Si un jour, elle ose revenir vers moi, elle ira se faire  voir. Qu'elle meurt je la déteste. Mes larmes roulèrent sur mes joues.  Et ma haine devenait de plus en plus forte. Je changerais. Je ne me  ferais plus avoir.


Bravo à tous les participants et merci de leur participation, tout de suite, les résulats.

Premier : nuit_rouge avec son roman C'est en moi.

Deuxième : HouseOfEaven avec son roman Alone.

Troisième : iriscameline avec son roman Prisonniers de l'imaginure.

Histoire prometteuse : thefrenchfangirl avec son roman A Beautiful Lie.

Coup de cœur du jury :  aposhame avec son roman L'inconnue du métro.

Merci encore à tout le monde, pour ce qui est des prix, vous pouvez m'indiquer votre choix en commentaire.

sugusgirl

Voici les couvertures pour la gagnante nuit_rouge (si tu veux d'autre choix, dit le moi ;) ) :

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