Numéro de décembre 2019

Ho ! Ho ! Ho !

Oui... des fois, j'ai des intros un peu pourries, mais que voulez-vous, on ne peut pas être parfait tout le temps :)

Nous voici donc déjà au mois de décembre et une nouvelle année se termine. Mais qui dit fin d'une année, dit début d'une nouvelle, alors nous nous tournons vers le futur. En tout cas, c'est le sujet de notre Focus sur l'avenir du monde du livre. Dans les news, on vous parle également d'un type de livre un peu... spécial, du genre qu'on voudrait lire, mais qu'on ne veut pas vraiment acheter. Vous comprendrez en lisant.

En tout cas, toute l'académie se joint à moi pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année, ou de début de l'année suivante.

N'oubliez pas, si vous avez du temps et de la motivation, de postuler pour nous rejoindre, l'académie a besoin d'aide en ce moment (pas d'argent, juste de gens motivés pour donner un coup de main).

Rendez-vous en 2020 !!

I robot

Vous le savez, à l'académie, on aime se questionner sur le futur. Eh bien figurez-vous que ce fameux futur s'est frayé un chemin jusqu'à nous. Connaissez-vous www.booksby.ai ?

Ce n'est pas vraiment étonnant. C'est un site anglophone et encore assez peu connu. Mais ce qu'il a d'extraordinaire est déjà indiqué dans son nom. Oui : c'est une librairie, en ligne, qui vend des livres (wow !) écrit par des intelligences artificielles (re wow !).

Mieux encore, le site propose également des commentaires de lecteurs qui n'existent pas vraiment !!

En clair, Booksby.ai vous propose des livres aux couvertures étonnantes, réalisées par des robots à partir d'images libres de droits. Ces livres ont été écrits par des algorithmes éduqués à l'aide de textes, eux aussi libres de droits. Et pour donner envie aux lecteurs (humains ceux-là) d'acheter ces publications, d'autres algorithmes ont lu, puis critiqué les ouvrages. Là où le concept va très loin, c'est que chaque critique a aussi une photo, toujours réalisée à partir d'images libres, et un nom.

Bref, c'est à se demander si les humains sont réellement bienvenus là-bas.

Toujours est-il que ces livres sont bien réels et en vente au format papier uniquement (cherchez l'erreur). Pour les plus courageux d'entre vous, il est possible de lire quelques pages pour se faire une idée du désastre ^^


Un écrivain à l'Olympia

L'Olympia, pour ceux qui ne connaissent pas, est une salle de spectacle parisienne plutôt connue. On peut y découvrir des humoristes, des groupes et chanteurs ou des comédies musicales et depuis le 18 novembre, des écrivains. En tout cas un...

Harlan Coben, principalement connu pour ses romans policiers, avait organisé une soirée un peu spéciale dans la mythique salle de spectacle. Un canapé, quelques projecteurs et le tour était joué. L'auteur n'était cependant pas seul sur scène. Avec lui, un comédien lisait des extraits du livre et la musicienne Hildur Guðnadóttir était également présente. C'est avec elle que Coben a travaillé sur son livre « ne t'enfuis pas » sur des morceaux originaux composés spécialement pour ce titre. Chacun a partagé ses sources d'inspiration et l'écrivain a passé un bon moment.

« Il a notamment expliqué que le doute l'habitait à l'écriture de chaque nouveau livre, qu'il aime la musique sans être capable de la jouer ou de la chanter et surtout, qu'il était ravi de rencontrer ses lecteurs de façon si incroyable ! » nous apprend le site IdBoox.com

Une expérience unique qui ne restera certainement pas sans suite.


Des nouvelles de l'artisan meurtrier

Nous en parlions dans notre numéro de l'été dernier, Enferzzz notre ancien participant au Passeport pour l'édition, avait décidé de se lancer dans l'aventure du livre audio en solo sur YouTube. Aujourd'hui, après de nombreux mois de travail, le résultat est disponible et nous vous invitons à découvrir le premier épisode de l'Artisan Meurtrier en audio.

https://youtu.be/GW_r3KkKo8s

Une heure quarante et une minutes de lecture, installez vous tranquillement et laissez vous emporter. N'hésitez pas à lâcher un petit commentaire pour donner vos avis à l'auteur. Comme sur Wattpad, c'est ce qui fait avancer :)


Le livre, bloqué au Moyen-Âge ?

Les plus vieux d'entre vous ont connu la fin des VHS, la naissance et la mort des Vidéo-CD, l'avènement des DVD et leur remplacement par les Blurays. Dans le monde de l'audio, il y a eut la cassette, le CD puis les MP3. Dans les jeux vidéo, nous sommes passés des cartouches, aux disquettes, puis CD, DVD, BluRay et de plus en plus au dématérialisé. Et pour le livre ? Depuis des centaines d'années, nous en sommes toujours au papier.

Certes, les technologies d'impression ont évolué, le papier n'est plus tout à fait le même qu'à ses débuts et les reliures ont bien changé aussi, mais il n'y a guère eu de révolution jusqu'à très récemment avec le livre numérique. Et d'un point de vue purement technique, là encore, si l'encre électronique était un pas de géant, il semble que ce soit la seule véritable (r)évolution dans le domaine. D'ailleurs, alors que le livre numérique permet en théorie l'intégration de passages audio ou vidéo, la lecture « désordonnée » grâce à des liens hypertextes ou une interactivité poussée, la plupart des éditeurs se contentent de publier en numérique la même chose que sur le papier, laissant de côté tous les plus offerts par la technologie.

C'est un peu comme si le monde du livre refusait d'évoluer. Dans son ensemble en tout cas. Car il y a tout de même quelques tentatives parfois. Malheureusement, si elles sont souvent saluées, ces expériences tournent vite à l'échec commercial et ne font pas d'émules.

Alors quoi ? Le livre est un produit culturel si sacré qu'on ne puisse pas se permettre d'y toucher pour le faire évoluer ? C'est bien possible. Regardez les difficultés qu'ont les autoédités pour que les libraires s'intéressent un peu à eux (ce qu'ils ne font toujours pas dans leur grande majorité). Et là ce n'est pas une question de technologie, mais bien de mentalité. Et c'est probablement ce qui empêche également l'évolution technologique des livres. La technique est là et les solutions existent pour évoluer. Il semble que le problème soit donc plus du côté des prescripteurs (les libraires) et/ou des consommateurs (les lecteurs).

Il faut dire que le livre a toujours été un produit un peu spécial. Certes c'est de l'art tout en étant un produit commercial. Mais c'est aussi le cas de la musique, du cinéma ou de la peinture. Mais le modèle économique du livre a aussi quelque chose de très particulier. Comme dans la musique, l'auteur de l'œuvre, même s'il en est le maillon essentiel et celui mis en avant (avec son nom sur la couverture par exemple), il reste malgré tout le moins rétribué. Comme vous le savez, il fait notamment partie de ceux qui sont payés après (longtemps après même) avoir fourni son travail.

Mais là n'est pas la plus étrange des spécificités du monde du livre. Pour ceux qui ont quelques notions de l'économie de marché, le prix et la disponibilité d'un produit dépendent grandement de la demande. En clair, plus les clients veulent du produit, plus on fabrique de ce produit et moins il coûte cher. Eh bien tenez vous bien, car les éditeurs ont une façon bien à eux de voir la loi du marché.

En France, depuis quelques années, les ventes de livres chutent. Si ce n'est pas vertigineux, c'est un fait, les ventes de livres de fiction en particulier s'amenuisent. Et pour pallier cela, les éditeurs sortent de plus en plus de livres. C'est un paradoxe assez intéressant, en réalité. Alors que les lecteurs se désintéressent des productions, les éditeurs proposent de plus en plus de produits. Le but étant que le client ait un choix suffisant pour trouver ce qu'il recherche et se remette à dépenser. Mais l'effet est plutôt pervers car, malgré tout, les éditeurs ne produisent pas plus de variétés et ne cherchent pas tant à satisfaire les attentes des clients. Du coup, le marché se retrouve saturé de produits similaires les uns aux autres. « De commencer vient juste, la guerre des clones » dirait Yoda...

Selon GFK, en 2018, il y avait 750 000 références actives sur le marché. Ça veut dire, 750 000 titres qui ont été vendu à au moins un exemplaire. Un nombre impressionnant s'il en est. Le plus impressionnant malgré tout est celui de 563 000. C'est le nombre de références vendues à moins de 100 exemplaires. Ça fait froid dans le dos à tous ceux qui rêvent de vivre de leurs productions littéraires, non ?

Il est évident, que livre vit une crise en ce moment. Surproduction, désintérêt des lecteurs, crise des auteurs qui, forcément, gagnent de moins en moins d'argent... La fin est-elle proche ? Si j'osais, je comparerais le monde du livre à une supernova. L'étoile « MondeDuLivre » enfle à vue d'œil en proposant toujours plus de livres et toujours plus de références. Mais telle la supernova, ce grossissement précède une explosion spectaculaire.

Évidemment, je ne pense pas que le livre va mourir. Mais je pense que nous sommes proche de vivre une véritable révolution. Quelque chose va (doit ?) changer, une étincelle va finir par faire éclater l'étoile et le monde du livre va (enfin) évoluer. C'est ce que j'espère en tout cas.

Et vous, quel est votre avis ?

« À table ! » s'écrie lolaingrid02, dans la salle des profs.

Ni une ni deux, le doyen, l'estomac toujours en galère, rapplique plus vite que son ombre et s'installe à la grande table apprêtée pour l'occasion. La pièce est déjà décorée pour la saison du père Noël et les guirlandes se disputent l'espace avec les sapins, les anges et les santons. La table attends encore les plateaux de chacun des invités qui doivent arriver.

« Où sont les autres ? demande tranquillement la responsable des ressources humaines.

— Bah, qu'est-ce que tu crois ? On est au mois de novembre alors un repas de Noël, à part moi qui vit ici, t'espérais quand même attirer les foules ?

— Un repas gratuit, ça ne se refuse pas, sourit Lola.

— Hey ! s'écrie soudain samaythi en débarquant avec sa fausse barbe de Santa Claus et un plateau couvert d'aluminium. Je voulais me faire le bide du papa Noël, mais j'ai pas trouvé d'accessoire alors j'ai juste la barbe.

— C'est l'intention qui compte, réplique le doyen.

— Où sont les autres ? »

Le doyen roule les yeux dans ses orbites et la responsable RH se décide à servir les toasts de houmous.

« C'est pas très Noël, le houmous, non ? demande le doyen.

— Non, réplique Juliettelem en remontant de la cave avec un saladier de crudités, mais c'est compatible Vegan.

— Mais on n'a pas de Vegan dans l'équipe !

— Tu sais pas !

— On n'a que des cooki-vores et des brownie-vores, mais je t'assure : pas de vegan.

— Mais au moins on est parés, se moque SBellanger en prenant un toast en échange de ses batônnets de surimis. Où sont les autres ?

— J'allais poser la même question, réplique Ju. »

Soudain, la porte claque, la directrice adjointe débarque, les bras chargés d'un gros sac.

« Tu vois, samaythi, reprend le doyen, elle a compris l'esprit de Noël ! Il suffit pas d'une fausse barbe, il faut des cadeaux ! Salut Aillys et merci d'avoir pensé à nous pour cette fête complètement religieuse dans un espace censé être laïque.

— Ça fait longtemps que Noël est devenu commercial et que plus personne ne se préoccupe du petit Jésus, cingle Juliettelem.

— De toute façon, c'est pas des cadeaux, c'est les textes en retard pour l'académie. Où sont les autres ? »

Cette fois le doyen soupir bien fort et longtemps. Il se lève, prend un couteau en plastique, un gobelet en carton et frappe le second avec le premier pour attirer l'attention... Ce qui ne fonctionne pas du tout !

« Votre attention s'il vous plaît, s'égosille-t-il alors. Je voudrais que nous profitions de ce super repas de Noël pour arrêter un peu de s'apitoyer sur le fait que les académiciens disparaissent les uns après les autres et que ceux qui restent n'ont plus vraiment le temps nécessaire à la tenue de la boutique. Alors arrêtons de chercher les autres. Nous sommes les derniers survivants de l'apocalypse académique. Mais nous sommes forts, braves et courageux – ça marche aussi au féminin – donc mangeons et célébrons ! »

Ce discours semble faire son petit effet et les titulaires se servent en Pepsi Max et Champomi lorsque soudain, Milkaco8 franchit le seuil de la salle des profs. Elle est accueillie comme tout ancien de l'académie avec sourire, cookies et mauvaises blagues. Une fois son verre en main, elle balaie la salle du regard avant de s'adresser au doyen :

« Où sont les autres ? »


Vous avez un mauvais souvenir du théâtre parce que vous n'avez jamais essayé de lire des pièces contemporaines ? Essayez La Pièce Bleue de Punxsutawneyphil ! Bien sûr, comme pour toute pièce, l'idéal serait de la voir jouer sur une scène mais la lecture est captivante.

"L'histoire d'Hugo Crépin, cordonnier de son état, et de sa quête pour fabriquer la paire de chaussures parfaite, le tout fortement teinté de bleu."

Elle raconte la vie d'Hugo, un homme ordinaire mais dont les questions existentielles résonnent au creux de nos vies à nous sans prise de tête. Avec son air de conte pour enfants, l'histoire nous fait réfléchir sur la mort et les vies qui valent la peine d'être vécues. Réaliser ses rêves, est-ce une condition sine qua non pour mourir content ou bien faut-il se contenter des petits bonheurs ordinaires ? Peut-on mourir vraiment si nos rêves nous subsistent ?

Ce sont quelques-unes des questions que pose la Pièce Bleue et si cette thématique peut sembler sévère, ne vous y trompez pas : Phil sait colorer son texte et nous emmène un peu plus loin à chaque fois. Il nous entraine, chemin faisant, à réfléchir sur nos rêves, notre vie et notre fin.

Alors si vous aimez le théâtre et si vous en avez un peu peur de la mort, essayez la Pièce Bleue !

SBellanger

Le syndrome « Comme vous le savez » !

Connaissez-vous l'effet, ou le syndrome, « comme vous le savez ». C'est un truc scénaristique permettant de donner des informations au spectateur alors que les protagonistes sont censés être déjà au courant.

Prenons un exemple pour être un peu plus clair. Imaginons une scène entre une journaliste et son rédacteur en chef. Dans une scène qui n'a pas été décrite – ou montrée si on parle de vidéo - le journaliste et son chef ont parlé d'un sujet d'article concernant les araignées radioactives. Sauf que le contenu de cette conversation n'est jamais arrivé jusqu'au spectateur qui ignore tout du sujet. Un truc régulièrement utilisé au cinéma consiste à faire faire un résumé de la conversation à un des deux protagonistes. On se retrouve donc en début de scène avec un dialogue du genre :

— Comme je te l'ai déjà dit la dernière fois, l'entreprise Aracnofobik a créé un virus qui peut transformer la tarentule en mygale. Ils travaillaient sur le sujet depuis 17 ans et le docteur Klasséssekrai à trouver la bonne formulation il y a six mois. Sauf qu'en testant son sérum, il l'a fait tomber dans un baril de deutérium triphasé et le tout a généré un nouveau composé inhalé par les araignées qui ont acquis des superpouvoirs. Tu te rappelles ?

— Oui, très bien, et les bestioles se sont sauvés en passant par les égouts et apparaissent parfois dans les toilettes des honnêtes citoyens, c'est bien ça ?

— Exact !

Bon ce dialogue est très intéressant, mais finalement, pas bien crédible en réalité. Personne ne fait ce genre de rappel sur une conversation, à moins qu'elle soit super vieille.

Au Cinéma, c'est pratiquement un trope (terme anglais que je ne sais pas traduire et qu'on pourrait définir par « raccourci scénaristique bien connu mais accepté du public », comme par exemple qu'on trouve toujours les clés d'une voiture dans le pare soleil !!!!), mais en littérature, utiliser ce genre de truc est, selon moi, une erreur.

D'abord, parce que, comme je l'ai dit, ça n'est pas très naturel. Réfléchissez un peu au nombre de fois où vous avez utilisé cette phrase (« Comme vous/tu le savez/sais, ... »). Si tout va bien, vous aurez du mal à retrouver un exemple. C'est normal. À moins d'être face à quelqu'un qui a une mauvaise mémoire et là, on se retrouvera plutôt avec une formule du genre « mais si, rappelle-toi, j'avais dit bla bla bla et toi blo blo blo et on avait décidé de bidule... ». Là, ça passe à peu près... Je le répète : à peu près.

Le truc c'est qu'en littérature, si les dialogue doivent avoir l'air naturel, ils ne le sont pas vraiment. On évite ainsi les « euh... » intempestifs, les hésitations, les langues qui fourchent et compagnie. À moins de chercher un effet précis, bien sûr. Mais en réalité, nos dialogues de la vie de tous les jours ne sont pas aussi fluides que ceux d'un récit littéraire. Et des fois, c'est bien dommage. Bref !

Et donc, ce trope du « comme vous le savez » ne rentre pas dans le classique de la littérature. Pour ce genre d'information, on a un truc magique qui s'appelle le narrateur. Ainsi, qu'il soit interne ou externe, c'est lui qui devrait se charger de ce genre de rappel.

« Bob avait déjà rencontré son rédacteur en chef trois jours plus tôt et lui avait parlé des expériences menées par le docteur Klasséssekrai. Le généticien de la société Aracnofobik avait créé un sérum capable de transformer une tarentule en mygale, mais en testant ce nouveau produit, il avait renversé un flacon dans un baril de deutérium triphasé. La vapeur issue de ce mélange avait été inhalée par les araignées qui avaient dès lors acquis des pouvoirs extraordinaires. Une partie s'étaient enfuies en passant par les égouts et réapparaissaient parfois dans les salles de bains du voisinage. »

Voilà qui passe beaucoup mieux dans un récit à l'écrit.

Vous l'aurez donc compris, si ce truc passe très bien dans un film (ou une série) parce qu'on nous a habitué à son utilisation, notez qu'il n'est pas très logique de l'utiliser à l'écrit. De manière générale, d'ailleurs, éviter d'utiliser les tropes du cinéma ou de la télévision dans vos fictions littéraires. Nous avons la chance de n'avoir aucune limite de budget ni de problème d'effet spéciaux, en plus de ça, nous avons droit à l'aide magique du narrateur alors ne nous limitons pas aux capacités de médias moins chanceux que le nôtre ;)

Vous allez me dire : « oui, mais quand j'écris à la première personne... » STOP !!

Même en écrivant à la première personne, vous avez un narrateur. Admettons que vous incarniez le journaliste. Il pourrait très bien se remémorer tout seul et en pensée, la conversation de la dernière fois. Il pourrait également faire un rappel – toujours en pensée – après avoir commencé son dialogue. Un truc du genre : « Mon redac chef bugua. J'imagine qu'il lui fallut une seconde pour se souvenir que je lui avais parlé la semaine dernière de ces araignées mutantes du docteur Klasséssekrai. Le généticien de la société Aracnofobik avait créé un sérum capable de transformer une tarentule en mygale, mais en testant ce nouveau produit, il avait renversé un flacon dans un baril de deutérium triphasé. La vapeur issue de ce mélange avait été inhalée par les araignées qui avaient dès lors acquis des pouvoirs extraordinaires. Une partie s'étaient enfuies en passant par les égouts et réapparaissaient parfois dans les salles de bains du voisinage. »

Vous voyez : ce n'est pas si complexe. Et là, je ne me suis pas creusé la tête. Vous pourriez faire ça un peu plus subtilement avec un peu de travail.

Pour conclure donc, on peut s'inspirer de trucs vus dans les films et séries pour nourrir notre imaginaire. Il n'y a rien de mal à ça. En revanche, on évite de reproduire tous les trucs et astuces de la vidéo en littérature. Ce syndrome du « comme vous le savez » peut réduire à néant l'avenir de votre manuscrit si vous l'envoyez à une maison d'édition.

À bon entendeur...


Ce mois-ci, on commence avec un appel à texte un peu spécial de chez BookMark. Comme lors de nos défis, la maison d'édition vous propose, pour sa collection Infinity (de la romance) de vous baser sur une couverture pour envoyer votre manuscrit. Il y a le même principe pour la collection MxM...
Plus d'infos sur Facebook : https://www.facebook.com/CollectionInfinityRomance/photos/a.311395515938603/748388742239276/?type=3&theater

Le deuxième appel est pour un concours de nouvelle rattaché au Festival du Fantastique de Béziers. Vous avez jusqu'à fin mars pour remettre vos textes.
Plus d'infos : https://web-mmi.iutbeziers.fr/festival-fantastique-beziers/concours.php

Les éditions Plumes de Marmotte cherchent leur(s) romance(s) estivale(s). Entre 40 et 60 000 mots pour des romances sensuelles, fraîches, épicées, avec un brin de folie et d'humour acceptées.
Plus d'infos : https://www.plumesdemarmotte.com/mentions-legales-et-confidentialite


Voilà qui termine donc l'année 2019. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente fin d'année et un début 2020 encore meilleur ;)

N'hésitez pas à faire un tour sur notre livre "Comment ça marche" pour venir nous donner un coup de main ou parler à vos amis et contacts sur la plateforme si vous pensez que certains peuvent être intéressés et volontaire pour donner un peu de temps et d'énergie à l'académie pour aider les auteurs.

Une fois de plus, l'équipe académique se joint à moi pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année.

A l'année prochaine ! ^^

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