Numéro public mai 2018
Bonjour à tous !
C'est assez rare, mais ce mois-ci, le mag sort le 1er du mois :) Bienvenue dans le mois de mai du coup !
Il y a quelques jours, et en toute discrétion, l'académie a fêté ses 2 années d'existence. Pour tout vous dire, si on a fait pas mal de bruit le mois dernier sur le sujet, on n'a pas vraiment fait la fête le jour J...
Au programme de ce nouveau numéro public, nous parlerons d'art graphique, de livres numériques et de villes imaginaires. Elkisa116 nous dévoilera son coup de cœur du mois et il sera déjà temps de passer la main au mag privé. Êtes-vous prêts ?
Alors c'est parti !
Je suis sûr que vous connaissez déjà le WordArt, cette espèce de fonction soi-disant avancée de Word permettant de déformer le texte pour lui donner des formes plus ou moins recherchées. C'est rarement beau et je pense qu'on sera tous d'accord pour admettre que cela n'a rien à voir avec de l'art. Il semble que Phil Vance, artiste américain de son état, soit du même avis et ait décidé de remédier à cet état de fait en proposant sa propre version du wordart.
Passionné de typographie, il a créé une série de Wordportait, baptisée « in their own words ». Le principe est ultra simple : à partir d'une phrase, ou d'un discours, d'une célébrité, Phil Vance joue avec les graisses et les tailles de police pour recréer une image. Regardez plutôt :
Voici Einstein. La phrase recopiée était "Imagination is more important than knowledge."
Cette fois, c'est Pablo Picasso avec différentes citations...
N'est-ce pas fantastique ? Malheureusement, avec les limitations de l'interface de Wattpad, ce n'est pas demain la veille qu'on pourra voir ça chez nous. Mais en attendant, vous pouvez en profiter sur internet : https://www.philvance.com/in-their-own-words-by-phil-vance/
Les livres numériques, ça vous dit quelque chose, je suppose ? Il y a quelques années, on nous assurait que le livre numérique allait signer la fin du papier comme le MP3 avait signé la fin du CD. Force est de constaté que c'est encore loin d'être le cas. Pourtant, doucement mais sûrement, le livre numérique, ou e-book, gagne du terrain. Pour preuve, cette nouvelle étude commandée par le SNE (Syndicat National de l'Edition).
D'après cette étude de février dernier, un français de plus de 15 ans sur 5 aurait déjà lu au moins un e-book. 70% d'entre eux ont, de plus, lu un livre papier au cours du mois précédent. Et phénomène intéressant, 26% des lecteurs de numérique déclarent lire plus qu'avant depuis qu'ils lisent du numérique.
Si la littérature est présente chez 68% des lecteurs numériques, les livres pratiques et les essais s'en sortent également très bien avec, respectivement 33 et 32% des lecteurs.
Autre fait intéressant : les lecteurs numériques semblent préférer la tablette (35%), le smartphone (34%) ou l'ordinateur portable (33%) à la liseuse pourtant étudiée spécifiquement pour cela (23%). Ma conviction personnelle étant que si les lecteurs qui essaient pour la première fois un e-book, le faisaient sur une liseuse, ils seraient bien plus convaincus.
Quoi qu'il en soit, ces nombreux lecteurs de livres numériques sont désormais de plus en plus à pratiquer l'emprunt numérique (19% soit 10% de plus que l'année dernière). Ceci en grande partie grâce au programme PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque).
Mais connaissiez-vous le PNB ? Probablement pas. D'abord parce que le procédé ne connait qu'une très faible médiatisation. Ensuite, parce que, quoi qu'en disent ses défenseurs (le Syndicat National de l'Edition en tête), le système n'est pas encore totalement adapté aux pratiques du numérique. Le nombre de titres disponibles (154 400) est encore loin de la production de livres papier et, par voie de conséquence, le choix est plus limité. Mais là où le PNB montre ses véritables limites, c'est sur le système de prêt lui-même. Impossible d'emprunter le fichier si une personne l'a déjà emprunté avant vous. En clair, le fichier numérique (duplicable à l'infini, en théorie) est traité comme un livre physique. Finalement, le seul véritable avantage est de pouvoir emprunter un livre à la bibliothèque depuis chez soi. C'est donc un petit peu limité. La gestion des droits d'auteur a connu aussi quelques déboires. À l'heure où j'écris ces lignes, j'ignore où tout cela en est.
Malgré tout, 3 900 bibliothèques sont équipées, renseignez-vous près de chez vous, on ne sait jamais.
Et le livre audio dans tout ça ?
L'audiobook est a rangé dans la catégorie numérique et est le format qui gagne le plus de parts de marché ces derniers temps. 12% des français ont déjà écouté un livre audio et 45% des lecteurs numériques ont tenté l'audio. Nombreux sont ceux qui pensent que ce format, bien plus que l'e-book, sera le mode de lecture de l'avenir.
Et vous ? Quel est votre avis ?
Il n'est pas rare de découvrir, en général en préambule, dans un livre de fantasy, une magnifique carte du monde dans lequel se déroule l'action. S'il faut bien avouer que les lecteurs la regardent généralement avec attention, il est cependant assez rare qu'elle soit réellement utile pour la compréhension, si le texte est bien écrit. Ce genre de carte est avant tout une aide pour l'auteur, n'est-ce pas ? C'est un peu comme si nous publiions systématiquement, comme dans de nombreux mangas, les fiches personnages de notre histoire.
Pourtant, il est beaucoup plus rare qu'un plan de ville vienne s'afficher dans un livre ou dans une de nos histoires sur Wattpad. Notre cher doyen s'est donné cette peine en recréant quelques quartiers d'une ville fictive, pour l'un de ses romans. Mais le niveau de détail était juste suffisant pour pouvoir s'y retrouver globalement.
Imaginez à présent qu'un graphiste doublé d'un cartographe se mette, lui aussi à créer une ville fictive. Takayuki Imaizumi, designer de 33 ans, s'est amusé, pendant des années, à créer la ville de Nagomuru (qui s'écrit en japonais avec les mêmes Kanji que Nakamura, l'un des noms de familles les plus courants au Japon). La ville de 13 kilomètres sur 11, possède un niveau de détail assez impressionnant.
Non seulement, on y trouve les noms des rues et des quartiers, mais également les enseignes de magasins, les lignes de bus et les feux rouges. Cerise sur le gâteau, Imaizumi s'est même donné la peine de créer des cartes historiques de la ville afin de montrer son évolution. Dernière de ses trouvailles, deux portefeuilles auraient été trouvés sur les trottoirs de cette ville qui n'existe pas, en voici le contenu, tout aussi fictif, évidemment.
Si vous lisez le japonais (même si vous n'y comprenez rien d'ailleurs) vous pouvez aller découvrir le site dédié à ce projet un peu fou (http://imgmap.chirijin.com) et y découvrir une foule d'autres détails comme les livrées des lignes de bus, les noms des arrêts, la mascotte de la ville et plus encore. La carte complète peut être téléchargée au format PDF et gratuitement. De quoi donner un peu plus de réalisme à nos histoires se déroulant dans des villes inconnues, non ?
Qui parmi vous a déjà créé une ville avec sa carte ? Et à quel niveau de détails ?
Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'un de mes coups de cœurs. L'histoire s'intitule Celle qui ne voulait pas briller d'Artemis06.
« Tu as changé... Pourtant... je suis sûre que tu es resté le même."
Elle ne peut pas briller.
Elle ne veut pas briller.
Elle ne veut plus briller...
Saura-t-il la faire changer d'avis ? »
C'est une fanfiction sur les BTS. Pour moi, elle sort du lot : elle est plus adressée à un public adolescent, mais rédigée avec une très belle plume.
Je sais que les avis sont très mitigés sur les fanfictions, qui pour beaucoup se ressemblent et ne sont que des projections de fantasmes à l'écrit, mais celle-ci est différente. Ce n'est pas une histoire fan-chanteur, comme celle des faux-numéros et tout ce genre de chose qui rend la fiction très irréelle.
C'est ce réalisme dans cette histoire qui m'a plu d'entrée, le cadre est crédible. On sent que les autrices aiment particulièrement ce groupe car elles connaissent le caractère de chacun, beaucoup de vocabulaire en Coréen et le quotidien de ces stars qu'elles décrivent de manière très complète.
De plus, sans même connaître l'univers de la K-Pop, on peut lire cette fiction et on en apprend beaucoup sur ce style musical, sur ses particularités : je ne suis pas vraiment adepte de la KPop, mais grâce à cette histoire, j'ai appris plusieurs choses sur ce mouvement musical qui fleurit partout ces dernières années.
Pour ceux qui ne le savent pas, la KPop est un genre de musique populaire originaire de la Corée du Sud. Ce genre musical rassemble la dance-pop, la pop ballad, l'électronique, le rock, le hip hop, le RnB etc.
La Kpop s'est propagée depuis quelques années en Europe, ce qui révolutionne « l'industrie musicale » en Corée du Sud.
Les BTS est un boys band formé en 2013 et c'est le groupe de KPop le plus visionné au monde. Il est composé de sept danseurs et chanteurs : Jin, Jimin, V, Jungkook, Suga, J-Hope et Rap Monster.
L'histoire met donc en scène ce groupe de musique que l'on retrouve dans leur quotidien, pendant le tournage d'un clip par exemple.
Et puis l'histoire a un côté romancé sans que cela devienne l'intrigue principale et cela m'a vraiment plu.
L'histoire en elle-même parle de Jae, la sœur (fictive) de Jungkook, un des chanteurs. Ancienne trainee* qui a abandonné son rêve, elle devient maquilleuse pour le groupe de son frère, dont elle connaissait déjà les membres, dont un certain Jimin...
*trainee : personne suivant un entrainement très strict dans une agence afin de pouvoir devenir une idol, une star de la chanson, du rap et/ou de la danse. Les trainees commencent généralement très jeunes.
Cette lecture n'a pas été une prise de tête pour moi et m'a fait passer un bon moment. L'histoire n'est pas complexe, mais elle reste très intéressante.
Personnellement, j'aime beaucoup les rétrospectives de cette histoire. Un élément du passé porte l'intrigue de l'histoire, ce que j'aime particulièrement dans une fiction.
En outre, les autrices sont deux filles qui possèdent un sens de l'humour bien à elles et sont liées par une très forte amitié. Et tout cela va se ressentir à travers leur fanfiction.
Cette histoire n'est pas encore achevée, mais elle ne tombe pas dans le cliché. Je ne pourrais pas vous dire que tout au long de l'histoire, il n'y a pas de « cliché » ce serait vous mentir. Mais ils sont minimes et contribuent à l'embellissement de l'histoire.
D'autre part, les personnages sont intéressants, ils ont chacun des caractères différents. Celui de Jae, le personnage principal m'a beaucoup plu et en même temps attendrie. Elle me fait rire par sa maladresse, mais elle a du bon sens et beaucoup de sensibilité.
La relation qu'elle entretient avec son frère est attendrissante, il la protège et se montre taquin avec elle.
Je vous recommande donc cette lecture si vous avez envie de découvrir l'univers de la K-Pop, si vous avez envie d'une lecture simple et rafraîchissante ou évidemment si vous aimez ce groupe et ce genre musical.
À bientôt !
Eh oui... C'est déjà la fin !
Pas de panique, on se retrouve tout de suite, pour les abonnés, pour le numéro privé ;)
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