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Les rues de Rouen étaient déserte. Le silence morbide qui y régnait était effrayant. J'avançais en trottinant derrière Monna, qui d'ailleurs n'avais pas l'air de trop se rappeller où sont frère vivait.
–T'es sûr de savoir où il vit exactement ?
–Oui oui t'inquiète, me rassura t'elle, ces près de l'hôpital. Enfin je crois.
Sa réponse ne me rassura pas vraiment. Plus on se dirigeait vers l'hôpital plus le nombre de cadavres éparpillés sur les trottoirs et même sur la route d'augmenter. J'en eu la chair de poule.
–Sa te dérange pas tout ces morts éparpillés partout toi ? Lui demandais-je
–Un peut mais de toute façon va falloir si habituées. Me répondis T'elle blasé
Je fus un temps choqué par ça réaction. Non pas que Monna sois fleure de peau ou à tendance à pleurer pour un rien. Au contraire. Mais de là à être royalement blasé devant ce massacre... Normalement c'est moi qui devrait réagir comme ça ! Pas l'inverse !
Enfin arrivées devant l'immeuble où vivait théoriquement sont frère. Elle observa, dépitée, qu'il fallait un code pour pénétrer dans l'immeuble.
–Putain va falloir escalader siffla t'elle entre ces dents.
J'echappa un petit cris. Il devait y avoir au moins quatre étages à escalader. Face à ma réaction, elle me rassura :
–Je monte. Toi tu attend que je vienne t'ouvrir de l'intérieur.
J'acquiesa. Monna à toujours eu la manie d'escalader tout ce qui peut l'être. Une belle grosse casse-cou celle la.
–Mona ? Hurla t'elle au deuxième étage
–Quoi ?
–Si je tombe... Prend les clé dans ma poche et trace ta route sans me lancer un regard. Ah et ces moi qui avait échangée une bouteilles de teinture Violet avec ton shampoing en Première. Ris-t-elle en continuant d'escalader
–Mais nan tu va pas- Attend TA FAIT QUOI ?!? Hurlait-je
Elle ria de plus belle en continuant d'escalader. Enfin arriver au balcon de l'appartement de sont frère elle me fit signe d'attendre cinq minutes. En attendant je vis mon reflet dans la vitre. Je n'étais vraiment pas belle à voir. Mes cheveux était gras et pas coiffer.Mes yeux étaient cernées, signe que je n'avais pas ou très peu dormis depuis une semaine. Sans parler du fait que je n'ai pas eu le temps de me changer depuis plusieurs jours. Mais je m'en foutais totalement. J'avais tout perdu en quelques semaines. Mon apparence était bien le cadet de mes soucis.
Monna m'ouvris la porte par l'intérieur et me laissa rentrer. Après lui avoir taper derrière la tête pour l'histoire des bouteilles de teinture -J'avais quand même terminer les cheveux violet pendant 3 mois- on monta à l'appartement.
–Si tu veux prendre une douche fait le pendant ce temps je vais chercher des trucs qui pourrait nous servir.
Je ne répondis rien et me dirigea vers la salle de bain. L'eau était gelée mais ce n'était pas grave, tant que j'étais propre.
Ma toilette fini je demanda avec une once d'espoir :
–Tu pourrais me prêter des vêtement ?
–Sa serais trop petit, prend un jean et un t-shirt à mon frère, vous devez faire à peut près la même taille. Me répondis-t'elle quelques secondes plus tard avant de me donner un jean noir et un t-shirt de la même couleur.
Enfin habillée, je passa un rapide coup d'œil devant le miroir de la salle de bain : J'ai connu des jours meilleurs mais sa passe.
Je rejoignit Monna dans la pièce central. Elle fouillait un peut partout dans les tiroirs avant de me brandir fièrement un flingue
–On ne sais jamais. Me confia t'elle. Je savais qu'il en n'avait toujours un chez lui.
Je ne répondis encore une fois rien et me dirigea vers la cuisine. Certes ce n'était pas vraiment le moment mais je n'avais pas mangée depuis des lustres. Je pris un paquet de chips quand Monna me rejoignis
–Vas-y passe le paquet s'il te plaît. J'ai pas manger depuis deux jours et j'ai la dalle.
Je lui passa en silence avant de lui demander :
–Rassure moi... Ta fait de la conduite accompagnée hein ?
–Oui t'inquiète... Une fois.
Je faillit m'étrangler avec une chips.
–T'inquiète je gère. Je connais les bases et puis ces pas comme ci maintenant il y avait encore un code de la route. Essaya t'elle de me rassurer.
–Par contre on prend pas l'auto-route. elle doit être boucher. Vaux mieux passer par les routes de campagne. Me préviens t'elle.
Après avoir fini le paquet de chips et après avoir pris quelques bricoles comme un couteau suisse et autre connerie dans se genre nous partîmes peut rassurer vers la voiture.
Dedans je pris toutes mes précautions : ceinture de sécurité et mains cramponner à mon siège. Ce serait con de mourir à cause d'un accident de voiture tout en sachant que j'ai survécu à une épidémie.
Après un rapide passage chez moi pour prendre le strict minimum. -Vêtement, produit d'hygiène et nourriture, livres ...- On partis lentement mais sûrement direction Petit-Quevilly.
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Il y a énormément de fautes d'orthographes mais ces de la faute à MonnaSenan car elle a eu la flemme de corriger du coup ces elle qui faut engueuler et pas moi
Suite prévu Mardi si j'ai pas trop de boulot
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