Prologue Anonyme [7]
"Sa maison ? Elle était plutôt banale. Une maison comme il y en a tant. Elle semblait appartenir à une famille aisée mais sans plus. Tout était en bois, fait par le père. Elle était belle. J'aimais bien passer devant en bus le soir, toutes les lumières étaient allumés et on voyait l'intérieur, on pouvait s'imaginer toutes sortes d'histoires. Non vraiment sa maison n'avait rien d'extraordinaire. Une maison comme les autres avec une famille comme les autres. Qui renfermait des joies, des peurs, des disputes et toutes sortes de secrets. Je vous l'accorde il n'y avait plus beaucoup de joie depuis que le père était mort, un accident de voiture comme les autres, surtout qu'on racontait que le beau-père n'était pas quelqu'un de très gentil. Mais après tout combien de maison renferme ce genre de choses. Comme la plupart des maisons elle avait son histoire. Celle-ci était assez vieille, en pierre, une ancienne école, vos grands-parents la fréquentaient sûrement. Elle avait un grand salon, vers la fin on y voyait souvent les parents se disputer. Je n'aimais plus passer devant la maison, après tout j'étais proche d'eux, ça me rendait triste de les voir se déchirés. Les enfants ? La plus grande était partie depuis 7 mois quand s'est arrivé. Elle était partie faire ses études, près de Bordeaux il me semble. Elle leurs manquaient beaucoup, c'était la plus sage, elle arrivait toujours à rétablir le calme dans la maison. La moyenne était une adolescente comme les autres, souvent, si ce n'est toujours, dans sa chambre. On entendait sa musique dans tout le village, parfois même on l'entendait chanter, Ah! qu'est-ce qu'on riait dans ces moments là. Bien-sûr on l'entendait plus après. Parfois on l'entendait hurler de rage. Mais la plupart du temps sa lumière était éteinte, ces moments étaient redoutables, on savait très bien qu'elle avait ressorti sa vieille lame. Mais qu'est-ce qu'on pouvait y faire, c'est pas comme si personne ne le faisait. Tout le monde passe par une période noire au lycée. C'était pas si grave. Le plus jeune devait avoir 6ans, il était mignon, une vraie pile électrique. Je le gardais quand sa mère travaillais, je l'aidais à faire ses devoirs, il était brillant. Lui n'a jamais perdu le sourire. Mais la vie a été bien cruelle avec cette maison banale, dans laquelle on ne voulait plus aller. Mais bon, c'est de l'histoire ancienne, des rumeurs de village, comme partout."
Cette auteure aimerait avoir des avis sur son début d'histoire dans le but de le publier après sur son compte perso.
N'hésitez pas à lui donner des conseils et votre avis!
À vos claviers!
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