Partie.11

Hi! J'espère que vous allez bien?

Plus de 600 commentaires sur le dernier chapitre c'est complètement fou merci infiniment!

J'espère que cette partie vous plaira!

Attention, la dernière partie de l'OS est inspiré d'un événement qui s'est réellement passé dans mon quartier Dimanche...Il fallait qu'il passe dans cette histoire.

...

PARTIE.11

-« On dirait qu'il a fait de la chirurgie. » Je grimace en regardant le petit Jésus derrière la fenêtre.

Il ont tentés de recoller comme ils pouvaient la moitié de son visage sauf que, maintenant, plus rien n'est uniforme sur son visage.

-« La faute à qui? » Demande Harry depuis le lit.

-« A Sartre, évidemment. » Je réponds, me retirant de toutes responsabilités.

J'entends Harry rire derrière moi et je souris avant de quitter la fenêtre pour le rejoindre sur le lit. Il a la tête plongé dans les exercices de français qu'il est en train de terminer. Enfin, mes exercices de français à la base.

-« Je culpabilise un peu de te voir faire ma punition. » J'avoue.

-« Alors tourne la tête. » Il me répond sans me regarder.

Je lève les yeux au ciel, un sourire amusé toujours présent sur mes lèvres. C'est plus fort que moi. Plus le temps passe ici avec Harry, plus je craque face à ses simples réparties, ses simples regards, ses sourires..

-« Plus sérieusement. » Il rit en tournant la tête vers moi. « Ça me dérange pas. En plus ils sont vraiment faciles les exercices que donnent monsieur Corden.

-Euh...Ouais...Facile. »

Je ris nerveusement en pensant à mon petit six de moyenne en français avec monsieur Corden.

-« Mais le français est quand même une langue super chiante à apprendre. » Je reprends. « On dirait ils avaient la flemme d'inventer de nouveau son alors ils ont mit le même pour quarante mille mots! Genre, verre, ver, vert. Ou thon, ton, tonton, tond...

-Si mon tonton tond ton tonton, ton tonton est tondu par mon tonton.

-Euh, ouais, à tes souhaits.

-Si six scies scient six cyprès, six cent scies scient six cent cyprès.

-Ouais ouais, j'allais justement te le dire. » Je dis, complètement paumé.

Harry secoue la tête en riant avant de me répondre:

-« Le français n'est pas une langue facile à apprendre, je suis d'accord avec toi. Je ne le maitriserai pas aussi bien sans mon beau-père. »

En même temps qu'il aborde le sujet de son beau-père, le sourire amusé d'Harry s'efface. Lorsque j'ai appris que son beau-père était décédé, nous n'étions pas encore aussi proches l'un de l'autre. Je n'ai osé lui dire qu'un, je suis désolé..

-« Est-ce que tu peux me parler de ta famille? » Je demande soudainement mais sérieusement. « Enfin, sauf si c'est trop indiscret.. »

Harry sourit, comme touché par ma question, puis passe doucement son bras autour de mes épaules. Je lui souris en me laissant tomber contre lui, gardant ma tête levée pour ne pas lâcher son regard en même temps qu'il me raconte:

-« Mes parents ont divorcés peu de temps après ma naissance. Je crois que j'avais un an lorsque c'est arrivé. Ils avaient donc la garde partagé de ma grand soeur et moi. Ma grande soeur s'appelle Gemma et a trois ans de plus que moi. Mon beau-père est arrivé lorsque j'avais trois ans et ma soeur six. Il a tout de suite été adorable avec nous. Je l'ai toujours vu comme un second père. Il était français mais s'installait tout juste en Angleterre. C'est drôle parce qu'ils nous a apprit le français autant qu'on lui a apprit l'anglais finalement. »

Un sourire nostalgique naît sur les lèvres d'Harry et, sans vraiment réfléchir, je prends sa main dans la mienne pour la caresser tendrement. Comme pour lui montrer que je suis là.

Enfin, vu les conneries que je fais au quotidien, je crois qu'il sait très bien que je suis là.

-« Puis.. » Il reprend plus doucement. « Il est tombé malade et est décédé il y a peu de temps.. Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal entre perdre mon second père ou voir ma mère perdre celui qu'elle aimait. »

Je me pince les lèvres et pose tendrement ma main sur la joue d'Harry pour la caresser du bout des doigts. Il sourit tristement à mon geste puis se reprend en me demandant:

-« Et toi alors? Parle moi de ta famille aussi. Tu m'as dit que c'était le plus important à tes yeux.

-Oh ça oui. » Je ris doucement. « Je suis le grand-frère d'une grande fratrie. J'ai cinq petites soeurs et un petit frère, dont deux paires de jumeaux. »

Harry écarquille les yeux, ce qui me fait rire.

-« Ouais je sais. J'ai une vraie équipe de foot. Quand je m'adresse à eux je les appelle les scouts. »

Cette fois c'est à Harry d'éclater de rire, me resserrant contre lui sans même s'en rendre compte. Et, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens plus léger que jamais là maintenant. Je me sens réellement écouté. Ça fait du bien de parler à quelqu'un de ce qui nous tient à coeur en se sentant sincèrement écouté.

-« Mais on a pas tous le même père. » J'avoue. « Mon père s'est barré avant ma naissance. Ma mère m'a eu seule. Puis, elle a rencontré Mark, mon premier beau-père. C'est un homme extraordinaire qui m'a élevé comme son fils. Qui m'a donné l'amour d'un père. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris son nom de famille à lui, Tomlinson. Mark et ma mère ont eu mes quatre premières petites soeurs avant de se séparer. Puis ma mère a rencontré Dan et ils ont eu des faux jumeaux qui ont trois ans maintenant.

-Oh..wow.

-Sacré famille recomposée pas vrai? » Je ris doucement. « Mais je ne l'échangerai pour rien au monde. Ma fratrie est ce que j'ai de plus chère. Et j'avoue qu'ils commencent à sérieusement me manquer. Même si être confiné avec toi n'est pas une torture.

-Pas une torture? » Répète Harry en tournant ma tête vers lui.

-Et peut-être un plaisir. » Je murmure en glissant mon regard sur ses lèvres.

-« Juste peut-être?

-Je sais pas. Convainc moi? »

Harry sourit doucement en se mordant la lèvre, faisant ainsi naître deux petites fossettes qui, elles aussi, me font complètement craquer. Puis, lentement, il dépose ses lèvres sur les miennes en même temps qu'il pose sa main sur ma joue. C'est doux, c'est tendre, et je sens mon corps se réchauffer doucement en même temps que je peux sentir mon coeur s'emballer.

Harry a de plus en plus d'effet sur moi.

Je souris doucement à travers notre baiser avant de l'approfondir. Sans vraiment réfléchir, je glisse sur les jambes d'Harry afin d'être assis à califourchon sur lui. Ses bras glissent doucement autour de ma taille pour me serrer contre lui en même temps que mes mains glissent sur ses joues.

Une douce tension naît dans la chambre. Une tension agréable mais qui m'effraie légèrement. Alors, lentement, je lâche ses lèvres et Harry me regarde sans comprendre, les joues aussi rouges que ses lèvres.

J'ai l'impression de le trouver encore plus beau chaque jour.

-« Ça ne va pas? » Il murmure.

-« Hm, si si. » Je le rassure. « C'est juste que...rah...Comment dire ça sans que ça soit gênant.

-Tu sais Louis, tu finis toujours pas faire quelque chose de gênant lorsque tu paniques donc...

-Hey! » Je me vexe. « Je vois pas de quoi tu parles.

-Oh bah je peux très bien te rafraîchir la mémoire. Tu veux que je commence par quoi? Jésus avec des bottines? J'avoue que c'est ma partie préférée!

-Harry.. » Je marmonne honteusement avant de faire retomber ma tête dans son cou.

Il rit doucement à ma réaction puis passe une main dans mon dos, la faisant glisser jusqu'à ma nuque qu'il caresse tendrement.

-« Dis-moi juste ce qu'il se passe, gênant ou pas.

-Je veux pas faire l'amour avec toi. » Je lâche rapidement en me redressant.

Harry fronce les sourcils.

-« Enfin, non, c'est pas ce que je veux dire! » Je me reprend en ouvrant grand les yeux. « Crois-pas que je veuille pas faire l'amour avec toi mais je veux dire je me sens pas prêt à faire l'amour tout court et.. Ce serait allé trop vite, non? Enfin, il y a toujours des variantes avant de faire l'amour, communément appelées préliminaires mais..Putain pourquoi je me prends pour un sexologue. Ok c'est gênant. Puis rien me dit que toi tu avais ces pensées mais.. Putain. »

Je soupire en me frottant les fronts.

-« J'ai paniqué, pas vrai..? » Je souffle en relevant la tête vers Harry.

-« A peine. » Il pouffe.

Je lui tape doucement l'épaule et il rit avant de rattraper mon poing pour venir lier ses doigts aux miens.

-« Mais j'ai compris ce que tu voulais dire. Je commence à comprendre le Louis qui panique, une langue encore plus compliquée que le français.

-Au moins j'ai pas quarante tonton ou je sais pas quoi... »

Harry pouffe alors que je finis pas me détendre lorsqu'il reprend:

-« Plus sérieusement, Louis. Même si, je dois l'avouer, j'aime ce qu'il se passe entre nous, la façon dont ça évolue, je ne me sens pas prêt non plus. Enfin, comme tu le sais, je n'ai pas plus d'expériences que toi. Ça me fait un peu peur. Puis, je me dis que s'il doit.. se passer des choses avec...des variantes...Et bien ça se fera naturellement..? Et si on le veut tous les deux à ce moment-là.

-Pourquoi toi tu arrives à le dire sans paniquer? »

On rit doucement tous les deux mais je dois avouer qu'une vague de soulagement me traverse. Harry a eu les mots qu'il fallait. Mais surtout, il pense exactement comme moi.

Par contre ça n'arrange rien au fait que je craque encore plus..

-« Merci. » Je murmure finalement.

Harry me sourit doucement puis nous fait retomber allongés sur le lit, toujours collés l'un à l'autre. Je le serre contre moi, juste parce que j'en ai envie, et mon ventre se retourne en entendant un rire s'échapper de ses lèvres en même temps que je dépose plusieurs baisers papillons dans son cou.

-« Sinon, tu veux une bonne nouvelle? » Il me demande en prenant son téléphone.

-Quoi?

-J'ai pris un abonnement Disney+ !

-Ah... Et c'est censé être une bonne nouvelle? » Je demande.

Harry fronce les sourcils et s'écarte soudainement de moi comme si je lui avais planté un couteau dans le dos.

-« Attends, me dis pas que tu n'aimes pas les Disney...

-J'aime pas les Disney.

-Oh mon dieu.. » Il souffle en posant une main sur son coeur.

-« Et c'est moi qui suis dramatique? » Je ris. « Ça me met super mal à l'aise les Disney. J'aime pas. C'est sombre.

-SOMBRE?! » S'exclame Harry. « Mais c'est un univers magique!

-Euh dois-je te rappeler la destin de la mère de Bambi? Ou celle de Mufasa?

-Non. Me parle surtout pas de la mort de Mufasa. Je suis en deuil depuis mes six ans.

-Voilà! Parce que c'est SOMBRE! Tu sais que les enfants qui sont dans le pays imaginaire de Peter Pan là, bah s'ils grandissent pas c'est parce qu'ils sont morts! Et dans le conte original de Pinocchio par Carlo Collodi Pinocchio termine PENDU en place publique pour avoir trop menti. Puis je te parle pas de la petit Sirène qui se suicide dans le conte original par Christian Andersen. Dans le bossu de Notre-Dame par Victor Hugo Esmeralda est accusée à tort de meurtre et est...pendue! Wow quel univers MAGIQUE, Harry! Je peux aussi te raconter la vraie histoire de Rox et Rooky si tu veux.. »

Mais je m'arrête de parler en voyant Harry complètement figé et me regardant avec un air presque terrorisé.

-« Louis...Tu viens de détruire mon enfance.

-Du coup, pour Rox et Rooky..

-N'en dit pas PLUS! » Me coupe Harry en posant ses mains contre mes lèvres.

Oh j'aurais bien voulu lui dire aussi que dans la version de Charles Perrault pour Cendrillon la belle mère ordonne aux demies soeurs de cendrillon de se couper les orteils pour pouvoir entrer dans la pantoufle de verre..

Mais je pense que je vais m'abstenir.

Harry me lâche enfin pour se rallonger et attraper rapidement son téléphone.

-« Qu'est-ce que tu fais? » Je demande en essayant de cacher mon amusement.

-« Je vais sur Netflix. C'est bien Netflix. »

J'éclate de rire sans pouvoir m'en empêcher et Harry me tend son majeur sans quitter l'écran des yeux. Je finis par glisser à ses côtés, me collant à lui sans lui demander son avis.

-« Désolé. » Je murmure contre sa joue que j'embrasse.

-« Je sais que tu n'ai pas désolé.

-C'est vrai. » Je pouffe. « Tu commences à me connaitre. J'espère que tu ne le regrettera pas. »

Harry sourit doucement en levant les yeux au ciel avant de tourner la tête vers moi.

-« C'est justement ça le pire. C'est que tu pourrais être le mec le plus chieur de cette terre que je ne le regretterai pas.

-J'arrive pas à savoir si je dois bien le prendre ou non.

-Prends le juste comme une façon de dire que tu me rends un peu trop accro à toi.

-Oh.. » Je souris en sentant mes joues rougir. « Et bien dans ce cas.. Toi comprends que tu en a pas fini avec moi. »

Mais à nos sourires, je comprends qu'aucun de nous ne veut voir ce qu'il se passe entre nous prendre fin un jour.

Harry et moi sommes allongés sur le lit, tous les deux à moitié endormi devant une série lorsqu'on entend soudainement du bruit derrière la fenêtre.

-« C'est quoi? » Demande Harry en tournant la tête.

-« Je sais pas. Demande au petit-Jésus. » Je réponds en haussant les épaules.

Sauf qu'on entend soudainement une femme gueuler et, cette fois, ça attire aussi mon attention. Harry et moi nous regardons sans comprendre avant de rapidement rejoindre la fenêtre. Deux vraies commères.

Harry ouvre rapidement la fenêtre et nous baissons la tête pour voir une femme avec sa voiture arrêter en train de s'engueuler avec un groupe de jeunes.

-« Vous avez faillit nous écraser! » Gueulent les jeunes. « Vous rouliez trop vite!

-« Traduction? » Je demande à Harry.

-« Apparement elle roulait vite et a failli les écraser et ils sont pas contents.

-Qu'est-ce qu'il se passe? » Arrive un homme en sortant d'une maison à côté. « C'est ma cousine, il y a un problème?

-Lui c'est le cousin de la femme. » M'explique Harry.

-« Attends, je vais chercher les gâteaux! » Je m'exclame en souriant.

Harry fronce les sourcils en tournant la tête vers moi.

-« Me regarde pas! » Je lui dit. « Faut que tu suives pour m'expliquer après ce que j'ai raté!

-Mais on est pas devant une série là, Louis! Imagine ils se tapent dessus!

-De l'action? » Je relève. « J'adore! »

Harry souffle, désespéré, alors que je sautille de nouveau jusqu'à la fenêtre avec mes petits gâteaux.

-« Je vous nique tous! » Gueule la femme aux jeunes. « Je vais vous défoncer! »

J'ai pas besoins de traduction lorsque je vois la femme s'approcher des jeunes, le poing en l'air.

-« Arrêtes! » La stoppe son cousin en la tirant en arrière.

-« Arrêtes! Tu me fais mal! » Gueule la femme.

-« Ah, nouveaux personnages. » Je remarque en voyant trois hommes sortir des apparentement avec leurs masques.

On dirait The Walking Dead version corona.

-« Hey! Vous n'avez pas à frapper une femme! Vous n'avez pas honte! » Gueule un homme avant de.. soudainement envoyer son poing dans la mâchoire du cousin.

-« Oh putain. » Souffle Harry en grimaçant. « Les hommes qui viennent de débarquer croient que la femme se fait attaquer par les jeunes et son cousin.

-Ce quiproquo de fou! » Je ris.

Harry fronce les sourcils en tournant la tête vers moi. Je lui souris aussi en lui tendant le paquet:

-« Gâteaux? » Je propose.

-« Comment tu arrives à manger alors que.. »

Harry est coupé par des engueulades venant du quartier.

-« Ah! Ça reprend! » Je remarque.

Sauf que je perds mon sourire quand la femme, fou de rage, lever soudainement son haut pour montrer ses seins avant de...soulever sa jupe.

J'ouvre grand la bouche, faisant tomber mon gâteau.

Harry est dans le même état que moi.

-« Là..Pas besoins de traduction. » Je souffle.

-« Je nique la société! Je nique le confinement! Je vous nique tous! » Cri la femme.

Elle commence à vouloir se déshabiller, commençant à baisser ses sous-vêtement et je tourne violemment la tête.

-« Je veux pas voir pour la première fois un sexe comme ça. » Je souffle.

-« Je crois qu'elle a bu. » Dit Harry, complètement sous le choc. « C'est bon tu peux regarder elle s'est rhabillée. Et il y a des gendarmes qui arrivent au bout de la rue.

-Mais le confinement les rendent complètement zinzins! » Je dis en regardant à nouveau.

-« Je croyais que tu aimais l'action?

-L'action avec des gens habillés! » Je le reprends. « Puis il est passé où mon gâteau du coup?

-Hey enfoiré! C'est toi qui m'a craché dessus?! »

Harry ouvre grand les yeux alors que je ne comprends pas ce que gueule le français.

Mais encore une fois, pas besoins de traduction lorsque Harry et moi baissons la tête et..

Voyons mon petit gâteau dans les cheveux du français sous la fenêtre.

-« Euh... » Je bégaie face à son regard noir. « No comprendo le français! »

Puis je ferme violemment la fenêtre.

Et, putain, même Jésus botoxé semble se foutre de moi.

...

J'espère que cette partie vous aura plu?

Oui oui...Il y a bien une femme qui s'est mise toute nue dans mon quartier après un quiproquo qui a provoqué une bagarre générale et l'arrivée des gendarmes..

En tout cas on se retrouve très vite pour la suite!

Prenez soins de vous!❤️

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