08
Zain avait une cigarette au bec. La nicotine s'impégnait dans cellules, s'infiltrait dans les pores de sa peau, tandis qu'il laissait le cylindre se consumé avant de tiré une latte. La fumée entra dans sa bouche, il l'a garda quelque temps, avant de le rejeter dans l'air, ayant goûé à l'ârome du tabac, de la nicotine. Il ferma les yeux tandis que la fumée s'échappait de sa bouche, laissant une empreinte dans l'air. La volute blanche disparue rapidement mais laissait derrière une odeur, peu supportable pour tout le monde, derrière elle. L'anglo-pakistanais aimait cette doer, étant imprégné en lui, étant en lui.
Zain aimait fumé. Ce n'était pas comme beaucoup de personnes sur cette planète qui le faisait parce qu'ils trouvaient cela stylé ou encore pour moins de personnes, parce qu'ils en avaient besoin. Il en avait envie, personne ne lui avait jamais proposé de cigarette, il n'en avait jamais volé à papa ou maman en cachette. Il fumait parce qu'il en avait envie, que cela l'occupait et l'aidait aussi à se détruire. Ce n'était pas non plus une passion, mais juste quelque chose qui lui permettait de se détruire en le faisant se sentir vivant et libre. Il en était adique.
Zain inspirait une nouvelle bouffée de nicotine, avant de retirer la cigarette d'entre ces lèvres rosées, charnues et abîmées par le froid, pour taper dessus et laisser ainsi quelques compos noirs tomber de cigarette. Il raporta encore le cylindre bourré de tabac jusqu'à ses lèvres qui commençaient à gercés. Il s'en foutait dans quel état celle-ci pouvait bien être, cela ne le dérangeait pas énormément, il faisait bien sans. Il n'inspira pas tout de suite, mais laissa le cylindre se consumé un peu. Il aimait voir le cylindre perdre peu à peu de sa taille, comme si la feu était plus forte que lui.
Zain inspira à nouveau avant de relâcher, presque immédiatement une volute de fumée nicotinisée dans l'air, et en retirant le cylindre de sa bouche pour pouvoir bien évacuer le tout. Il tapa encore sur le bout du cylindre pour faire tomber les cendres. Il remarqua alors que le cylindre était presque entièrement consumé. Il s'en foutait. Il s'en foutait de tout, dans tous les sens, de toutes les manières possibles, qu'importe leur importance ou pseudo-importance. Il s'enbattait complètement les couilles. Il en avait assez de livrer une guerre contre le vide, contre rien de réel. Il voulait que cela cesse.
Zain ne supportait plus de se battre contre le vide, le rien qui constitue ce monde et qui le constitue par la même occasion. Il voulait en finir avec tout cela, mais il était bien trop concerner que pour se laisser ainsi, que pour arrêter cette lutte, que pour y mettre fin. Il c'était battut bien trop longtemps que pour pouvoir laisser tout cela ainsi. Il devait finir la bataille, sinon cela n'allait pas aller. Il n'avait pas envie de la finir, il voulait faire autre chose que cette guerre, mais il devait se concenter de cela.
Zain inspira une latte de nicotine avant de jeter son mégot sur le sol humide et d'écraser le cylindre avec la pointe de son pied. Il reprit sa marche, s'étant arrêter quelques instants pour fumer une clope. Il concentra son attention sur la circulation autour de lui. Quelques rares automobiles passaient à côté de lui, sans lui prêter vraiment d'attention. Qaund le jeune homme voyait la fumée s'échappée du pot d'échappement de la voiture, il avait envie de se grllé une nouvelle clope, mais il se retenait, pour ne pas vder son paquet trop rapidement. Il voulait qu'il dure encore un peu.
Zain ne savait pas que c'était en passant toutes ces nuits dans les rues froide de la ville, à se balader et se détruire, qu'il grillait plus de cigarettes que s'il était chez lui, au chaud. Il n'avait jamais remarquer cela et n'était pas vraiment de le faire, en connaissance de cause et le connaissant lui aussi. Il ne savait pas où il se dirigeait, il voulait se convaincre qu'il connaissait la ville par coeur, dans ses moindres recoins, mais ce n'était pas le cas. Ce ne sera sûrement jamais le cas, avec sa mémoire défaillante qui glisse dans le vent brumeux.
Zain inspira profondément, trouvant qu'il manque d'oxygène d'un seul coup. Il tentait de se battre contre son envie -et addicton- de se griller une bonne petite clope, là maintenant sans plus attendre. Il ne voulait pas succomber à ce désir cupide. Il savait que ce désir n'en valait sûrement pas la peine, n'était sûrement pas bon et ne le menerait à rien, mais il voulait pourtant l'exaucer. Il avait envie de se taper sur les doigts pour ne pas se fair avoir par son envie. Il avait envie de lancer son paquet en dessous d'une voiture.
Zain ne fit rien, il garda bien ses mains dans les poches avant de son jean, tortillant ses doigts entre eux pour être sûr qu'aucun ne fera ce qu'il ne voulait pas faire. Il vouait être sûr qu'aucune partie de son corps ne répondra à l'appel que le lui lançait son cerveau et les désirs venant des parties les plus profondes de ses entrailles. Il n'avait pas envie de se faire avoir, se faire berner, il connaissait trop cette sensation que pour vouloir la connaître à nouveau, que pour a ressentir encore une fois. Il ne voulait plus d'elle.
Zain avait en lui la sensation de dégoût face à ce que pouvait bien faire ressentir le sentiment d'être trahit, berné, de s'être fait avoir, d'avoir été le cocu de l'histoire. Il disait l'avoir déjà trop connu dans son passé que pour la connaître dans le présent Qu'importe quand il l'avait sentit pour la première fois et pour la dernière fois, il ne voulait plus la connaître du tout, il aurai aimé ne jamais la connaître. Pour lui, cette sensation était partie en même temps qu'il avait laisser sa belle vie bien rangée derrière lui. Il avait fait un doigt d'honneur à tout en quittant sa vie, il en avait conscience, mais de ça aussi, il s'en foutait. Plus rien ne comptait réellement à ses yeux, même pas son envie de se détruire avant de mourir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top