07
Zain avait arrêter de se prendre le vent de la figure. Il avait décreté qu'il en avait assez prit sur la face. Mais pourtant, le vent soufflait toujours et venait vers lui. Il se prenait encore le vent dans le visage, faisant volé ses cheveux un peu longs vers l'arrière. Il avait ainsi la vue libre, mais le vent froid l'embêtait grandement. Il évitait se trop y porter d'attention, mais il n'en pouvait rien, le vent était là et il devait faire avec. Pour une fois qu'il ne voulait pas du vent, il devait le supporter. Il savait qu'il exagérait tout.
Zain comptait sur les doigts de sa main toutes les fois où le monde avait été avec le lui. Il avait du mal à se souvenir de la dernière fois, sûrement parce qu'il était tout petit. Mais s'il portait plus de bonnes attentions et de bonnes pensées au monde, peut-être qu'il sera plus clément avec lui. Le monde est comme un humain, si tu ne veux pas qu'il te cause de problème, il vaut mieux avec lui que contre lui. Le jeune homme ne l'avait pas encore très bien comprit et essayer de comprendre ne lu effleurait même pas l'esprit.
Zain se comptait de mettre ses mains dans les poches avant de son skinny jean noir troué au niveau des genoux. C'était dans ses moments-là qu'il regrettait son amour pour les pantalons troués, ce qui faisait qu'il n'y avait qu'un seul pantalon dans sa garde-robe qui ne contenait pas de trous mais que celui-ci était à la machine. C'était dans ces moments-là quil regrettait d'être lui-même, d'être ainsi fait et conçu. Il avait du mal à se rappeler depuis quand il aime les pantalons à trous. Il ne c'était jamais rendu compte du désavantage que cela représentait qu'à partir de maintenant.
Zain avait une soudaine envie de crier. Cela ne lui était jamais arriver auparavant, cela lui paraissait si chimique, pas naturel. Il s'en volait d'avoir un désir pareil, si inhabituel et si confus en lui. Cela ne lui était sûrement jamais arriver, cela lui donnait presque envie de vomir. Il sentait un pincement dans son coeur, quand il commençait à se détester un peu plus, encore une fois, comme si la haine qu'il ne se portait n'était pas déjà assez grande. Il s'en voulait d'avoir autant de mal à contrôler et prendre le dessus sur ce désir qui paraît venir de loin.
Zain aurait bien voulu contrôler son désir, mais celui-ci, qui venait du plus profond de son être avait prit le dessus et donc, gagné la bataille. Il avait bien lutté, mais les désirs sont souvent plus fort que la raison. Il cria à plein poumon, dans un coin à l'écart des maisons d'habitations, mais plutôt près des usines et entreprises délabrés. Il s'en foutait s'il y avait un gang qui faisait des choses illégales dans le coin, tout ce qu'il voulait c'était crier et il l'avait. Maintenant, il avait l'esprit un peu plus au calme qu'il ne l'avait été auparavant.
Zain sentait son coeur battre à des kilomètres à l'heure dans sa poitrine, comme s'il était en manque d'une chose dont il en ignorait l'existance. Il se demandait ce que son coeur avait bien à battre ainsi. Ce n'était pas vraiment normal, lui qui souffre de chute de tension, qui a un coeur qui bat un pu trop bas contrairement au reste de la population. L'anglo-pakistanais aimait son coeur et le problème qu'il avait, parce que cela lui rapelait qu'il n'était pas dans la globalité des personnes qui peuplent ce monde, qu'il était différent de tout le monde, qu'il était unique.
Zain se demandait encore et toujours pourquoi son coeur ne c'était pas encore calmer alors que le temps continuait à défiler que le nombre de minutes où son coeur bat vite ne fait qu'avancer. Il se demandait ce qui pouvait bien mettre son coeur dans cet état. Il ne savait pas que c'était, mais il ne voulait déjà à cette chose de faire battre son coeur comme chaqu humain à le coeur qui bat. Il voulait savoir qu'elle était cette raison pour la détruire et retrouver sa différence avec le reste du monde, des humain qui vivent dans ce monde.
Zain ne voulait pas être comme tout le monde, être juger identique à tous ces hypocrites. Il voulait être lui-même, être quelqu'un à lui tout seul, n'avoir personne qui lui ressemble. Il n'avait pas envie que quelqu'un ne lui ressemble ou qu'il ressemble à quelqu'un. Déjà tout petit, il ne supportait pas quand on lui disait qu'il faisait penser à telle ou telle personne qu'importe qui pouvit bien être cette soit-disante personne. Il ne voulait pas qu'on le compare à quelqu'un, pourtant dans le siècle auquel nous sommes, nous ne faisons que des comparaisons, des stastiques, des recherches, des copies, des ressemblances.
Zain voulait être un modèle unique, mais il y a toujours une personne qui ressemble à une autre sur cette Terre, il y a bien quelqu'un qui à une part de notre personnalité en commun et une autre personne -ou la même- la même physique. Il est rare de croiser cette personne, mais pourtant elle existe. Il avait déjà croisé son double physiquement et il avait juste eu envie de défigurer cette personne pour ne plus qu'elle lui ressemble, ou en tout cas à ne caricature de lui. Il voulait être seul au monde à être ainsi, à détester le monde.
Zain n'était pas le seul à détester le monde, il le savait, mais il voulait être le seul à livrer une guerre contre celui-ci, être le seul qui compte pour le monde, le seul à le haïr, le seul à le détester autant. Il e sait pas si quelqu'un haït plus le monde que lui, mais s'il le savait, il irait se faire haïr par cette personne pour qu'elle lui accorde toute sa haine à lui et non au monde, comme àa il sera celui qui comptera pour le monde, celui que le monde désirera détruite. Il voulait être le seul que le monde puisse détester, puisse haïr, puisse vouloir détruire. Il voulait être le seul.
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