05

Zain était assit sur un banc, la lumière d'un réverbère sur son visage, qui le gênait fortement. Mais il ne voulait pas bouger, il voulait faire avec. Il voulait se faire péter un câble, parce qu'il en avait assez de ne pas avoir de réelles raisons de se plaindre, que c'était des que l'on pouvait toujours contourner ou en trouver une solution immédiate. Il voulait que pour une fois avoir une raison valable de se plaindre et le fait que ce réverbère soit presque au dessus de sa tête paraissait une bonne raison, d'après son cerveau encore sous l'inffluence de la drogue.

Zain pourrait très bien se lever et ainsi, changer de banc et de lampadaire, mais il voulait jouer avec ses propres nerfs, se pousser à bout pour avoir une raison de tout casse. Il fonctionnait ainsi, il voulait se mettre à bout. Ce n'était sûrement pas la bonne solution, mais c'était celle qui lui avait parut la plus juste et qui lui plaisait le plus. Il ne voulait pas que cela soit utiliser contre lui-même, et celle-ci présentait le plus d'avantage. Il ne fallait pas être un génie pour le comprendre quand il parle, mais sûrement l'être pour le comprendre psychologiquement.

Zain aurait pu avoir la vie devant lui, avec l'un de plus beaux avenir déjà tout tracé pour lui, mais il en avait décider autrement. Il préférait se gâcher, se casser plutôt que se réparer ce qui a bien pu se briser en lui. Il ne voulait pas allez mieux, c'était contre sa nature, interdit dans ses gênes. Pour lui, quand on est brisé, il n'y a pas de moyen de se réparer parce que c'est déjà trop tard. Mais il n'est jamais trop tard et il y a toujours une solution qui peut savéré être meilleure que la mort.

Zain était un carnivore. Il aimait manger de la viandes, mais surtout la sienne. Il se bouffait lui-même avec ces pensées maussades, dépressives, suicidaires, sans queue ni tête, sans âmes, brisées. Il se tuait lui-même avec sa nicotine, son cannabis, son alcool et ses virée noctures dans les rues malgré le temps qui commençait à se refroidir avec l'approche de l'hiver. Il était un peu con, mais surtout très fou. Il ne comprenait pas vraiment qu'il se détruisait que le monde ne le faisait et ne l'avait déjà fait. Il ne s'en rendait pas et remettait la faute sur les autres.

Zain ne savait que le futur l'attendait, les bras ouverts et prêt à lui offrir une meilleure vie et un meilleur état psychologique. Il ne le voyait pas, étant complètement aveuglé par sa propre douleur, par sa façon de tout exagérer, de faire croire à lui-même qu'il est irrécupérable. L'anglo-pakistanais est récupérable, comme tout le monde. Il n'est jamais trop tard, mais cela, il ne veut pas le comprendre ni même l'entendre. Ce n'est pas ce qu'il veut entendre, ce qu'il désire que ces tympans entendent. Il veut qu'on lui dise qu'il n'a qu'à crever, pour avoir une raison de se casser.

Zain aimerait tellement que plus rien ne le retienne mais ces virées noctures, ses joins, son cannabis, sa nicotine, sa drogue, son alcool, son addiction, sa froideur. Toutes ces choses qui le détruise lui donne envie de rester un peu plus longtemps, de continuer à vivre parce que tant qu'elles le retiennent, c'est qu'il ne sait pas encore totalement détruit. Du moins c'est ce qu'il pensait savoir, alors il y croyait dur comme fer. Personne ne pourrait le contredire sans que l'anglo-pakistanais ne se révolte, ni mette son mot et son grain de sel, ne tente de se défendre, de se convaincre.

Zain n'aimait pas mentir habituellement, ce n'était pas dans sa nature, ce n'était pas ainsi qu'on l'avait éduquer, qu'on l'avait instruit. Pourtant, il mentait au monde, aux personnes de ce monde mais principalement à lui-même. Il se mentait tout le temps, ne voulant même pas écouter ce que son subconscient pourrait bien lui dire sur sa conssomation sur les crasses qu'il fume, boit, snifle, inspire et expire. Il ne veut pas écouter ce que son corps a à lui dire, mais ce que son esprit essaye de lui faire comprendre. Il ne s'écoute même plus. Il se fout des vents à lui-même.

Zain avait dans la prunelle de ses yeux, la brillance qui prouvait qu'il n'était pas encore totalement clair avec lui-même et ses idées, que le cannabis avait encore une influence sur son corps, qu'il n'avait pas encore tout évacuer. De toute manière, à peine il aura sentit que son corps avait tout élimine de la crasse, qu'il en reprendra. Il était ainsi, à peine son corps s'en remettait qu'il recommençait ses conneries. Il ne voulait pas s'arrêter, ou sinon, il arrêtera de se détruire et c'était interdit d'après lui. Il était têtu comme une mule, alors quand il avait une idée en tête, il l'exaucait.

Zain ne savait pas vraiment pourquoi il faisait tout cela, pourquoi il en était arriver à et comment aussi. Il avait oublié le pourquoi du comment et le comment du pourquoi. Il ne voulait pas se poser plus de question sur ce qui le détruisait réellement, tout ce qui comptait à ses yeux était la destruction de son être. Qu'importe la manière utilisée, c'était le résultat qui comptait. Non qu'il apprécie de se détruire, mais c'est juste que c'est le but qu'il recherche. Pourtant il est déjà dans un assez mauvais état que pour rajouter encore plus de ce mal.

Zain était bien trop enfoncer que pour s'en sortir d'après lui. Il pourrait très bien se remmetre sur ses genoux, se mettre debout et remonter la pente de là où il est tombé jusqu'à là où il était arriver auparavant et pour surmonter l'obstacle glissant qui s'y trouvait. Il pourrait très bien le faire, il en a le pouvoir, l'occasion, les capacités, la force, le courage, la bravoure, mais il y a juste la flemme et le fait qu'il soit têtu qui gâche tout au tableau. Il était bien trop rigide avec lui-même que pour se laisser allez vers le bonheur, vers le bien, vers ce qui devrait le sauver. Il est bien trop surmener par son objectif que pour voir ce qu'il ya autour.


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