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Zain chancelait. Il avait sûrement bu le verre de trop, au pub du coin. Il n'était pas très résistant à l'alcool et cela pouvait se voir aux trois verres vides laissés sur le comptoir et la tête qu'il tirait, ses traits torturés. Il déambulait, ne marchant même un minimum droit. Il manquait de tomber un peu plus à chaque seconde et il savait que son état de s'amélioerait qu'au petit matin, mais le matin n'était pas encore là malgré que minuit avait sonné au clocher de l'église du village. Tout le monde dormait, ou travaillait, quelques adolescentds faisaient la fête.

Zain ne faisait pas partie de ces adolescents, ou de ces pédophiles qui passaient des nuits là-bas voulant dégôter un adolescent pubère ou pré-pubère pour assouvir ses désirs. Il ne faisait partit d'aucune de ces catégories. Pour celle dans laquelle il pouvait entré, celle des adultes, il ne convenait pas à ce qu'ils faisaient en réalité. Les adultes dormaient, faisaient des descendances, travaillaient, lisaient, regardaient la télévision ou toute autre activité différente de celle qu'il faisait. Aucun adulte ne rôdait dans les rues, un peu saoule, dans le plaisir de ne pas faire comme tout le monde, d'être différent de tout.

Zain était un cas à part et cela l'arrengeait parce qu'il n'aimait pas faire comme tout le monde. Il préférait être indépendant et unique que de faire ce que chaque être humain font normales. Le problème, c'est qu'il n'avait pas besoin de se balader dans la rue, un peu bourré, en chancelant pour être unique et différent de tout le monde, de toutes les personnes qui ne peut pas supporter. Mais de ça, il s'en foutait, il voulait le faire à sa manière et d'aucune autre façon. Il se sentait différent ainsi, pas autrement. Alors, il suivait le cour de ces propres idéaux.

Zain n'en avait rien à péter de ce que le regard d'autrui avait comme impact sur lui. Si bien que quand deux regards aux sous-entendus que les deux adolescents -un couple- le trouvait bizarre. Il avait même entendu dire la jeune flle dire à son copain qu'il avait sûrement rater sa vie, qu'il devrait travailler à l'école s'il ne voulait pas finir comme l'anglo-pakistanais. Aucun des deux adolescents ne savaient qu'il avait réussit sa vie, mais qu'il avait juste préféré la gâcher lui-même que de vivre le destin qui lui était donné, que de vivre la vie qu'il aurait du mener s'il l'avait vécu. Il n'en avait pas voulu de cette vie, alors il la laissa à quelqu'un d'autre.

Zain ne faisait même attention à l'assurance que pouvait avoir sa démarche. Il aimait tellement se montrer sur de lui, confiant en lui et en ce qu'il faisait. C'était une qualité qui lui avait valu d'avoir eu un bon travail avant qu'il ne pète un câble, mais qui avait souvent été persue comme un défaut par son entourage, proche ou lointain. Il avait connu tellement de reproche envers lui face à son assurance, sa confiance en lui, sa façon d'être. La personne qu'il était pouvait facilement être au centre des polémies, s'il le voulait mais ce n'était pas ce qu'il désirait.

Zain ne voulait pas être au centre de l'attention. Cela l'avait souvent guider durant toute sa vie, mais depuis peu, cela le gênait vraiment et l'étouffait. Il avait ainsi, péter un câble et démissionner de son boulot bien payer sans trop faire de travail sur un coup de tête. N'importe qui aurait pu faire n'importe quoi pour être comme lui, avoir son travail et sa vie, mais il n'en voulait quand même pas. Il voulait s'en débarasser, de cette image qui lui collait à la peau, de cette vie un peu trop parfaite et de son cerveau qui faisait tout à sa place.

Zain ne supportait pas la sensation d'entendre son coeur battre dans ses oreilles, d'avoir la résonance et l'écho. Il ne supportait pas cela au point de vouloir se décrocher la tête. Comme il n'est pas à jeun, clair dans ses idées, il pourrait très bien mettre son envie à éxécution. Mais il n'est pas quelqu'un qui le ferait même si c'était ce qu'il désirait le plus au monde. Il est plutôt du genre, à ne rien dire et ne rien faire, à ne se mêler de rien ou seulement de qu'il le regarde. Cela lui avait valu souvent des remarques pour manque de participation.

Zain n'était pas forcément quelqu'un de timide, ou de reservé, il n'aimait juste pas s'incruster dans des choses qui ne le regardait pas forcément, pour lui cela ne servait à rien de réfléchir à quelque chose qui ne nous regarde pas, quand on a ses propres pensées à gérer. Il était simplement une personne qui, même s'il était bavard et qu'il aimait communiquer et faire des rapprochements et liens, ne parlait pas beaucoup tout compte fait. Il préférait rester à l'écart pour se concentrer dans ses pensées qui sont, pour lui, bien plus importantes que les problèmes d'autrui.

Zain était empoisonné par son ancienne vie qui ne cessait de l'hanter et de lui rappeler qu'il n'aurait sûrement pas du la laisser tomber de cette manière, qu'il aurait du mordre sur sa chique et persister au lieu de faire comme il avait fait. Mais il en avait eu assez de cette vie bien rangée, bien construite. Il en avait eu assez de cette vie, faite comme un meuble Ikea. Il voulait bien plus que tout cela, pour lui, ce n'était pas ce qui lui convenait, ce qui lui correspondait. Ce n'était pas pour lui, malgré qu'il en avait les capacités.

Zain voulait sortir de l'image qu'on avait de lui. Il en faisait une obsession, sauf qu'il ne savait que presque tout le monde l'avait oublier et que ceux qui se souvenaient de lui regrettait amèrement sa démission et que s'ils revoyaient l'aglo-pakistanais, ils lui cracheraient sûrement à la figure, un cracha et toute la haine qu'ils ont envers lui. Il avait fait comme il paraissait bon de faire pour lui-même, pour ne pas s'oublier et se détruire. Mais cela ne sonnait pas de la même façon dans le oreilles d'autrui. Il voulait éviter de se conduire à sa perte, mais tout compte fait c'était ce qu'il avait comme fait. Qu'importe ce qu'il aurait fait, il se serait mener à sa perte.

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