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Zain c'était arrêté dans son aventure nuptiale. Il c'était assit sur le bord du troittoir et ne prononçait pas un mot mais était tout de même concentrer dans ses pensées. Il observait le paysage urbain autour de lui, et y mettait des hypothèses sur comment la race humaine pouvait ne pas prendre beaucoup de soin envers ce qu'il a l'habitude d'empreinter. Il y mettait des conclusions attives et des jugements un peu trop prononcés et rapides. Il mettait la faute sur tous les autres, alors qu'il était responsable aussi de son côté. Il n'avait pas les mains craseuse, mais elles n'étaient pas propres non plus.

Zain cracha sur son côté droit, ignorant totalement qu'il était lui-même entrain de faire ce que les autres faisaient qu'il détestait les voir faire. Il ne supportait pas quand une personne crachait sur l'asphalte et pourtant, il venait de le faire sans s'en rendre compte. Il en avait réellement rien à foutre des gestes qu'il faisait, étant trop préoccuper par ses pensées et l'avis qu'il porte sur toutes les, petites ou grandes, choses qui l'entoure, qu'elles aient ou non des grandes conséquences. Il ne prêtait pas attention au présent non plus, il était plus centrer sur les conséquences et sur l'avenir. Il s'en foutait presque du reste.

Zain avait souvent tendance à faire cela, se focaliser sur une ou plusieurs choses en même temps, et où il finit presque par s'oublier, par oublier le monde. Cela ne le dérangeait pas, même s'il s'en rendait pas toujours compte. Il partait à la dérive, suivant le cours de ses folles pensées, parfois un peu dépressive et d'autre fois totalement suicidaire. Il savait très bien que ce n'était pas en se comportant ainsi qu'il allait réussir à s'en sortir, qu'il allait s'ouvrir au monde extérieur. Il aurait bien voulu savoir ouvrir ses bras au monde extérieur, mais il ne savait pas, c'était contre-nature pour lui et pas non plus dans ses gênes.

Zain se releva, sentant ses fesses endorlies demander de bouger un peu. C'était un peu à contre-coeur qu'il fit cela, puisqu'il se devait suivre le choix de son coeur, de son âme et de sa tête, il serait rester à terre. Mais ses nerfs avaient gagner la bataille contre ses réels désirs. Il se sentait vaincu, comme souvent, il dirait presque toujours même. Il connaissait que trop bien le goût de la défaite dans sa bouche, la sensation désagréable dans l'oesophage et le retournement d'etomac qui suivait le tout. Il connaissait très bien cela que pour ne pas reconnaître imméditament.

Zain reprenait sa marche. C'était assez complexe vu la démarche qu'il avait. Il se balançait sur ses deux côtés, tel un navire donnant un mal de mer à quiconque le fixerait trop longtemps. Il avait les fesses endorlies et cela l'empêchait d'avoir une démarche correcte. De plus, on pouvait sans problème distinguer que sa démarche était nonchalente et sans réelle conviction, qu'il avait vu comme une punition le fait de se lever et de marcher. Ce n'était pas totalement faux puisque ses fesses tentaient de lui faire comprendre que c'était justifiable, tandis que son coeur criait après l'injustice et la punition.

Zain avançait lentement, faisant des gestes lents, presque inexistants. Il faisait tout au ralenti, du moins si un passant devait donner son avis que ce que l'anglo-pakistanais faisait. Mais il ne le faisait pas au ralenti, il le faisait comme il lui paraissait normal de le faire. De plus, il ne se souciait pas vraiment de l'avis des autres. Le seul avis était celui qu'il portait à lui-même, qui pouvait compter et avoir une réelle importance à ses yeux. Les autres n'étaient qu'un supplémet pour le jeune homme, qu'un petit plus dans les désaventages de la vie, qu'un truc pour faire joli.

Zain était seul dans la rue, à cette heure-ci, tout le monde était chez soi ou au travail. Alors, il n'y avait que lui pour être dehors alors qu'il pouvait très bien être chez lui, à manger ou regarder une de ces émissions barbantes qui passent tous les soirs. Il pourrait, mais jamais il ne ferait quelque chose qui paraît humain et habituel pour tout le monde. Il se juge différent de tout le monde, que pas une seule personne ne lui ressemble alors que pour lui, tout le monde se ressemble. Autrement dit, il se juge différent des autres qui sont tous identiques. Il cherches ses traces.

Zain tapait son pied sur le pavé au rythme de la musique aux notes rock qui passait dans ses oreilles grâce à ces écouteurs dont il se sépare jamais, ainsi que son téléphone qui n'aurait sûrement bientôt plus de batterie et il aurait le choix entre rester et écouter le bruit de quelques et rares automobiles qui pourraient passer par là, ou alors, rentrer chez lui pour tenter de calmer ses pensées et ainsi dormir en paix, de ne pas avoir une nuit trop agitée. Il avait deux possibilités devant lui et fera, évidemment, aucun choix.

Zain n'était pas quelqu'un qui prenait les décisions, il se comptentait de suivre les autres, tel un mouton, mais quand il le pouvait, il fuyait la masse et se créait alors son propre monde où tout le monde serait libre de faire ce qu'il voulait. De temps en temps, il se cramait à parler tout seul, mais cela ne le gênait pas quand il était seul. Il regardait fixement un lampadaire, les mains des les poches, à quelques centimètres de lui, la tête vers le ciel. Il s'abîmait les yeux à faire cela, mais il s'en foutait totalement.

Zain voyait quelques grillons et petits insectes à peine visible à l'oeil nu, s'agiter autour de la source lumineuse. Il se surprenait à vouloir devenir comme ses insectes alors, qu'habituellement, il les méprisait. Il les haïssait, les détestait pour leur obsession pour la lumière, pour l'attirance qu'ils ont envers elle. Pour lui, la lumière n'est qu'une attaction, qu'une excuse inventée de toutes pièces pour l'homme pour se sentir supérieur aux autres, pour se sentir dominant, pour se sentir être le meilleur qu'il soit. Mais pour l'anglo-pakistanais, tout cela, ne sont que des conneries, que des inventions inutiles, que des mensonges.

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