PARTIE UNE
PDV Extérieur :
Un jeune homme aux cheveux vert entra dans la voiture de sa meilleure amie en pestant.
Celle-ci, garée sur le parking de l'hôpital, elle attendait avec impatience son retour, n'ayant pas pu l'accompagner.
Ochaco : Oh, tu n'as plus tes béquilles ? Qu'est-ce qui a été dit ?
Le concerné grimaça quand sa jambe droite tapa dans la boite à gants puis il vint s'attacher.
Izuku : Roule, je vais te dire.
Côté passager, Izuku Midoriya.
Fraichement âgé de 23 ans, des indomptables cheveux bouclé noir, tirant sur le vert forêt.
De fins muscles que l'on peut aisément deviner à travers son t-shirt, montrant fièrement son métier de pompier.
Une bonne petite bouille parsemée de taches de rousseurs et de grand yeux émeraude brillant.
Et pour finir, sa taille est dans la moyenne, mesurant environ un mètre soixante-quinze.
Côté conducteur, la meilleure amie du vert, du nom d'Ochaco Uraraka.
Une jeune femme du même âge qu'Izuku, des cheveux bruns coupés dans un joli carré plongeant.
Elle possède, comme son ami, de grands yeux d'une nuance marron magnifique.
Elle ne dépasse pas le mètre soixante, mais malgré tout, elle a bon caractère quand il le faut.
Ensemble, ils ont bon cœur et une joie de vivre amusante.
Ils ne s'ennuient pas et passent de très bons moments ensemble.
Après avoir démarré pour ramener Izuku chez lui, celui-ci commença à faire le compte-rendu de son rendez-vous.
Izuku : Tu l'as bien vu, je n'ai plus de béquilles.
Ochaco : Alors c'est que tu es sur la bonne voie !
Izuku : Oui, j'ai tout suivit les traitements alors ça avance plus vite que prévue, c'est le point positif.
Ochaco : Mais ?
Izuku : Ma rotule fait encore de la merde et il faut que je marche.
Il souffla en venant poser sa tête sur la vitre.
Ochaco : Que tu marches ?
Izuku : Il faudrait que je marche une heure ou deux dans la rue, et qu'à la maison, je ne reste pas trop longtemps immobile à ne rien faire.
Il y a un peu plus de quatre mois, Izuku a eu un accident de voiture.
Il était d'astreinte chez lui ce soir-là et son bipeur avait sonné.
Il avait alors roulé un peu vite, et une voiture était arrivée en face de lui.
Les dommages n'étaient pas très graves, seulement une fracture du tibia sur la jambe droite et quelques blessures superficielles.
Durant l'opération, il avait eu l'installation d'un clou afin de stabiliser la fracture.
Un repos d'un mois et demi en étant couché et trois mois de rééducation juste après.
Grâce à ça, tout allait mieux, seulement, sa rotule avait elle aussi été touchée.
Elle se déplaçait souvent, le faisant grimacer.
Ochaco : Pendant combien de temps ?
Izuku : Jusqu'à ce que ça s'améliore.
Ochaco : Je viendrais marcher avec toi !
Izuku : Ochaco, tu en fais déjà assez comme ça.
Ochaco : Mais ça me fait plaisir, arrêtes un peu !
Il sourit doucement, toujours sa tête collée contre la vite.
Izuku : Oh, pose-moi à la pharmacie, je dois aller chercher une nouvelle attelle.
Ochaco : Bien sûr.
Elle se gara une nouvelle fois, cette fois-ci en l'accompagnant dans la pharmacie pour écouter les instructions de l'attelle si besoin.
Ils ressortirent, une boite à la main et quelques papiers.
Puis ils montèrent dans la voiture, pour rentrer chez le vert.
Et une fois à l'intérieur de la maison, ils soufflèrent face à la petite vague de fraîcheur venue à eux.
Nous étions, non seulement en pleine été, mais aussi en pleine canicule.
Ils s'installèrent sur le canapé et naturellement, ils mirent un film en route pour terminer leur après-midi.
Leur petit rituel.
Ochaco : Si on se met un film, tu vas rester immobile.
Izuku : Je bougerais ma jambe de temps en temps, ne t'inquiète pas.
Le film se passa calmement, dans le silence.
Puis vers la fin, la sonnerie du téléphone du bouclé les coupa.
Le concerné sortit son téléphone de sa poche et il sourit en voyant son interlocuteur.
Izuku : C'est Denki.
Il appuya sur le petit bouton vert et l'appel se lança.
Izuku : Allo ?
Denki : Izuku !
Izuku : À t'entendre, on dirait que ça fait six mois qu'on ne sait pas vu.
Denki : Chut ! Bon, comment tu vas ? C'était bien aujourd'hui ton rendez-vous ?
Izuku : C'est gentil de demander, oui, c'était aujourd'hui. Le médecin m'a dit...
Il se leva doucement, venant faire plusieurs tours dans le salon tout en parlant.
Denki Kaminari, le meilleur ami du vert et de la brune.
Tous trois forment un trio inséparable depuis leurs années de lycée.
Ils se suivent depuis sept ans et ne se sont jamais lâchés.
Pas un seul coup bas, toujours les poings serrés.
Denki est un homme aux cheveux blond clair et avec une mèche noir pour le fun.
Un fin visage accompagné de doux yeux jaunes et d'un sourire très amical.
Denki : Bon ça s'améliore petit à petit, c'est cool !
Izuku : Ouais, d'ici un mois ou deux, je pourrais reprendre le travail, je croise les doigts.
Denki : Donc tu dois marcher, c'est ça ?
Izuku : C'est ça, jusqu'à ce qu'il y ait une amélioration.
Denki : Eh bah justement, je t'appelais pour ça !
Le boucle se rassit sur le canapé en souriant.
Izuku : Tu sais que tu me fais peur quand tu me dis ça.
Denki : Tu sais, je t'ai déjà parlé de mon petit ami...
Izuku : Ouais, Eijiro, c'est ça ?
Denki : Oui, c'est ça, et tu sais, il est moniteur de randonnée ?
Izuku : Va direct au but.
Il l'entendit se racler la gorge.
Denki : Il organise, avec un ami à lui, une randonnée d'une semaine dans les montagnes, pas très loin. Est-ce que ça vous intéresse ?
Izuku : Une semaine, tu dis ?
Denki : Ouais, il m'a supplié de venir avec lui et m'a proposé d'inviter des amis, je sais qu'Ochaco aime la montagne et toi, tu as besoin de marcher, ça tombe à pic ?
Ochaco : J'ai entendu mon prénom, qu'est-ce qui se passe ?
Le bouclé mit l'appel en haut-parleur et le téléphone entre eux.
Izuku : Le petit ami de Denki propose une randonnée d'une semaine dans les montagnes et il nous invite.
Ochaco : Sérieux ? Mais trop bien !
Denki : Vous me suivez ?
Ochaco : Bien sûr que oui, on va bien s'amuser !
Izuku : Eh, j'ai rien dit moi.
Ochaco : Bah, tu viens avec nous, c'est tout.
De l'autre côté du téléphone, le blond semblait s'extasier face à la bonne nouvelle annoncée.
Le vert lui se mit à réfléchir, en marmonnant doucement.
Ochaco : Arrête de réfléchir, tu viens avec nous ! T'as besoin de marcher, c'est l'occasion.
Izuku : Mais tu ne trouves pas que c'est un peu beaucoup une semaine ? Le médecin a dit une à deux heures par jour.
Ochaco : C'est vrai, mais dans ce genre de randonnée, il y a des pauses de quinze minutes toutes les deux heures. Donc, avec les instructions de la pharmacienne, tu marches les deux heures et pendant la pause, tu mets ton attelle.
Denki : Voilà, tu écoutes tata Ochaco et tu viens. Vous préparez le strict minimum dans vos sacs et je viens vous chercher dimanche soir.
Ochaco : Ou est-ce que c'est ?
Denki : C'est à une heure d'ici, c'est vraiment pas loin et facile d'accès. La randonnée des chemins de Kumano Kodo, si vous voulez aller y jeter un d'œil. À dimanche, bisous !
Il raccrocha aussitôt, laissant un silence planer dans le salon.
Juste avant d'être coupé par un soupir venant d'Izuku.
Izuku : Je suppose que je n'ai pas le choix, mais je vous préviens, un seul truc qui ne va pas et je rentre.
Ochaco : Tout va bien se passer, ne commence pas. Tu as quatre jours pour te renseigner sur la randonnée si tu le souhaites et préparer tes affaires.
Izuku : Tu m'aideras à faire mon sac ?
Ochaco : Bien sûr ! Je passerai dimanche après-midi. Tu as besoin de faire des courses ans la semaine ou pas ?
Izuku : Non, c'est gentil, je t'enverrais un message si jamais.
Ochaco : Bon d'accord, alors à dimanche !
Izuku : À dimanche Ochaco, merci.
La porte se ferma doucement, le laissant seul dans sa petite maison.
Il soupira grandement en s'affalant un peu plus dans son canapé.
Ses amis le trainaient vraiment n'importe où...
•••
Un bruit de klaxon retentit une nouvelle fois dans la maison, montrant l'impatience de Denki, dehors dans sa voiture.
Izuku et Ochaco sourirent en entendant le bruit avant de prendre toutes leurs affaires et de sortir.
Denki : Enfin ! J'ai bien cru que t'avais déménagé Izu.
Ochaco : C'est bon, on est là ! Pas la peine d'en faire tout un plat.
Elle mit les sacs dans les coffres tandis que le bouclé monta à l'arrière.
La brune monta côté passage, à côté du blond.
Dimanche était arrivé rapidement pour tout le monde et ils avaient hâte de prendre l'air des montagnes pour souffler un peu.
Malgré les paroles de sa meilleure amie, Izuku ne s'était pas renseigné sur la randonnée, du moins il n'en avait pas eu envie.
Denki : C'est bon, on peut y aller ?
Ochaco : On peut y aller !
Denki : Bien installé à l'arrière ?
Izuku : Nickel, je peux étendre ma jambe.
Satisfait des réponses, Denki démarra sa voiture et prit la route.
Son petit ami leur avait donné rendez-vous pour environ 19 heures, alors il était tout juste 18 heures.
Une fois entré sur l'autoroute, les discussions se firent dans la voiture, amenant une bonne ambiance.
Denki : T'as déjà fait des randonnées de ce genre toi ?
Ochaco : J'en ai fait tellement, ma plus longue a duré un mois, c'était génial !
Izuku : Bon au moins, tu seras notre guide personnelle.
Ochaco : Avec plaisir !
Ils roulèrent pendant une bonne demi-heure, toujours dans la discussion.
Entre temps, Izuku s'était installé de façon à avoir son dos collé à la porte et sa jambe étendue sur la banquette arrière.
Bien placé, il ferma les yeux en écoutant ses amis discuter entre eux.
Il fit quelques mouvements avec sa jambe par habitude.
Ochaco : Izuku, t'as bien pris tes cachets ?!
Izuku : Oui maman.
Il sait qu'elle détestait ce surnom, pour cause, il l'entendit bougonner dans son coin alors que Denki gloussa doucement.
Denki : Eh Izu ?
Izuku : Hum ?
Denki : Ça m'est venu comme un flash, mais tu ne nous parles plus de ton ami-là, celui que tu voyais au lycée.
Izuku : Hein ?
Denki : Il était pas dans le même lycée que nous et tu le voyais après les cours. Ton ami d'enfance, je crois ?
Izuku : Oh... ouais.
Ochaco : En parlant de lui, tu ne nous l'as jamais présenté ! Pourquoi ?
Izuku : Il voulait pas, et ça n'a pas d'importance.
Le brune se retourna légèrement afin de voir son ami.
Ochaco : Tu t'es engueulé avec lui ? C'est pour ça que tu ne nous en parles plus ?
Izuku : Disons que, après le lycée, chacun a pris sa voie sans donner de nouvelle à l'autre. Et puis, je crois qu'il est parti dans une autre ville.
Denki : C'est dommage, toi qui étais éperdument amoureux de lui.
Izuku : Hein ?!
Le concerné sursauta, venant s'agripper au siège conducteur.
Izuku : Ça va pas de dire des choses comme ça !
Denki : Ce n'est que la vérité, tu ne l'acceptes pas, voilà tout !
Le bouclé lâcha le siège de son ami puis il se réinstalla, croisant ses bras entre eux.
Ochaco : Ne me dis pas que tu vas bouder ?
Izuku : Je dors.
Denki : On arrive dans dix minutes, ça ne sert à rien.
Effectivement, une dizaine de minutes plus tard, Denki arrêta la voiture et en sortit, suivit d'Ochaco.
Izuku souffla avant de sortir de la voiture, difficilement.
Il bougea sa jambe plusieurs fois, afin de soulager la gêne.
Face à eux, deux voitures, mais surtout, une grande cabane en bois.
Ils ouvrirent grands les yeux en voyant l'endroit, absolument magnifique pour eux.
Izuku : On est tout seuls ?
Denki : Oui, normalement, on doit y être demain à 8 heures, mais nous, on est VIP.
Ochaco : Alors merci le copain de Denki !
Ils sortirent leurs valises et leurs sacs et ils s'approchèrent du chalet.
Denki : Ce qui est bien, on va avoir une chambre pour cette nuit et on laissera nos valises ici.
Izuku : Super !
Le blond vint toquer quelques fois à la porte puis il se recula, attendant qu'on vienne ouvrir.
Et après un court instant, la porte s'ouvrit en un coup de vent, les surprenant tous les trois.
Face à eux, un homme assez imposant.
Les dépassant de plusieurs centimètres, très musclé, des cheveux bizarrement rouge et tenu vers le haut, sûrement avec du gel.
D'étrange, mais pas moins jolis, yeux rouge brillant, presque hypnotisant.
En voyant ses invités, un énorme sourire prit place sur son visage, montant presque jusqu'aux oreilles.
Sourire qui montra ses dents presque pointues, donnant un léger charme à son visage.
??? : Denki !
À peine son prénom fut prononcé, le blond fonça dans les bras du rouge pour une forte étreinte.
Ils se séparèrent pour se regarder, amoureusement, et ses amis comprirent.
L'homme devait être Eijiro, le petit ami de Denki.
Eijiro : Vous avez fait bonne route ?
Denki : Oui super, ça a roulé tout seul.
Eijiro : Oh bonjour, je suis Eijiro Kirishima, le petit ami de Denki.
Ochaco : Depuis le temps qu'on entend parler de toi, c'est bon d'enfin te voir. Ochaco Uraraka et là, Izuku Midoriya, les amis de Denki.
Eijiro : Content de vous rencontrer aussi ! Venez, installez-vous ! On va mettre vos affaires dans vos chambres attitrées.
Le rouge prit deux des valises pour les aider et ils montèrent les escaliers.
Une fois à l'étage, un grand couloir se présenta à eux avec sur les côtés, différentes portes.
Trois de chaque côté.
Eijiro : Ochaco, ta chambre est la première à droite, juste là. Denki, nous, on prend la première à gauche, c'est la mienne. Les portes du milieu sont des salles de bain.
Sa phrase fut à peine finie que les deux concernés entrèrent dans leur chambre.
Eijiro : Izuku, c'est ça ? Ta chambre est la dernière à droite, en face de toi, c'est le deuxième moniteur, un ami à moi. Un peu grincheux sur les bords, mais il est sympa dans le fond, alors ne t'inquiète pas si tu le croises.
Izuku : D'accord, merci beaucoup Eijiro.
Il prit ses affaires et entra dans sa chambre pour ce soir.
Il n'allait dormir dedans que ce soir et le soir du départ, puisque la semaine, ils dormiront dans différents chalets de la montagne.
Il s'installa rapidement, mettant sa petite valise dans un coin.
Puis, il prit le temps d'analyser la chambre en même temps.
Une petite pièce avec un simple lit sur le côté gauche, une fenêtre offrant une vue à couper le souffle au milieu et une armoire sur la droite.
Il mit son sac sur le lit et il vint s'assoir en grimaçant.
Sa main se plaça sur son genou pour venir faire quelques mouvements.
C'était souvent qu'en fin de journée, sa jambe venait le tirailler.
Et bien sûr, il avait passé l'après-midi à se baisser pour faire ses affaires avec Ochaco.
Il soupira fortement avant de venir chercher ses antidouleurs et son attelle.
Mais sur les deux, il ne trouva que l'attelle qu'il s'empressa de mettre afin d'être un minimum soulagé.
Izuku : Maman Ochaco...
Il sortit alors de sa chambre pour aller la voir, mais en entendant leurs voix en bas, il comprit qu'il avait mis du temps à s'installer.
Il descendit les marches prudemment, et arrivé en bas, il vit directement le groupe assit à table.
Izuku : Ochaco, tu aurais mes antidouleurs ? J'étais sûr de les avoir mis dans mon sac.
Ochaco : Oui, dans mon sac à main, au cas où pour le voyage.
Elle trouva rapidement la boite de médicament avant de lui donner.
Il prit un comprimé avec de l'eau puis il s'assit à une place libre, face à une assiette.
Ochaco en bout avec Eijiro à sa gauche et Denki à sa droite, alors Izuku avait pris la place à côté de Denki, personne en face de lui.
Izuku : Ça sent super bon !
Eijiro : Rien ne peut rivaliser la bouffe de mon meilleur ami, c'est un expert dans ce domaine.
??? : J'en ai marre de faire la bouffe si tu veux mon avis !
Le bouclé sursauta, ne s'attendant pas vraiment à entendre une autre voix, une voix très grave qui plus est.
Il se tourna en direction du bruit, la pièce juste derrière, ce qu'il imagina comme étant la cuisine.
Eijiro : Eh, viens rencontrer le dernier, il vient d'arriver !
Izuku : Ne le dérange pas Eijiro, je peux attendre.
??? : Ouais ?
Ils se retournèrent tous vers le nouveau venu.
Un grand homme, assez baraqué, portant un petit tablier noir et un torchon entre les mains.
De courts cheveux cendrés, relevés vers le haut, un visage marqué par une mâchoire carré, des yeux rouge sang, très hypnotisant et un fin nez venant compléter le tout.
Eijiro : Je vous présente votre deuxième moniteur et aussi mon meilleur ami, Katsuki Bakugo.
Le cœur d'Izuku s'affola, déjà d'une en voyant la personne devant lui, mais aussi en entendant son prénom.
Toute son enfance et ses années de scolarité lui remontèrent à la tête et il fit tout son possible pour ne pas crier et courir dans tous les sens.
Eijiro : Alors tu as Denki, mon petit ami, et ses amis à lui, Ochaco et-
Katsuki : Izuku, ouais.
Ils se regardèrent, yeux dans les yeux et autant pour l'un que pour l'autre, un sourire idiot s'affichèrent sur leurs lèvres.
Izuku : Salut... Katchan.
Katsuki : Salut Deku.
Ochaco : Vous vous connaissez ?
Izuku : Oui, on est...
Katsuki : Ami d'enfance.
Eijiro : Bonne nouvelle ça ! Moins de présentation à faire.
Katsuki : On peut dire ça, je vais chercher la bouffe.
Il disparut dans la cuisine pendant quelques minutes.
De son côté, Izuku souffla discrètement, laissant tomber les rougeurs de ses joues.
Eijiro : Bon et sinon, vous faites quoi dans la vie ?
Ochaco : Je suis dans une SPA depuis plusieurs années maintenant.
Izuku : Et moi, je suis pompier professionnel.
Eijiro : La classe ! Au moins, on aura quelqu'un si quelque chose arrive.
Izuku lui sourit face à la remarque faite tout le temps, mais vraiment pas méchante.
Après tout, il était d'accord pour donner son aide, il adorait son métier.
Katsuki : Eiji, fais de la place.
Le dit Eiji débarrassa quelques décorations de la table pour que Katsuki puisse poser le plat.
Et face à la grosse casserole, les yeux s'agrandirent.
Eijiro : Katsuki, je t'ai dit qu'on était cinq, pas quinze !
Katsuki : Ça se mangera pareil, curry au porc pour ceux qui demande.
Eijiro : J'espère que tu ne l'as pas épicé à tes goûts ?
Katsuki : Non, il est propre, sans sauce. On ajoute la sauce dans son plat si on le veut.
Content de cette information, ils se servirent chacun leur tour en grande quantité.
Ils mirent plus ou moins un peu de sauce piquante, Izuku n'en mit pas une goutte tandis que Katsuki qui vida la bouteille sur son poulet.
Ils se souhaitèrent bon appétit tous ensemble avant de commencer à manger.
Ochaco : C'est super bon !
Denki : Ça, tu l'as dit !
Katsuki : On dirait que vous n'avez pas mangé depuis une semaine, calmez-vous.
Le vert sourit en voyant ses amis dévorer leur plat.
Lui prit le temps de manger, assez heureux de redécouvrir la nourriture de son ami d'enfance, ça lui avait terriblement manqué.
Pour être mieux installé, il déplia sa jambe afin qu'elle soit tendue, sans douleur, seulement, il tapa dans la jambe du cendré en face de lui.
Ils sursautèrent en même et Izuku s'empressa de s'excuser.
Izuku : Excuse-moi, je dépliais ma jambe.
Katsuki : Vas-y, t'inquiète.
Eijiro : Qu'est-ce qu'il y a avec ta jambe ? Je crois avoir vu une attelle.
Izuku : Oui, j'ai eu un accident de voiture, il y a... quatre mois. Fracture du tibia qui a engendré une opération pour poser un clou et des mois de rééducation. Le seul truc qui ne va pas, c'est ma rotule.
Katsuki : Et tu viens faire une randonnée d'une semaine ?
Izuku : Le médecin m'a dit qu'il fallait que je marche beaucoup, alors les trucs en bout de table m'ont embarqué.
Ochaco/Denki : Eh !
Ils finirent de manger dans la bonne humeur et les rires.
Chacun fit un peu plus connaissance avec les autres et une fois que toutes les assiettes furent vides, ils débarrassèrent.
Quelques bâillements furent alors ils décidèrent de monter à l'étage.
Ils prirent chacun une douche, soufflant de leur soirée.
Une fois en pyjama, le bouclé entra dans sa chambre et il fut surpris de voir le cendré, assis sur son lit.
Izuku : Katchan ?
Katsuki : C'est moi, ça va ?
Izuku : Oui, et toi ?
Katsuki : Ouais, ça te dérange si on parle un peu ?
Izuku : Non, bien sûr.
Serviette sur ses cheveux encore mouillés, il s'approcha de sa valise pour sortir sa trousse de toilette.
Il s'assit en tailleur puis il vint s'occuper de sa touffe en la brossant.
Katsuki : Alors t'es devenu pompier, ça te plaît ?
Izuku : C'est incroyable ! Je ne changerais pour rien au monde. Et toi, tu es bel et bien parti pour la randonnée.
Katsuki : Tu me connais, j'adore ça, alors j'ai voulu en vivre.
Un silence s'installa sans qu'aucun d'eux ne sache vraiment quoi dire.
L'un cherchait la conversation et l'autre était assez gêné de ce moment.
Katsuki : Pourquoi tu... as arrêté de me parler ?
Izuku : Parce que tu as arrêté aussi, et toi ?
Katsuki : Parce que tu as arrêté.
Ils se regardèrent, étonnés d'avoir la même excuse.
Izuku : Quand le diplôme approchait, il n'y avait plus tellement de messages entre nous alors je me suis dit qu'une fois le lycée fini, tu ne voudrais plus m'avoir dans les pattes alors j'ai arrêté de prendre des nouvelles.
Katsuki : J'ai le droit de dire que tu es un idiot ?
Izuku : Tu peux dire ce que tu veux.
Katsuki : Comme tu l'as dit, au diplôme, il n'y avait plus de messages et quand j'ai voulu aller en montagne, je ne t'ai pas prévenu et je n'ai rien dit parce que je me suis dit comme toi, tu ne voulais plus traîner avec moi et que tu t'en foutais.
Izuku : Alors là, c'est toi le plus grand des idiots Katchan, comment tu pouvais penser que je ne voulais plus traîner avec toi ?
Katsuki : Et toi, comment t'as pu ne serait-ce qu'imaginer que je ne voulais plus t'avoir dans mes pattes ?!
Un rire cristallin éclata dans la pièce, entrainant le rire de Katsuki, sans vraiment savoir pourquoi.
Izuku : Alors on est tous les deux des idiots.
Katsuki : On peut dire ça.
Ils se relevèrent en même temps et après un regard, ils se serrèrent dans les bras dans une étreinte forte.
Izuku remarqua qu'il était toujours plus petit que Katsuki, sa tête arrivant juste devant son cou.
Il se permit alors de humer son odeur, celle-ci lui ayant manqué.
Katsuki : Cinq ans pour se rendre compte qu'on est des idiots.
Le plus petit ricana doucement.
Katsuki : Je pensais aussi que tu m'en avais voulu que je parte de la ville.
Izuku : Tu peux partir à l'autre bout du monde Katchan, je ne t'en voudrai pas, surtout si c'est pour vivre de ta passion.
Ils restèrent plusieurs minutes dans les bras l'un de l'autre, appréciant simplement ce geste qu'ils avaient presque oublié entre eux.
Izuku toujours sa tête dans le cou de Katsuki tandis que celui-ci baladait doucement ses mains sur le dos de son ami.
Katsuki : On discutera plus tard, tu es en train de t'endormir.
Izuku : Ouais, pardon.
Ils se séparèrent, leur offrant tous les deux un frisson, quittant leur cocon tout chaud.
Katsuki : Demain, on part à 8 heures.
Izuku : D'accord, je serais prêt. Bonne nuit Katchan.
Le cendré souleva les cheveux bouclés pour avoir accès au front du vert puis il déposa un doux baiser sur sa peau.
Katsuki : Bonne nuit Deku.
•••
Il était à peine 7 heures 50 et Izuku se tenait déjà prêt.
Il attendait sur une chaise devant le chalet, prenant l'air humide du matin.
Il entendant du bruit à l'intérieur, ses amis devaient sûrement se préparer.
La porte d'entrée s'ouvrit et juste après, il sentit une présence à côté de lui.
Katsuki : Ça fait longtemps que t'es là ?
Izuku : Vingt minutes, environ. À 6 heures 30, ma jambe m'a lancé et j'ai pas réussi à me rendormir, alors je me suis préparé.
Le cendré s'assit sur les quelques marches, juste devant l'entrée.
À deux, ils regardèrent l'horizon et les voitures des invités arriver peu à peu.
Katsuki : Comment vont tes parents ?
Izuku : Très bien, ma mère se fait toujours autant de soucis malgré mon âge et mon père fait tout pour me laisser vivre tranquille, sans que ma mère m'étouffe, toujours comme avant. Et les tiens ?
Katsuki : Ils vont bien, quelques soucis au niveau du travail de mon père, mais aujourd'hui tout va mieux.
Izuku : Je suis content pour eux.
La porte derrière eux s'ouvrit sur les trois derniers de la maison.
Eijiro en sortit tout souriant, sac sur les épaules, courant vers son ami Katsuki pour discuter des dernières préparation.
Derrière lui, Ochaco et Denki sortirent, et leurs têtes firent rire Izuku.
Les cheveux en bataille, les yeux à peine ouverts et très peu d'envie.
Izuku : Vous venez de vous réveiller ?
Ochaco : C'est trop tôt...
Izuku : C'est vous qui m'avez embarqué, maintenant vous assumer.
De bonnes chaussures à leurs pieds et leurs gros sacs, ils se rejoignirent sur le parking avec tous les nouveaux marcheurs.
Les trois amis se mirent dans un coin et les deux moniteurs se mirent devant tout le monde afin de donner les consignes.
Eijiro : Enchanté tout le monde ! Je suis Eijiro et voici Katsuki, nous serons vos moniteurs durant cette semaine et nous espérons que le meilleur se passera pour vous !
Katsuki : La randonnée dure quatre jours et on marchera environ vingt kilomètres par jour, donc environ quatre-vingts kilomètres à la fin de cette randonnée. Ceux qui ne se sentent pas capables, c'est le moment de partir.
Eijiro : Pour le fonctionnement, on fera une pause toutes les deux heures, à peu près, mais si jamais il se passe quoi que ce soit, on peut en faire plusieurs, nous ne voulons que votre bien ! Tout le monde est prêt ? Est-ce qu'il vous manque des choses qu'on pourrait dépanner ?
Un ensemble de non se fit entendre et le rouge tapa dans ses mains.
Eijiro : Alors c'est parti !
Les deux responsables se mirent en route et les marcheurs les suivirent.
Le groupe d'amis toujours en dernier, la brune se pencha vers le vert.
Ochaco : Ce Katchan... il me semble avoir déjà entendu ce surnom quelque part.
Son visage vira au rouge tandis qu'il détourna son regard.
Izuku : Ah ?
Denki : C'est fou, on parle de ton ami d'enfance avec qui tu n'as plus de nouvelle et pouf, tu le revois quelques minutes après ! Le destin est fou quand même.
Izuku : Quel destin ? C'est un simple hasard !
Ochaco : Bien sûr.
Dans un excès de folie, Ochaco prit la main de ses deux amis puis elle se mit à courir pour rejoindre les deux moniteurs.
D'un air coquin, elle poussa gentiment son ami bouclé pour que celui-ci touche le cendré.
Izuku : Pardon Katchan.
Katsuki : Qu'est-ce que vous faites ?
Ochaco : On avait envie de venir vers vous, ça fait combien de temps que vous faites ça ?
Eijiro : Ça fait cinq ans ! Dès la sortie du lycée on, s'est mis d'accord et on a quitté notre ville pour reprendre la randonnée de mon grand-père, on fait ça toutes les deux semaines.
Izuku : Mais comment tu as connu Denki si tu vis ici ?
Eijiro : Il est souvent venu ici et quand j'allais voir mes parents, j'allais le voir aussi.
Ochaco : Oh, alors c'est ça les semaines où tu disparaissais.
Le visage du blondinet rougit et il ricana, gêné.
Il prit la main du rouge dans la sienne et ils s'éloignèrent de quelques pas.
Ochaco : Et toi Katsuki, tu ne reviens pas voir tes parents ?
Katsuki : Même si je descendrais les voir, ils n'auraient pas le temps pour moi, ils ont beaucoup de boulot.
Ochaco : Oh d'accord, et il n'y a pas d'autre raison de descendre dans ta ville natale ?
Voyant ou veut en venir sa meilleure amie, et avec son sourire presque mesquin, Izuku lui fit quelques gestes de la main, l'intimidant d'arrêter sa conversation.
Katsuki : Peut-être qu'aujourd'hui si.
Sans vraiment comprendre pourquoi, Izuku sentit ses joues chauffer.
Est-ce que maintenant qu'ils avaient mis les choses au clair, il viendrait le voir ?
Ou seulement ses parents ?
Pourquoi il voudrait aller les voir seulement maintenant ?
Katsuki : Attention cailloux.
Il sentit une poigne sur son bras, le faisant sortir de ses pensées.
Son corps trébucha sur celui de son ami d'enfance.
Décidément...
Izuku : Pardon, j'étais ailleurs.
Katsuki : J'ai vu ça, ça change pas.
Izuku : Où est Ochaco ?
Katsuki : Elle est en train de se faire draguer.
Intrigué, il se retourna discrètement pour effectivement, voir sa meilleure amie en compagnie d'un grand homme aux cheveux bleu foncé, un air intello avec ses lunettes.
Il sourit en la voyant gêner, repassant de temps en temps une mèche derrière son oreille.
Il saura comment la taquiner ce soir.
Katsuki : Alors, qu'est-ce que tu racontes depuis cinq ans ?
Izuku : Rien de bien intéressant, j'ai eu mon diplôme haut la main et-
Katsuki connaissait Izuku du bout des doigts, il savait alors quelle conversation entamer pour parler pendant des heures.
Et c'est ce qu'ils firent, ils parlèrent à tour de rôle pendant une bonne partie de la matinée.
Et aucun moment de silence ne fit surface, ils avaient toujours quelque chose à dire.
Alors c'est Eijiro qui tapa soudainement dans ses mains, faisant sursauter un bon nombre de personnes.
Il monta sur une pierre non loin de lui pour être élevé et voir tout le monde, bien qu'ils n'étaient pas beaucoup.
Eijiro : On a pas vu le temps passer, désolé, mais nous allons faire une petite pause. Ça fait plus de 2 heures 30 que nous marchons.
Quelques rires se firent entendre et tout le monde se posa dans l'herbe, leurs sacs venant s'échouer lamentablement sur le sol.
Izuku s'assit à son tour et sortit son attelle.
S'il avait bien compris, pendant les pauses, il devait la mettre.
Katsuki : T'as mal ?
Izuku : Honnêtement, ça va, c'est la première fois que je marche autant depuis l'accident et tout va bien. Il faut seulement que je mette l'attelle pendant les pauses, sous conseils d'Ochaco.
Katsuki : Et je suis d'accord avec elle, bois de l'eau aussi. Je reviens.
Izuku : Va faire ta vie Katchan.
Katsuki : Entre les deux qui se galochent et ceux qui se draguent, on se retrouve que tous les deux, alors je vais voir les clients et j'arrive.
Il fit alors demi-tour, faisant un peu le tour de tout le monde.
Izuku l'entendit même expliquer certaines informations, sur la montagne ou encore son histoire à travers le temps, à certains marcheurs.
Après plusieurs minutes, Katsuki se réinstalla à ses côtés.
Leurs regards se levèrent en même temps vers le ciel pour l'observer et apprécier la température.
Katsuki : Tu veux qu'on discute encore ?
Izuku : Arrêtes de faire comme si on ne se connaissait pas et parlons, comme avant.
Aussitôt dit, une conversation se fit entre eux, comme pour rattraper le temps perdu.
Et c'est ce qu'ils firent tout au long de la journée.
Pendant la marche, ils parlaient.
Pendant leurs pauses, ils parlaient.
Ils passèrent toute leur journée ensemble.
Et ça, sans jamais être interrompu par qui que ce soit.
Leurs amis étaient occupés et les marcheurs faisaient leur vie.
Jusqu'à être arrivé au chalet pour ce soir.
Katsuki : On arrive plus tôt que prévu, c'est que vous êtes en forme. Alors il est 17 heures 30, vous disposez d'une rivière, quelques pas plus bas, pour vous baigner, on va vous montrer vos chambres et soyez là à 19 heures pour le repas, sinon, c'est temps libre pour vous.
Voyant que son meilleur ami n'avait que de yeux pour son compagnon, il fut forcé de montrer les chambres à ses clients.
Une fois fait, et après quelques informations en plus, il les laissa faire leur vie.
Izuku : Katchan, j'ai pas eu ma chambre.
Katsuki : Je suppose que ton pote et la tête d'ortie vont dormir ensemble, tu dors dans ma chambre ?
Izuku : Ouais, avec plaisir.
Katsuki entra en premier dans une chambre parmi les vingt autres et Izuku découvrit une petite chambre chaleureuse avec deux petits lits, une fenêtre et une petite salle d'eau.
Naturellement, Izuku mit son sac sur le lit de gauche et il vint s'étaler dessus.
Izuku : Ça va être comme ça tous les jours ?
Katsuki : À peu près, ouais.
Du coin de l'œil, il vit son ami d'enfance s'assoir sur le lit en soufflant.
Il se leva alors de son lit et s'approcha du cendré, venant s'assoir à côté de lui.
Et en souriant, il vint le serrer dans ses bras, sentant également des bras dans son dos.
Depuis leur tendre enfance, ils sont ensemble.
Ce n'est même pas depuis la maternelle ou autre, non, depuis le ventre de leurs mères, ils sont ensemble.
Elles même meilleures amies, elles ont fait en sorte de tomber enceinte en même temps et leur souhait a été réalisé.
Leurs petits bonhommes sont nés avec quatre mois d'écart et depuis leurs naissances, ils ne se sont jamais quittés.
Ils ont toujours eu une très bonne relation et une complicité incroyable aux yeux de leurs parents.
Katsuki a tout de suite joué le rôle du grand frère pour protéger Izuku, toujours dans ses bras.
Même en grandissant, ce rôle a toujours été là et ça leur convenaient très bien.
Katsuki : En y réfléchissant, t'as toujours été dans mes bras.
Izuku : Oui, et j'aimerais ne jamais les quitter si tu savais.
Katsuki : On reste collé ?
Izuku : C'est un bon projet. Mais je t'avoue que j'aimerais bien aller prendre ma douche avant d'aller manger.
Ses mots finis, il se sentit soulever et plaquer contre le corps du cendré.
Celui-ci avait passé ses mains sous les cuisses du vert pour le porter.
Izuku : Je peux savoir ce que tu fais ?
Katsuki : Je t'emmène à la salle de bain.
Il se fit doucement déposer au sol, dans la salle de bain.
Quelques secondes après, son ami déposa son sac à côté de lui.
Katsuki : Fait ta vie, je descends voir les clients et le proprio.
Il ne reçut qu'un hochement de tête avant de quitter la chambre et de descendre.
Izuku se retrouva seul, dans la pièce.
Il prit alors une rapide douche lui permettant de souffler de cette grosse journée.
Il massa un peu sa jambe et une fois rincé, il sortit de la douche.
Il s'habilla rapidement d'un simple t-shirt et d'un short puis il mit son attelle.
Il fit quelques mouvements en grimaçant puis il se tourna vers la porte en l'entendant s'ouvrir.
Son ami d'enfance entra dans la chambre pour tout de suite aller dans la salle de bain.
Katsuki : Tu sors seulement de la douche ?
Izuku : Ouais, je suis sorti il n'y a pas longtemps.
Katsuki : Presque noyé, tu feras attention.
Izuku : Super drôle Katchan, je descends un coup.
Katsuki : Je te rejoins juste après.
Le bouclé sortit de la chambre pour rejoindre le rez-de-chaussée.
Il sourit à plusieurs personnes attablées ou encore dans les canapés à se reposer puis il s'approcha d'un petit bar en bois ou sa meilleure amie reposait.
Ochaco : Oh Izuku !
Izuku : Ochaco, quel plaisir de te retrouver après une journée entière à te faire draguer !
Des joues déjà rougies de nature, celles-ci se teintèrent un peu plus aux mots du vert.
Comme plus tôt dans la matinée, elle ricana gênée et repassa une mèche derrière son oreille.
Ochaco : Euh ouais, hum... je te présente Mina, c'est la propriétaire de ce chalet !
Izuku : On reviendra dessus, alors bonsoir Mina !
Mina : Izuku, c'est ça ? Enchanté et bienvenue du coup ! Un ami de Katsuki si j'ai bien compris ?
Izuku : Oui, c'est mon ami d'enfance.
Katsuki : Donc pas touche, sur son front est écrit, ma priorité.
Izuku : Hein ?
Mina : Toujours aussi possessif Katsu.
Katsuki : Exactement. Tout le monde est revenu ? Ça en est ou le dîner ?
Mina : Plus personne à la rivière donc tout le monde est là et Tsuyu doit en avoir fini, tu peux aller le voir si tu veux.
Katsuki hocha la tête puis il disparut dans la cuisine, juste derrière le bar.
Mina discuta alors avec ces invités jusqu'à l'heure du repas.
Afin de leur faire passer le temps, mais aussi pour faire connaissance.
C'était toujours sympa de voir de nouvelles têtes presque chaques semaines.
À 19 heures, tous les marcheurs se mirent à la grande table ainsi que les moniteurs et les propriétaires.
Ils étaient environ une bonne vingtaine en tout.
Eijiro : Qu'est-ce que c'est ?
Tsuyu : Différentes galettes nippones, aux goûts de tout le monde ! Mais si ça ne va pas, faite le moi savoir.
Les pauvres galettes partirent rapidement des deux plats mis sur la table.
Après avoir dit merci, ils mangèrent à grande vitesse, semblant apprécier la nourriture.
Tsuyu : Je vois que ça plaît...
Denki : C'est super bon !
Le repas se fit alors très rapide et il ne resta pas une miette.
Plusieurs soupires se firent entendre, signe qu'ils avaient sûrement bien mangé.
Après avoir débarrassé en gros, certains montèrent dans leurs chambres et d'autres restèrent dans le grand salon.
Bien sûr, Izuku se mit à côté d'Ochaco, dans un coin, pour plus d'informations.
Il apprit que l'homme avec qui Ochaco avait passé la journée se nommait Tenya, un jeune homme de leurs âges dans la profession d'homme de sécurité.
Des cheveux bleu foncé, tout comme ses yeux, accompagnés de lunettes.
Voyant l'heure tardive, ils décidèrent d'aller se coucher.
Alors tout en continuant de discuter, ils montèrent les marches pour arriver devant leur chambre respective.
Izuku : Donc si je résume, t'es tombée raide dingue de lui ?
Ochaco : Je... crois que oui. Tu dors avec qui ?
Izuku : Je devais dormir avec Denki, mais du coup Katsuki a fait un échange et je dors avec lui. Si tu veux mon avis, on ne le verra pas beaucoup cette semaine le blondinet.
Ochaco : J'imagine qu'ils ne se voient pas beaucoup, on va les laisser.
Izuku : Si tu veux à nouveau mon avis, profite de la semaine pour tenter d'avoir son numéro ou un peu plus. Bonne nuit Ocha.
Il lui fit un clin d'œil avant de la laisser sur le pas de la porte.
Il rentra dans la chambre ou Katsuki était déjà dans son lit.
Katsuki : De quoi tu discutes avec la tête d'œuf ?
Izuku : Tu dis rien, mais elle a craquée sur un des mecs de la randonnée.
Katsuki : Eh bah, qu'elle en profite.
Izuku : T'es toujours un couche-tôt ?
Katsuki : Toujours.
Le bouclé se dirigea vers son sac pour ranger un peu ses affaires.
Il retira son attelle pour la poser juste à côté et il vint prendre une pommade entre ses mains.
Il la regarda longuement, avec hésitation.
Katsuki : Pommade massage ? Qu'est-ce que c'est ?
Izuku poussa un petit cri, ne s'attendant pas à avoir une voix si près de lui.
Il rangea le tube de crème au fond du sac puis il se leva.
Izuku : Rien du tout, on va se coucher ?
N'ayant pas dit son dernier mot, Katsuki se permit de fouiller le sac pour ressortir le tube.
Il le regarda longuement avant de lever les yeux sur son colocataire.
Katsuki : Il faut te masser la jambe avec ?
Izuku : Non, pas besoin.
Katsuki : Deku, est-ce qu'il faut te masser la jambe ?
Izuku : Oui, il le faut, mais je n'y arrive pas moi-même, viens dormir maintenant.
Katsuki : T'es un abruti.
D'une main, il le força ça se coucher sans son lit tandis qu'il s'assit à côté de lui.
Izuku : Katchan, ce n'est-
Katsuki : Ta gueule.
Il mit une bonne dose dans sa paume de main puis il vint l'étaler sur son genou.
Il mit la pommade un peu partout sur le genou pour ensuite entamer un massage de ses deux mains.
Du coin de l'œil, il vit le vert mettre sa tête dans le coussin, sûrement en train de grimacer.
Katsuki : Faut appuyer ?
Izuku : Plus ou moins. Appuie bien derrière surtout.
Pendant une dizaine de minutes, sans un bruit, le cendré massa la jambe du bouclé.
Il observa aussi la belle cicatrice sur le côté intérieur.
Une petite et belle cicatrice, à peine visible.
Katsuki : Une semaine avec moi, crois-moi que je vais pas louper ça Deku.
Izuku : Hum, merci.
Le plus grand se leva pour aller se laver les mains et ensuite se mettre dans son lit.
Le plus petit, lui, avait enlevé son visage du coussin pour bouger légèrement sa jambe.
Katsuki : Ça t'as fait du bien ?
Izuku : Mal, mais du bien quand même, merci Katchan.
Katsuki : De rien, maintenant, au lit.
•••
7166 mots !
Voici la partie une !
Va vite voir la partie deux si le début t'a plut ->
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