Chapitre 66 : Le support

Sur les flancs rocheux d'un des multiples volcans de l'île se trouvait Astor. À cause de leurs téléportations, il n'avait pas pu emmener avec lui tout son arsenal mais en avait quand même une bonne partie. Comme Dante et Skadia il avait rencontré un pantin encore différent des autres qui lui avait posa la fameuse question. Et comme les autres il avait répondu à côté sans savoir vraiment ce qu'il fallait lui dire. Mais contrairement aux autres il s'asseya sur une pierre en face du pantin et réfléchit à la question. Le pantin fit de même et il se regardèrent.

Astor : Je suppose que la réponse que tu attend n'est pas si simple.

Pantin : Tu es le seul à pouvoir en juger.

Astor : Et si je te désintégrais avec un de mes explosifs ?

Pantin : Si je ne suis plus là tu ne pourras plus sortir de ce brouillard.

Astor : Et qu'est ce qui m'assure que tu me dise la vérité ?

Pantin : Tu peux prendre le risque mais bon.

Soudain un tremblement de terre se fit ressentir. Astor se releva en sursaut de sa pierre et regarda autour de lui. Il ne vit pas grand chose à cause du brouillard. Mais il finit quand même par aperçevoir une lumière violette arrivant du haut de la pente. Il plissa les yeux pour essayer de savoir ce que c'est tout en sortant son arme. Mais au moment où la lumière était assez proche pour qu'il puisse savoir ce que c'est, il se mit à courir très vite.

Astor (paniqué) : C'est quoi ce bordel ?!

Du magma violet était entrain de dévaler la pente. Astor courait le plus vite possible pour lui échapper. Il arma son grappin et tira sur un rocher sur le côté. Il se fit propulser et fut hors de danger.

Astor : Je l'ais échapper belle, mon équipement est plutôt résistant mais pas à ce point là.

Il se calma et commença à observer ce qu'il avait devant les yeux.

Astor : Comment ça se fait que cette lave est violette ? Et c'est pas que ça je s'en la même chose que quand un être abyssal se trouve devant moi. L'île serait corrompue à ce point là ? Non c'est pas ça, ça serait étrange que même la lave puisse être corrompue. Entre ça et seulement les créatures vivantes au fond des mers, c'est comme si la corruption prenait racine en profondeur.

Il commença soudainement à avoir mal partout.

Astor : Qu'est ce qui ce passe ?

Pantin : Quiconque reste trop longtemps dans ce brouillard finira par laisser son esprit mourir avec son corps.

Astor (un peu paniqué) : Je vois ça aurais été beaucoup trop facile si j'aurais pu réfléchir en paix.

Il s'asseya de nouveau et continua à réfléchir malgré la douleur.

Astor (dans sa tête) : Il me pose une question sur moi. Donc il suffit que je réfléchisse sur moi même.

Soudain une lumière apparue dans le ciel.

Pantin : Tiens il semble qu'il s'y remet déjà.

Astor : Qu'est ce que c'est ?

Un gigantesque rayon fonça sur l'île et la désintégra. Astor fut emporté dans le souffle de l'explosion. Il se réveilla alors à un autre endroit de l'île, au bord d'une grande falaise donnant sur une plage. Il se leva subitement en respirant de manière chaotique à cause de la panique.

Astor (sous le choc) : Qu'est ce qui vient de se passer ?

Le même Pantin se trouvait à côté de lui comme si lui aussi c'était téléporté.

Pantin : Tu viens de vivre ce que ça fait de mourir.

Astor (choqué) : Alors je suis dans l'au-delà ?

Pantin : Non, ce rayon que tu as vue est tiré par un être abyssal. Il en veux à une personne sur cette île et souhaite la tuer.

Astor : Alors comment ça se fait qu'on est encore en vie ?

Pantin : Cette île est envelopper dans une brume lié à l'esprit. Elle est instable physiquement. Ce rayon ne fait que détruire la partie spirituel mais elle est capable de la réformer.

Astor : C'est comme ci rien ne c'était passé ?

Pantin : Pas tout à fait, j'ai remarqué un effet secondaire de ce rayon.

Astor tenta de marcher mais s'effondra au sol n'arrivant plus à tenir sur ses jambes.

Pantin : Comme il provoque un immense choc chez les gens, cela a tendance à accélérer le processus du brouillard. Alors as tu eu le temps de réfléchir à ma question ?

Astor allongé sur le sol recommença à réfléchir à la question.

Astor (dans sa tête) : Qui je suis ? Voilà une question qu'un sage aurait put me poser. Il ne s'agit pas de mon identité. Mais alors qu'est ce que ça peut être ?

Comme Skadia il repensa à son passé. Lui n'avait jamais connu autre chose que l'orphelinat, ayant été déposé par on ne sait qui quand c'était encore un bébé. Il avait passé la première partie de son enfance un peu tout seul ne se faisant pas des amis très proche. Jusqu'aux jour où il rencontra Skadia et Dante. Il s'entendait tellement bien avec eux qu'il les considéra comme le frère et la sœur qu'il n'avait jamais eu. Tout cela été très clair dans sa tête. Mais quelque chose par contre rester flou. Qui était donc ses parents ?

Malgré le fait qu'ils ne c'étaient jamais manifesté et qu'il a très bien pu vivre sa vie sans, il était quand même curieux de le savoir. Mais bon il n'avait aucun indice pour permettre de les retrouver. Par contre il pensa à autre chose. Il ne savait pas pourquoi dans sa tête tourné une image, celle d'un triangle bleu. Il en faisait souvent le rêve, lui allongé dans son lit et une sorte de triangle bleu venant le voir. Et maintenant qu'il y pensa il remarqua que même quand il était tout petit il faisait déjà cette étrange rêve.

Pantin : Je sens quelque chose de très particulier émaner de toi petit.

Astor : Qu'est ce que tu veux dire par là ?

Pantin : Je vois que tu es très différent de tout les êtres vivants que j'ai rencontré.

Astor : Pourquoi ?

Pantin : Ce n'est pas toi qui pose les questions ici c'est moi, alors réponds à la mienne où tu ne pourras bientôt même plus te relever.

Il avait raison Astor arrivait de moins en moins à bougé ses membres. Si des ennemis débarqué il n'aurait aucune chance de les battrent dans son état actuelle.

Astor (dans sa tête) : Mais alors que voulez t'il dire par là ? Je suis différent de tout les êtres vivant qu'il a rencontré ? Non il ne faut pas que je m'attarde sur quelque chose de trop flou le temps presse.

Pantin : Si tu ne sais vraiment pas tu peux aussi répondre "rien". Et tout sera réglé.

Astor : La ferme ça serait trop facile.

Il orienta ses pensées sur un point précis de sa vie. La chose qui comptais le plus à ses yeux était sa famille. Il avait le même avis que Dante mais en un peu moins extrême. Il a accepté de faire se voyage avec eux pour une seul et unique raison. Il voulais être là pour les protéger et les mettre dans les meilleurs conditions. Il savait très bien que Dante n'aurais jamais abandonné son idée. Toute ses armes, son bateau, ils n'ont été créé que dans un seul but aider son frère et sa sœur.

Quelque chose tourné peut être dans sa tête concernant ses origines mais ce n'était pas ce qui le préoccupait à l'heure actuelle. Là tout ce qu'il voulait c'était apporté à ce qui l'aime son soutient au maximum.

Astor : C'est bon j'ai trouvé la réponse à ta question.

Pantin (curieux) : Je t'écoute.

Astor : Je suis ne suis peut être pas grand chose mais pour les autres ce n'est pas le cas. Je suis le soutient de tout mes proches.

Il pensa à Hadram et Luci.

Astor : De ma famille mais aussi de mes nouveaux amis. Alors je ne peut pas disparaître maintenant car ça leur ferait beaucoup de peine et en plus je ne pourrais plus les aider pour la suite de notre voyage.

Pantin : Un peu puéril...

Le brouillard se leva quasiment entièrement tout autour d'Astor. Il n'avait plus mal partout et put se relever. Il regarda autour de lui puis remarqua que le Pantin avait disparu.

Astor : Et bien tout semble rentré dans l'ordre. Maintenant il faut que je retourne aux bateau pour retrouver tout mon équipement. Puis que je retrouve tout le monde.

Il marcha pour descendre de la falaise où il avait une vue imprenable. Il s'arrêta deux minutes pour là contempler et remarqua que toute l'île était corrompue contrairement à Ôon. Le centre le semblait plus mais les bords l'etaient aussi. Mais il remarqua surtout une l'immense tour au centre de l'île.

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