Chapitre 145 : L'aube de l'éveil

Pendant que les évènements d'Otomaï avaient lieu, bien plus loin sur le continent, une jeune fille se rendait à Dell. Ce n'était pas n'importe qui, il s'agissait de la princesse sadida, membre de la famille de la déesse azur. Elle se trouvait dans un carosse escorté par de nombreux gardes dont Tarshu, qui se dirigeaient à dos de dragodinde vers le château de Laïdane au milieu des ruines de Dell. Dans l'obsucrité de la nuit on pouvait entendre au loin des coups de tonnerre annonçant un orage en approche. Tout cette ambiance ne rassurait pas les soldats qui étaient éffrayé en arpentant le chemin passant au milieu des ruines de la ville où gisait encore des ossements.

Soldats : Seigneur Tarshu, vous croyez vraiment qu'on ne risque rien ?

Tarshu : Oui ne vous en faite pas. Tant que vous ne parlez pas en mal de sa majesté Zéphyr il ne peut rien vois arriver.

Ils continuèrent à avancer et les soldats chuchotèrent des histoires sur ce lieu.

Soldat : Tu sais j'ai entendu dire que cette endroit était un repaire d'hérétique, ne croyant pas en sa majesté.

Soldat : Moi j'ai entendu que le prince était un monstre ressemblant à un démon.

Soldat : Je croyais que c'était une princesse ?

Soldat : Moi j'ai entendu qu'elle ressemblait à une bête sauvage.

En entendant ça le garde céleste fut agacé.

Tarshu : Arrêtez de raconter n'importe quoi. Vous ne voudriez quand même pas énerver son éminence ?

Tout les soldats s'arrêtèrent instantanément de parler, apeuré par les mots du roublard. Puis ils continuèrent un peu et finirent par arriver devant l'entrée de la demeure du jeune être. Tarshu descendit de sa monture et alla frapper à la porte. Il attendit un petit moment avant que quelqu'un ne vienne ouvrir. Il s'agissait de Promé la servante. Le garde la connaissait et lui fit donc un signe de la main pour la saluer. La cra fit de même et observa d'un air toujours aussi neutre le reste des arrivants. Elle ouvrit alors la porte en grand et de son côté Tarshu alla ouvrir la porte du Carosse laissant apparaître la princesse sadida.

Son nom était Myléni. Elle était jeune, âgé de 16 ans. Elle avait de long cheveux décoloré attaché en queue de cheval. Sa peau était de la même manière que ses cheveux d'un blanc extrême, clairement non naturel. Elle était habillé d'une robe de feuille rosé, plus longue sur le côté droit. Elle portait également un collier en forme de fleur offert par la déesse qui était enchanté pour la protéger.

Car la princesse avait une santé très fragile. Cela était dû à sa nature d'éxalté, la seul de la famille divine. Elle avait en effet le pouvoir de prendre le mal des autres pour les guérirs. Mais elle ne maîtrisait pas cette capacité et le faisant inconsciemment, l'affaiblissant donc au fil du temps. C'est cela qui lui donnait son teint si particulié. Elle ne sortait donc quasiment jamais du palais pour se protéger. Mais elle avait pour une fois fait une exception à la règle.

Tarshu : Mademoiselle...

Il tendit sa main pour l'aider à descendre. Elle s'exprima alors d'une voix faiblarde et tremblante.

Myléni : Je te remercie Tarshu.

Elle attrapa sa main et descendit tout doucement de son carosse. Elle se mit alors à éternuer en étant plonger dans l'air froid de l'extérieur.

Tarshu : Rentrez vite à l'intérieur, sinon vous allez attraper froid.

Elle fit ce que lui dit son garde et les deux entrèrent dans le château. Promé les guida à travers les couloirs jusqu'à la seul tour du château. En arrivant devant la porte de la pièce ce trouvant tout en haut, la jeune cra s'écarta pour laisser passer la princesse.

Myléni : Merci Tarshu pour ta présence. Elle a été d'un grand réconfort pour ce petit voyage. Tu peux maintenant aller te reposer. Je t'appellerai si j'ai besoin de quelque chose.

Tarshu : Ravi de pouvoir vous servir princesse. Maintenant je vous laisse avec votre "cousin".

La sadida pénétra dans la pièce. Il s'agissait d'une espèce de chambre mais qui en même temps n'en était pas vraiment une. Elle ne comportait pas de lit seulement une espèce de grand fauteuil blanc recouvert d'un drap lui aussi blanc mais avec en plus des dorures. Autour de celui ci ce trouvait également un baldaquin que très peu transparent accroché en un unique point au plafond et tombant tout autour. La pièce comportait peu de meuble laissant une impression de vide. Mais comportait tout de même de nombreuses fleurs de toutes les couleurs, colorant donc le décor.

Elle possédait une unique fenêtre avec une magnifique vue sur les petites falaises et les plages du bord de mer. Mais le plus remarquable était la grande peinture présente sur le plafond circulaire. Il s'agissait d'une grande fresque représentant tout les évènements les plus importants de l'univers. Mais le plus étrange est qu'elle représentait très clairement le grand dieu Yugo dans une apparence que seul Zéphyr et Zénith étaient censé connaître.

Au milieu de tout cela, l'étrange être se trouvait sur son fauteuil, partiellement masqué par le voile présent tout autour. La princesse l'aperçu et hésita à s'approcher de lui.

Myléni (d'un ton hésitant) : Seigneur Laïdane... Bonjour, j'espère que je ne vous dérange pas...

Elle n'eut pas le temps de parler d'avantage que le voile s'ouvrit tout seul sans que personne n'y touche, laissant apparaître l'étrange être. Il n'était pas vétu de son armure habituel même si il gardait évidement ses prothèses. À la place portait une tunique bleu pâle assez légère, sans manche, laissant apparaître à travers que très brièvement sa silhouette androgyne. Il se mit alors à parler d'une voix toujours aussi mystique.

Laïdane : Je te souhaite la bienvenue Myléni. J'ai entendu parler de ta venue. Je suis heureux de te revoir. Tu as encore grandit depuis la dernière fois. Tu es maintenant bien plus grande que moi.

Elle s'agenouilla en le voyant, le regard impressionné par cette être semblant venir d'un autre monde.

Myléni : Moi aussi c'est une joie immense qui m'envahit quand je vous voit devant moi. J'étais si triste la dernière fois que nous nous sommes quitté.

Laïdane : Allons ne soit pas aussi formel, je fais partit de ta famille.

Myléni (un peu paniqué) : Je suis désolé, je tâcherai de faire plus attention.

Le prince se retourna vers sa suivante et sans qu'il ne dise un mot Promé alla chercher un autre fauteuil pour leur invitée. La princesse sadida s'asseya devant son lointain cousin et la jeune cra lui apporta une tisane.

Myléni : Je te remercie Pomé.

La servante se baissa pour la saluer et s'asseya sur ses genoux dans un coin de la pièce pour les observer. La sadida se mit alors à regarder la fresque au plafond.

Myléni : Il n'y a pas à dire cette fresque est toujours aussi impressionnante. Je n'arrive pas à croire qu'elle représente le grand dieu. Je n'ai peut être pas de sang en commun avec lui mais le savoir comme faisant partit de ma famille me déroute toujours autant.

Laïdane : C'est l'être le plus puissant que la réalité est connu. Il n'est même pas un dieux. Il est une forme d'existence encore bien supérieur.

La princesse se mit alors à toussé, sa santé étant toujours aussi fragile.

Laîdane : Pourquoi donc fait tu un aussi long voyage pour venir me voir dans un endroit aussi reculé ?

Myléni : Depuis que sa majesté vous a éloigné de la cour, je ne peut pas m'empêcher de déplorer votre absence. J'étais si heureuse de vous revoir à chaque fois que je venais à Zéphyréa.

Laïdane : J'accepte la punition qu'il m'a été donné comme un juste revers de mes actions. Sans toute fois les regretter. Toi d'ailleurs tu n'as pas peur de moi depuis que j'ai détruit Del ?

Myléni : Non il m'est impossible pour moi de vous en vouloir.

Laïdane : Pourtant tu ne comprend pas ce qui m'a poussé à faire cela ?

Myléni : Je ne connais effectivement pas le raisonnement qui vous a poussé à faire cela mais j'ai confiance en vous. Vous êtes quelqu'un de si unique, je ne peut croire que vous soyez animé de mauvaise intention.

Le jeune être se leva et marcha pied nue jusqu'à sa fenêtre.

Laïdane : Tu sais Myléni, le monde pour moi est une énigme.

Myléni (d'un aire inquiète) : Pourquoi dit te vous cela ?

Laïdane : Les gens ne se comprennent pas et ne ce comprendront sûrement jamais. Si tu parle avec ton frère d'un sujet, il va t'exprimer son avis et tu vas essayer de le comprendre. Mais cette avis ne va être qu'une synthèse de ses pensées. Puisqu'elle va passer par ta propre compréhension. Personne ne raisonne de manière similaire. Même moi qui est capable de lire dans l'esprit des gens, je ne peux pas connaître leurs émotions ou leur ressenti. Et cela est encore autre chose pour moi. Car les gens ne me comprennent nullement. Il me voit comme à part, un niveau d'existence différent du leur.

Myléni : Cela a l'air de vous attrister.

Laïdane : "Attrister" n'est peut être pas vraiment le mot. Je trouve à la fois cela curieux, intéressant et effectivement un peu triste. Mais cette incapacité de compréhension vient peut être de la condition de la création qui n'est pas faite pour toute ces choses.

Myléni : Les mortels ne sont pas fait pour comprendre ce qui les entoure ?

Laïdane : Non il ne s'agit pas que des mortels mais même des dieux. Mon grand père le grand dieu avait beau être l'existence supérieur de ce monde son esprit aussi était limité par sa propre perception des choses. Il était l'incarnation de l'énergie primordial et de toutes ses dérivés. Mais pourtant sa vision et sa compréhension s'arrêtait bel et bien quelque part.

Myléni : Un telle être peut donc lui aussi avoir des limites ?

Laîdane : Ce qui constitue le plus grand paradoxe dans tout cela est que cette incapacité est peut être le plus grand fléau et le plus grand salue des êtres. C'est à cause de lui que les disputes, les querelles, les conflits, les guerres et les catastrophes ont lieu. Mais en même temps est ce qu'un esprit pourrait supporter tout cela ?

La princesse semblait complètement émerveillé par les paroles du jeune être. Le voyant comme la personne apportant la vérité absolue.

Laïdane : Est tu effrayé par le changement ?

Myléni : Je dirais que non j'aime que les choses puissent changer.

Laïdane : Eh bien un changement est sur le point de se produire. La paix est considérée par beaucoup comme magnifique mais elle n'est qu'éphémère. Ne durant jamais bien longtemps. Le temps lui même déstabilisera tôt ou tard ces fragiles fondations. Et ce changement sera apporté par un être que l'histoire elle même à oublié depuis des milliers d'années. Un êtres simple dont la conscience est un paradox. Pourtant doué de raison il n'a qu'une chose en tête. Un objectif dont on ne peut le détourner. Et il est sûr le point de revenir reprendre sa place.

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