Chapitre 117 : L'amour de la paix
Alors que Dante avait finit par battre le démon alpha, les combats étaient maintenant tous terminé. L'immense majorité des démons de l'île avaient été exterminés. Ce fut un grand éffort collectif car même si le groupe en avait éliminé beaucoup, le reste du travail a été fait par la tribu ouginiak au prix de nombreuse perte. Sur environ une centaine de combattant, quasiment la moitié avait été tué dans la bataille et ce ayant survécu on reçu de nombreuse blessures.
C'est dans ce contexte de calme après la tempête que Dante marcha difficilement en direction du village ouginiak. Il s'aidait du manche de sa faux pour marcher car tout son corps était faible. Il arriva finalement, après un trajet d'unz plutôt courte distance mais à vitesse très lente, devant le village ouginiak. Il y observa tout les habitants entrain de penser leurs blessures et d'enterrer ceux tomber au combat. Mais surtout il aperçut tout son groupe entrain de parler entre eux.
Dante (difficilement) : Et les gars, je suis rentrée.
Ils se retournèrent en entendant le son de sa voix et en le voyant Hadram, Skadia et Astor partirent se jeter dans ses bras, suivit de N6, Crône et Morgause.
Skadia : Tu es enfin de retour ! Je me faisait tellement de soucis pour toi.
Hadram : Tu veux plutôt dire QU'ON ce faisait tellement de soucis pour toi.
Crône s'approcha de Dante en souriant.
Crône : Bravo champion, je n'aurais jamais crû que quelqu'un serait un jour capable de battre ce monstre.
Il s'approcha alors et les deux se firent une poignée de mains mais cela suffit à Dante pour avoir très mal au bras.
N6 : Tu n'as pas l'air en très bonne état mon pauvre. (D'un ton un peu flippant) tu voudrais pas que je te remplace quelques membres ?
Dante (éffrayé) : Non merci, sans façon.
C'est alors que les membres de la tribu ouginiak avec Marne à sa tête s'avançèrent vers eux et plus particulièrement vers Dante.
Marne : Jeune homme, sachez dans un premier temps que votre demande insensé n'a pas été sans lourde conséquence. À cause d'elle une grande partie de la tribu est mort.
Malgré les mots que le viel ouginiak avait prononcé, lui et tout les ouginiaks s'agenouillèrent en signe de respect.
Marne : Mais en même temps nous vous devons cette victoire. Elle nous a permit de nous extraire du joug de nos bourreaux. Et pour cela nous vous sommes infiniment reconnaissant.
Dante (géné) : Non vous ne devriez pas me remercier de la sorte. Ça peut paraître très égoïste mais si j'ai fait tout ça c'est aussi et surtout pour Hadram. Je ne pouvais pas laisser un amis dans une situation pareil.
En entendant cela Hadram eut des étoiles dans les yeux et admira Dante pour tout ce qu'il avait fait pour lui. Il se jeta alors à nouveau dans ses bras.
Hadram : Je ne sais pas comment je pourrais te remercier.
Dante (en souriant) : Voyons tu n'as pas à me remercier. C'est normal après tout.
Après cette discussion tout les ouginiaks, hormis Crône et Hadram repartirent à leurs occupations. Pendant ce temps Crône réfléchissait à la suite pendant que les autres se rassemblèrent en cercle à côté de Dante qui se faisait mettre des bandages par Skadia.
Skadia : En tout cas grand frère on peut dire que tu n'y es pas aller de main morte. Tu as des blessures absolument partout.
Ils pouvaient tous voir ses multiples blessures, brûlures et surtout l'immense cicatrice qu'il avait sur le ventre.
Dante (en souriant) : Tu sais il a fallu que je me donne à fond. On n'est pas le plus fort en s'économisant.
Il balaya alors du regard pour voir dans qu'elle état étaient les autres. Hormis Hadram, ils s'en étaient tous sortit avec pas trop de blessures. Il y avait tout de même aussi N6, mais comme elle pouvait réparer quasiment n'importe qu'elle dommage, elle n'était pas vraiment mal en point. Mais en regardant un peu mieux Astor n'avait pas l'air d'aller.
Dante : Ça va petit frère ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette ?
Astor (faussement souriant) : Non ce n'est rien, ne t'en fait pas je vais très bien.
Comme Astor avait repris ses vêtements habituelle et n'avait plus sa tenue de pilotage, Dante ne pouvait pas voir l'étrange matière qui composait maintenant son ventre. Tandis que N6 et Morgause n'osaient rien dire, sentant que Astor n'apprécierais pas.
Dante : D'ailleurs je viens d'y penser mais où est Luci ? Depuis que je suis arrivé je ne l'ais pas vue.
N6 : Elle est tout en haut de la falaise. J'ai l'impression qu'elle fait la tête. Il c'est passé quelque chose quand on était séparés ?
Il n'osa pas leurs avouer ce qui c'était passé avec Psice.
Dante : Non rien de spécial pourtant.
Quand soudain il se rappela de quelque chose d'urgent.
Dante : Au fait Crône j'ai besoin de te parler.
Crône (intrigué) : Qu'est ce qu'il y a ?
Il lui raconta alors l'histoire du bateau créé par la duchesse à sa mort qui pourrait les emmener sur le continent. En plus juste après son combat il avait remarqué que le bateau avançait tout doucement sur la terre ferme comme si il était émanté, et qu'il se dirigeait vers la mer puis vers le continent.
Crône (choqué) : Tu te moque de moi ? Pourquoi la duchesse aurait fait ça ?
Dante (d'un ton emplit de remord) : Ce n'était pas un monstre juste une personne ayant besoin d'aide. Avant de mourir elle a donc fait cette ultime cadeau.
Crône : Et tu voudrais qu'on monte là dedans pour aller sur le continent avec vous ?
Morgause : Les démons finiront forcément par revenir tu sais. C'est leur territoire et en entendant parler d'une île avec aucun démon, un nouvel alpha viendra imposer sa domination.
Skadia : C'est clair les îles ne seront jamais un endroit sûr.
Crône : Abandonner nos terres ?
Soudain Marne s'imissa dans la conversation.
Marne : Ce serait la décision la plus sage à prendre. Nous devons saisir cette opportunité qui ne se représentera plus, comme tu l'avais si bien dit.
En entendant ça Crône sourit au viel ouginiak, puis se leva.
Crône : Alors c'est décidé, la tribu ouginiak va partir sur le continent ! Fais passer le mot à tout le monde, je veux que demain au levé du soleil, tout le monde soit près à partir. Qu'ils emmènent tout ce qui est nécessaire.
La journée passa alors, tout les ouginiaks se détenaient pour emporter un maximum d'affaire. Les membres du groupe en bonne état les aidèrent pendant que les autres se reposaient. Cette journée plus que riche en péripéties défila à toute vitesse. Mais un peu avant que tout le mondes ne partent dormir pour une ultime nuit a Saharash, Dante qui se sentait un peu mieux escalada la falaise. En arrivant tout en haut il y aperçut Luci toujours là depuis plusieurs heures. Elle regardait l'horizon, perdue dans ses pensées, profitant du calme du couché du soleil.
Luci (dans sa tête) : Loïce... qu'est ce que ça peut bien être ? Une personne un lieu ? Et pourquoi Loïce ? Et toi qui peut bien tu êtres...
Mais elle fut sortit de sa réflexion en sentant la présence de Dante. Elle se retourna alors et le vit la tête baisser n'osant pas la regarder dans les yeux.
Dante (timidement) : Tu m'en veux n'est ce pas ?
Luci le regardait d'un air inexpréssif. Non pas énervé mais juste ne retranscrivant rien.
Luci :...
Dante : Je sais j'aurais du te le dire avant. Mais je n'ais pas oser. Je me sens vraiment ridicule maintenant. Que tu l'es apprit de cette manière.
Il s'agenouilla alors devant elle et la regarda dans les yeux d'un air timide.
Dante : Alors maintenant je veux que tu l'entende venir de moi.
Luci :...
Dante : Luci... Tu es celle dont je me suis épris. Je peux m'empêcher en te regardant d'être attiré par ton charme. Au fond je le sais nous sommes différents mais aussi très similaires. Et c'est pourquoi je voudrais être avec toi.
Cette dernière ne répondit pas et se retourna sans vraiment réagir. Ce geste gêna encore plus Dante, qui se releva.
Dante : Tu n'es pas obligé de me donner ta réponse maintenant. Tu as complètement le droit d'y réfléchir. Et sache que j'attendrais le temps qu'il faudra.
Il se retourna et se dirigea vers le bord de la falaise où il redescendit en glissant contre la paroie. Luci continua sa réflexion. Mais elle ne pensait plus seulement à Loïce mais aussi à ce que venait de dire Dante.
Luci (dans sa tête) : L'amour ? L'amitié est le plus formidable des soutiens, mais l'amour... il est aussi le sentiment le plus destructeur. Dante je ne pensais pas que tu tomberais sous mon charme, mais ce genre de sentiment ne se contrôle pas. Et je le sais au fond de toi tu as compris... tu à compris ce que j'étais réellement. Ce serais ça qui t'aurais fait tomber amoureux ? Serait tu prêt à me suivre...
Soudain elle s'étonna elle même.
Luci (dans sa tête) : Qu'est ce que je suis entrain de penser ?! C'est vrai nous avons le même but au premiers abord... mais nous sommes de nature si différente. Moi aussi je serait entrain de tomber sous son charme...
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