Jour 21 : Dispute de couple
Coucou ! Ici Dracaufeu1609 ! Me revoilà avec un OS assez long, celui qui m'a donné l'idée du calendrier, en fait XD ! Bon, Noël approche à grand pas, c'est pas hyper joyeux pour attendre, mais j'espère que vous aimerez quand même. J'ai passé beaucoup de temps dessus, mais j'en suis venue à bout XD ! C'est possible qu'il y ai épées fautes, par contre... Bon, j'arrête là, bonne lecture !
Maison de Fukuzawa Yukichi et Mori Ôgai, 14h
En ce début d'après-midi, dans la maison du couple, l'ambiance était très différente de l'insouciance qui y régnait habituellement. Une tension électrique pesait dans l'air et une aura dérangeante se dégageait de chaque pièces, si bien qu'Éris avait elle-même décidé de disparaître à l'intérieur de son hôte, chose rarissime. Mais aucun de nos deux protagonistes n'étaient en mesure de remarquer son absence.
Debout chacun dans un coin du salon, les deux hommes se toisaient. D'un côté, Fukuzawa se pinçait l'arrête du nez, l'air à bout de nerd. De l'autre, Mori semblait furieux, les poings serrés.
La raison de leur dispute, car s'en était bien une, était assez dérisoire. Le mafieux, ayant donné un congé à tous ses employés pour les fêtes, se retrouvait libre jusqu'au nouvel an, et avait proposé au détective de prendre lui aussi un congé pour qu'ils puissent passer les fêtes ensembles. L'autre avait accepté, et lui avait promis qu'il le ferait. Cependant, en arrivant à l'Agence le matin même, la charge monumentale de travail qu'ils avaient en ce moment lui était revenue en mémoire : en effet, profitant de l'inactivité de la Mafia, le gouvernement avait sollicité leur aide pour tout un tas d'enquêtes certes dérisoires, mais nombreuses. Le patron avait donc dû renoncer à son projet, et avait révélé cette décision à son conjoint en rentrant chez lui pour manger à midi. Cependant, il n'avait pas réagi aussi bien que prévu.
En soupirant longuement pour se calmer, le gris fit une nouvelle tentative de se justifier :
-Écoutes, tu sais que c'est compliqué au travail en ce moment, je ne peux pas me permettre de m'absenter comme ça en leur laissant tout le travail...
-Peut-être, mais tu m'avais promis de te libérer.
Le brun le regardait d'un air pincé, et parlait d'une voix froide et cassante. Il semblait vraiment en colère, ce qui était assez inhabituel. Le gris ne comprenait pas vraiment sa réaction, d'ailleurs. Il trouvait ça un peu excessif. Ils n'étaient plus des enfants, après tout.
Il réessaya encore une fois de s'expliquer, usant de toute la diplomatie dont il était encore capable :
-Oui, je sais bien, mais...
-Arrête d'essayer de te chercher des excuses. Tu a failli à ta parole, j'ai parfaitement le droit d'être énervé.
Fukuzawa sentait l'énervement le gagner lui aussi peu à peu. Pourquoi réagissait-il de cette façon ?! Il n'avait pas commis un crime, non plus.
-Vas-tu arrêter de faire l'enfant !? Tu ne vas quand même pas faire un caprice juste pour ça ? Ce n'est pas de ma faute si nous avons plus de travail que vous, nous sommes une institution légal, je te ferai dire !
-Ne vas pas dire que nous tirons au flanc parce-que nous n'avons pas la "chance" d'être toujours du bon côté de la loi. Nous protégeons la ville au même titre que vous. Cesse de te croire mieux que tout le monde, tes hommes et les miens sont tout aussi compétents !
Pendant leur dialogue, ils s'étaient rapprochés petit à petit, et étaient maintenant assez près l'un de l'autre. Le sujet de leur débat ne cessait de dévier, comme leurs éclats de voix qui se faisaient de plus en plus fort.
-Ne détourne pas le sujet. Le problème, c'est ton comportement puéril !
-Pourquoi est-ce que tu rejette toujours la faute sur moi !? J'ai le droit d'être mécontent de savoir que tu vas passer plus de temps avec les détectives de ton Agence qu'avec moi en période de fête ! Ils sont tous jeunes et célibataires, en plus...
En temps normal, le patron de l'Agence aurait pu lire entre les lignes. Il aurait compris le message que son conjoint lui envoyait, et ils auraient réglé leurs problèmes calmement. Mais pas aujourd'hui. Pourquoi ? Impossible de le savoir. Il n'était peut être juste pas en forme. Alors, il lui répondit quelque chose qu'il n'aurai jamais dû :
-Ha, alors c'était donc ça, le problème ? Sache que je sais parfaitement contrôler mes pulsions, moi.
Au moment même où il prononça cette phrase, il sût qu'il était trop tard pour revenir en arrière. L'autre lui lança un regard assassin avant de prononcer d'une voix lente :
-Qu'est-ce que tu viens d'insinuer ?
Mais encore une fois, l'argenté perdit patience. Et alors, tout en se rapprochant, il lui dit :
-Je pense que tu le sais très bien. Après tout, à ta place, j'aurai aussi peur que tous mes amants aillent voir ailleurs, toi qui veux toujours tout contrôler tellement que ça en devient étouffant. Mais ton petit manège ne prends pas sur moi, et tu sais quoi ? J'en ai assez de vivre avec un gamin de 40 ans capricieux et fourbe qui se comporte comme un pervers en manque. Et puis ce n'est pas en t'entourant de gens puissants que tu vas réussir à cacher ta solitude et ton complexe d'infério-
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il senti le choc. Une chose venait de s'abattre sur sa joue, avec une force étonnante. Sa vision se troubla, mais il eu le temps de voir Mori, la main encore en l'air, une expression presque horrifiée sur le visage. Avant qu'il n'ai pu reprendre ces esprit, celui-ci tourna les talons et s'enfuit hors de la pièce. Il entendit la porte du bureau claquer en faisant trembler les murs, puis plus rien.
Et Fukuzawa resta là. Au bout d'un moment qui sembla durer infiniment, il porta la main à sa joue rougie, qui le lançait furieusement.
De l'autre côté de la porte, dans le bureau, le mafieux se tînt debout un moment, puis s'effondra sans un bruit contre la cloison, la respiration saccadée et les épaules agitées de soubresauts.
Et alors qu'un fossé se creusait désespérément entre eux, une seule question tournait encore et encore dans leurs esprits :
"Pourquoi les choses se passaient-elles ainsi ?"
*************
Locaux de l'Agence des détectives armés, 15h
-Dis-moi, Kunikida... Tu sais ce qu'il a, le patron ?
En voyant le regard assassin et le doigt levé pour lui intimer le silence de son partenaire, même Dazai ne pût que s'incliner et il se tut, reportant malgré lui son attention sur son supérieur.
Le menton appuyé sur ses mains croisées, à moitié couché sur son bureau, l'ancien garde du corps semblait totalement perdu dans ces pensée, à tel point qu'il avait laissé la porte de son bureau entrouverte. Ces employés l'observaient donc plus ou moins discrètement, surtout que la marque rouge qui ornait sa joue ne passait pas inaperçue. Mais tous avaient aussi remarqué l'aura négative qui planait autour de lui, dissuadant tout le monde d'approcher.
Au bout d'un moment, se fut au tour de Kenji de s'approcher, alors que le blond à lunettes répondait au châtain :
-Dazai, ne vas pas l'embêter ! Il a l'air contrarié, mieux vaut le laisser tranquille et ne pas le déranger.
Le jeune campagnard posa à son tour le regard sur son boss, mais au lieu de se sentir intimidé par sa mauvaise humeur, tout ce qu'il vit fût un homme très triste. Et son coeur grand comme une prairie ne pût rester indifférent à cela.
Il se dirigea d'un pas décidé vers la porte, ignorant les mises en gardes silencieuses de ses collèges, puis toqua énergiquement à la porte entrouverte par pure politesse et pénétra dans le bureau en s'écriant d'une voix enjouée :
-Patron, j'entre !
C'est donc sous les regards stupéfaits de tous les détectives que le jeune homme salua énergiquement son supérieur sans avoir l'air gêné le moins du monde avant de prendre place sur une chaise face à lui.
Celui-ci se redressa à contrecœur et passa une main dans ces cheveux pour se recoiffer en soupirant, sans même penser à le congédier :
-Qu'est ce que tu veux, Kenji ?
L'autre lui répondit par un grand sourire :
-Ho, vous n'aviez pas l'air en forme, alors je voulais juste savoir si vous vouliez en parler.
-Ha, ça... Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Lui répondit-il en se forçant à adopter un visage moins triste, sans succès.
C'est alors que, à la surprise général, le blondinet pris un air terriblement sérieux, et dit :
-Je vois... C'est à cause de Mori-san, c'est ça ? Une dispute amoureuse ?
À ce moment précis, l'intégralité de l'Agence manqua de tomber de son bureau, tous cachant tant bien que mal leur surprise. Même Ranpo avait levé le nez de ses sucreries et écoutait pleinement la conversation, les yeux grands ouverts. Ils s'échangeaient tous des regards stupéfaits alors que Yosano passait la tête derrière la porte de l'infirmerie, étonnée par le silence soudain. Tous se posaient des questions :
"Alors le parrain et le patron... Non, impossible !" "Ils avaient l'air proche, c'est sûr, mas bon..." "C'est vraiment du sérieux ?! Je croyais que se n'était qu'un coup d'un soir..." "Plus important, comment Kenji sait-il tout ça !?"
De son côté, Fukuzawa aussi tombait des nues. Il balbutia :
-Mais attends, Kenji... Comment sais-tu pour nous deux ?
Nouveau frémissement chez les détectives, alors que Dazai s'était carrément appuyé l'oreille contre la porte pour mieux entendre. Il prenait donc le parti pris d'assumer.
-Ho, loin de moi l'idée de faire du commérage, patron ! C'est juste que... Vous avez l'air de beaucoup vous aimer, tous les deux. Oui, je crois que c'est ça. Il marqua une pause, l'air pensif. Ho, et une fois, je l'ai vu sortir de votre appartements au petit matin, aussi. Je crois qu'il avait oublié son écharpe chez vous, d'ailleurs.
Les employés furent d'autant plus choqué que tout cela c'était déroulé sous leur nez. Comment avaient-ils pu louper un scoop pareil ?! C'était bien plus sérieux qu'ils ne le pensaient. Ça leur donnaient des idées, d'ailleurs.
Le gris étouffa un juron. Cet idiot de Mori ! Il lui avait pourtant dit de se faire discret quand il sortait de son appartement le matin. Cet incident avait sûrement eu lieu avant qu'ils n'emménagent ensemble, quand ils se retrouvaient le soir chez l'un ou chez l'autre. Il habitait encore dans son appartement de fonction à l'époque, dans le même bâtiment que les autres membres de l'Agence. Il sourit malgré lui en se rappelant d'un jour où il avait du planquer son petit ami encore à moitié endormi dans son placard pour éviter qu'il ne soit vu par Kunikida qui venait lui rendre un rapport. La vision du mafieux à peine réveillé coincé entre deux cintres avait été mémorable.
Mais en pensant à lui, il fut tout de suite rattrapé par leur dispute. Toutes les choses qu'ils s'étaient dites. La colère grandissante et l'incompréhension. La brûlure que la main de l'autre avait laissée sur sa joue.
Alors qu'il replongeait dans ces problèmes, Kenji lui dit :
-Vous savez, je ne suis peut être pas aussi malin que Ranpo-san ou les autres, mais si vous voulez vous confier, je suis prêt à écouter.
Le patron de l'Agence le regarda un moment. Il se contentait de lui sourire gentiment, sans aucunes traces de jugements. Et puis il voulait vraiment arranger les choses avec son conjoint. Il finit par se dire "Et pourquoi pas ?"
Alors il lui dit tout. Les raisons de sa dispute, les cris, les coups... Mais il lui parla aussi de son compagnon, de la façon qu'il avait de le saluer tous les soirs, tous les jeux idiots qu'il était toujours partant pour faire en famille, du fait qu'il le laissait toujours se servir de lui comme oreiller quand il était trop fatigué, de sa taille fine qu'il aimait enlacer, de son visage qu'il adorait regarder...
Et plus il parlait, plus il se demandait comment tout ça avait pu arriver. Il lui avait dit des choses vraiment horrible, et il se sentait de plus en plus coupable. En y repensant, il comprenait pourquoi le brun avait réagi comme ça : il voulait juste passer du temps avec lui. Et tout ce qu'il avait trouvé à faire, c'était le repousser et lui dire un tas de choses qu'il ne pensait pas. Il se dit qu'il était vraiment la pire des ordures.
Quelques minutes auparavant, il en voulait à son compagnon de l'avoir giflé. Maintenant, il comprenait parfaitement sa réaction, et se disait qu'il aurait sûrement fait pareil à sa place. Dans cette histoire, il était le seul fautif.
Pendant tout son discours, le campagnard n'avait rien dit, se contentant d'écouter avec attention. Mais quand son supérieur eu fini de parler, il avait compris ce qu'il devait faire.
Il se leva précipitamment et sorti du bureau, en lançant au passage :
-Je sais quoi faire, maintenant. Merci beaucoup, Kenji !
Et alors qu'il passait devant ses employés en courant, qui étaient tous retournés à leur place d'un air faussement innocent, il entendit le plus jeune lui crier :
-De rien, patron ! Content d'avoir pu vous être utile !
*************
Maison de Fukuzawa Yukichi et Mori Ôgai, 16h
"Biiiiip-Biiiiip"
Mori fut réveillé par la sonnerie de son téléphone, qui cessa dès qu'il ouvrit un œil. Il mit quelques instants à rassembler ses souvenirs, puis la scène du jour lui revint brusquement en mémoire. Il se redressa lentement, les membres endolories. Il ne se rappelait pas vraiment, mais il avait apparemment fini par s'endormir sur le sol du bureau. Pathétique.
Alors qu'il se relevait tant bien que mal, les jambes cotonneuses et la tête lourde, il saisi son portable et se laissa tomber sur le canapé, savourant son confort comparé à celui du parquet. Il vit alors qu'il avait plusieurs appels en absence. Et tous provenaient de la même personne : Fukuzawa.
Le parrain fixait l'écran de son téléphone d'un air absent. Les mots de son conjoint l'avaient profondément blessé, surtout qu'à chaque nouvelle attaque, il avait touché un point sensible. Car oui, il avait peur : peur de la solitude dont il avait tant souffert, de l'abandon par ces proches, ce qui l'empêchait depuis longtemps d'ouvrir son coeur, sauf à de très rares personnes. Mais surtout, il avait été blessé que même sa moitié le voit comme un pervers . C'était peut-être l'impression qu'il voulait donner à ces ennemis, mais il avait pensé que lui, au moins lui comprendrait. Mais il s'était trompé. Et la chute n'en était que plus douloureuse d'avoir espéré.
Soudain, il entendit quelqu'un frapper à la porte, très doucement. Puis une voix bien connue dit :
-Rintarô ?
C'était Fukuzawa. Le brun ne répondit rien. Il ne voulait pas lui parler pour l'instant. Après une courte pause, l'autre repris, l'air assez gêné :
-Je sais que tu es là, et je me doute que tu n'ouvrira pas cette porte. Je comprend parfaitement, je ferai pareil à ta place. Ce que je voulais te dire, c'est que...
Nouvelle pause. Malgré lui, le plus jeune ne pouvais s'empêcher de tendre l'oreille. Il repris :
-Je m'excuse. Sincèrement. Je sais que ça n'effacera pas toutes les horreurs que je t'ai dîtes, mais... Je voulais que tu sache que je regrette. Je t'ai blessé, et je m'en veux vraiment, alors tu as raison de m'en vouloir. Tout ce que je t'ai dit, je ne le pensais même pas ! J'étais juste épuisé, et à cause de ça, je t'ai tout mis sur le dos au lieu d'écouter ce que tu voulais. Et puis, je n'en ai pas marre de vivre avec toi, bien au contraire ! Depuis que nous vivons ensemble, je ne me suis jamais senti aussi... Aussi... Je ne sais pas, c'est dur a expliquer. C'est comme si j'avais trouvé ce qu'il me manquait depuis toujours. J'aime tout chez toi, et je ne veux pas que tu changes. Tu es parfait comme tu es, et ce n'est pas à moi de te critiquer. Je n'irai jamais voir ailleurs, parce-que c'est toi que j'aime ! Alors vraiment, je te présente mes excuses. Pardon, Rintarô.
Pendant tout ce temps, il avait été attentif au discours du gris. Et il devait bien dire que l'écouter faire un si grand monologue pour lui demander pardon, lui qui était d'habitude si réservé, ne pouvais que lui prouver sa bonne foi. Après une courte hésitation, il se pencha et fit glisser un papier sous la porte :
-Je sais que ça ne m'excuse pas mais... Je l'ai pris, ce congé, finalement. Je me suis arrangé avec le reste de l'Agence.
Puis le plus âgé se tut et attendit. Il ne pouvais rien faire de plus. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour lui faire comprendre à quel point il regrettait et voulait obtenir son pardon. Maintenant, tout ce qu'il attendait, c'était un signe. Un signe venant de l'autre, pour lui donner sa réponse.
Au bout d'un moment dans le silence complet, il entendit le verrou de la porte coulisser et celle-ci s'ouvrit lentement, dévoilant l'autre homme. Le papier encore dans la main, il regarda son amant en replaçant nerveusement une mèche derrière son oreille, puis murmura :
-C'est bon, je te pardonne. C'est moi, je n'aurais pas dû t'embêter pour une chose aussi insignifiante... Tu n'étais pas obligé...
-Non, au contraire, c'est moi ! Je n'aurait pas dû me braquer comme ça et t'insulter, vraiment ! C'est ma faute. Et puis, ça ne me dérange pas...
Tous les deux se regardèrent un moment sans rien dire, gêné, puis il se rapprochèrent timidement et se prirent maladroitement dans les bras.
La tête enfouie contre le torse du détective, le mafieux murmura :
-Pardon de t'avoir frappé.
-Pour le coup, je l'avais mérité, lui répondit-il, pragmatique.
Après une courte pose, il ajouta :
-Et ce n'est pas parce que je porte des talons que j'ai un complexe d'infériorité.
-Oui, je sais. Pour ça aussi, excuse moi.
Ils restèrent comme ça un moment, serrés l'un contre, à savourer ce contact qui comblait peu à peu le fossé qui c'était creusé entre eux. Ils avaient besoin de sentir la présence de l'autre, tant elle avait semblé prête à disparaître. Toute trace de haine avait disparu entre eux, pour laisser place à une grande tendresse partagée.
Au bout d'un moment, ils se séparèrent maladroitement, et une voix les tira soudainement de leurs pensées :
-Bah alors, Yuki, Rintarô, pourquoi vous restez bêtement à vous regarder comme ça ? C'est l'heure du goûter et j'ai faim, moi !
Eris leur lança un regard courroucé mais amusé et parti en courant vers la cuisine. En voyant la petite fille revenue, tous les deux sourirent, comprenant que leur dispute était bel et bien fini.
Ils se dirigèrent donc ensemble vers la cuisine main dans la main.
Toute cette histoire s'arrangeait pour le mieux, finalement. Et puis, à Noël, toutes les familles unies se disputent un peu, non ?
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