Chapitre 26
No, I can't sleep until I feel your touch
Non, je ne peux pas dormir avant de sentir ton contact
I said, ooh, I'm drowning in the night
J'ai dit, ooh, je sombre dans la nuit
Oh, when I'm like this, you're the one I trust
Oh, quand je suis comme ça, tu es celle en qui j'ai confiance
Blinding lights – The Weeknd
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— Maman, papa, je vous présente Anna, ma copine.
Lorsque les mots passe la barrières de ses lèvres, mon cerveau a du mal à assimiler. Gab' vient de me désigner officiellement comme sa copine. Devant ses parents. Et ça me retourne totalement le ventre. Nous sommes toujours dans la salle. Gabriel m'a embrassé devant tout le monde. Après avoir demandé à mon père de sortir avec moi. Wow. Je me trouve maintenant en face des parents de Gabriel. Celui-ci m'a appris qu'ils habitaient là, raison pour laquelle ils étaient au match. Cependant, je ne m'attendais absolument pas au fait qu'il me les présente. Vraiment pas.
— Enchantée, déclaré-je, en tendant la main vers ses parents.
Ils me rendent mon salue chaleureusement. Un bon point, Anna ! Je vois que sa mère me détaille.
— Ta copine, Gabriel ? Tu t'es donc décidé à te caser comme ton vieux père ? déclare Mr. Perez.
Gabriel me regarde en souriant.
— On va dire que je n'ai pas trop eu le choix... rigole-t-il.
Je lui tape doucement le torse, gênée d'avoir cette discussion devant ses parents.
— Monsieur et Madame Perez, je dois avouer que votre fils a été un peu dur à convaincre...
— Je n'en doute pas, sourit sa mère.
Ils ont l'air adorables. Et ils ont l'air de ne pas me détester. Deuxième bon point, Anna !
— Mon chéri, comment va ton pied ? s'inquiète-t-elle.
— Parfaitement bien ! Regarde.
Comme pour illustrer, le blond passe d'un pied à l'autre en sautillant.
— Fais attention quand même mon chéri, le prévient tout de même sa mère.
Gab' lui sort un de ses éternels clin d'œil et son père reprend la conversation.
— Tu viens avec Gabriel à la maison ce soir ? me demande-t-il.
Je suis prise au dépourvue, complètement. Et encore plus lorsque mon père vient nous interrompre avant même que j'ai pu répondre.
— Vous devez être les parents du copain de ma fille !
C'est la deuxième fois que l'on me désigne comme ça et j'ai toujours un peu de mal à ne pas sourire bêtement. Nos parents continuent de discuter ensemble et je sens le bras de Gab' s'enrouler autour de mes épaules.
— Tu veux rester avec moi, ce soir ? me souffle-t-il à l'oreille. Je rentre demain après-midi...
J'ai le cœur qui bat à mille à l'heure. Ça va trop vite. Il y a trois heures, Gab' m'avait encore brisé le cœur et maintenant on est en couple ? Mais lorsque je regarde le fond de ses yeux, je ne peux pas résister plus longtemps et acquiesce.
— Alors pour ce dîner ? me redemande le père de Gabriel, interrompant le fil de mes pensées.
— On ne peut pas papa, Isaac veut qu'on aille en boîte. Par contre, on dormira à la maison et demain on déjeunera avec vous. Ça vous va ?
— Parfait ! s'exclame sa mère.
Dans quoi est-ce que je me suis encore embarquée ?
*
Nous sommes maintenant dans une boîte de la ville avec toute l'équipe, notamment Is' et Dan. Celui-ci m'a harcelé de question dès qu'il m'a retrouvé. Je peux le comprendre, il s'est passé tellement de choses dont il n'est pas au courant. J'ai essayé de répondre le plus justement possible à ses questions, ce qui était délicat étant donné que Gab' était également dans la voiture, mais il semblait plutôt s'en amuser qu'autre chose. La boîte est remplie. La musique est à fond. L'odeur affreuse. Tout ce que j'aime... Je passe la porte de la salle où se trouve la piste avec un sourire aux lèvres. On s'installe tous les quatre sur une banquette et rapidement, je me rend compte qu'ils ont commandé de l'alcool. Beaucoup d'alcool...
— Si tu bois une bouteille entière, je ne répondrai pas de toi devant tes parents ! prévins-je mon copain.
Mon copain. D'ailleurs, celui-ci me prend la main pour m'approcher de lui.
— Il va falloir me distraire alors, me lance-t-il sensuellement.
— Pas de problème, répondis-je sur le même ton.
Je décide alors de l'emmener au milieu de la foule, sur la piste.
— J'espère que tu sais danser, lui glissé-je à l'oreille.
— Tu devrais savoir, maintenant, que je suis bon dans tout ce que j'entreprends !
— Mais quel prétentieux ! lui reproché-je.
Il me colle contre lui pour que je me taise et commence à se déhancher contre mon corps. Je ne suis plus sûre que danser soit une bonne idée. Mais maintenant, autant aller jusqu'au bout des choses... Alors j'adopte le même style de danse que mon partenaire et ne me gêne pas pour passer mes mains autour de son cou. Les siennes descendent le long de mes reins, caressant mon dos au passage. C'est beaucoup trop bon. Nos bassins s'effleurent, se touchent, se heurtent. Lorsque je commence à ressentir une douce chaleur dans mon ventre, je remarque qu'il a durcit contre moi. Beaucoup trop bon. Je ne tiens plus. Je l'attrape par la nuque et me précipite sur ses lèvres. Il me donne directement accès à sa langue. C'est brutal, sauvage, passionné. On ne s'est jamais embrassé comme ça et je me demande bien pourquoi. Beaucoup, beaucoup trop bon. Je ne sais pas trop comment on se débrouille, mais il m'emmène dans les toilettes. Il me plaque contre la porte d'une des cabines et je me décale de sorte qu'il puisse la verrouiller. Mes jambes s'enroule automatiquement autour de sa taille alors que ses lèvres viennent lécher la moindre parcelle de peau de mon cou. Je passe mes doigts dans ses boucles car je sais que ça me permettra d'entendre de nouveau ce son magnifique. Il sourit dans mon cou avant de remonter jusqu'à mes lèvres. Je passe les main sous son t-shirt et caresse son torse avec le bout de mes doigts. Mon cerveau, mon corps et mon cœur s'accorde au moins sur une chose. Je l'aime. Putain, je l'aime. Sa langue toujours enroulée autour de la mienne, je fais doucement descendre mes mains jusqu'à la barrière de sa ceinture. Il s'écarte brusquement de moi et me regarde dans les yeux. Mais je ne me défile pas. J'en ai envie. J'ai envie de lui procurer toutes les sensations qu'il a déjà pu faire sentir.
— Montre-moi, murmuré-je, en posant ma main sur l'endroit que je souhaite mieux connaître.
Il continue de me sonder, peu sûr de lui, avant de hocher la tête. Il joint ses doigts avec les miens et, dans un grognement, commence à se caresser à l'aide de ma main à travers le tissu. Il me regarde droit dans les yeux et je ne peux me résoudre à faire autrement, malgré la rougeur qui je ne peux empêcher de me monter aux joues. Mais je sais que ce n'est pas assez, pas assez pour lui, pas assez pour moi. Alors je prends les devants et, enlevant délicatement ma main de l'emprise de ses doigts, je défais sa ceinture pour plonger ma main dans son boxer. Cette fois, il rejette sa tête en arrière, quittant mes yeux du regard. Je me débrouille pour faire ce qui me paraît évident. Lui donner du plaisir. Alors je fais glisser ma main, d'abord lentement, avant d'aller de plus en plus vite, me référant aux sons qui sortent de ses lèvres. Il est beaucoup trop sexy comme ça. J'ai l'impression de ressentir beaucoup trop de choses à la fois alors qu'il ne me touche même pas. Au bout d'un moment, je sens sa respiration s'alourdir encore plus.
— Putain... Anna...
Il termine de dire mon prénom dans un soupire et je sens mes doigts s'humidifier. Il relève alors la tête et je lui souris. Je lui souris tendrement, heureuse d'avoir pu faire ça pour lui, et pour moi.
— Tu as été parfaite, bébé. Parfaite.
Il souffle ça en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille et il m'embrasse chastement mais ses lèvres n'ont même pas le temps de quitter les miennes qu'une voix retentit derrière la porte des cabinets.
— Gab' ? Tu es là-dedans ? Faut que tu ramènes tes fesses, parce que je vais me casser moi !
Isaac crie depuis l'autre côté pour se faire entendre malgré le son de la musique que l'on perçoit jusqu'ici. Je pouffe dans le cou de Gabriel, essayant de faire le moins de bruits possible.
— J'arrive mec, mais laisse-moi pisser en paix ! rétorque Gabriel, faisant redoubler mon rire.
— Ça marche, mais grouille-toi !
Je l'entends s'éloigner mais avant de définitivement partir, Is' ouvre la bouche une nouvelle fois.
— Salut Anna !
Cette fois, c'est Gabriel qui s'esclaffe. Quelle soirée...
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Heyyy 🌺
Comment allez-vous ? 😏 Moi très bien après ce petit chapitre...
Que pensez-vous des premiers mots de Gab' ? Et de la petite soirée en boîte...moi je dis "caliente" 🔥
On n'oubliera pas une spéciale dédicace à Isaac qui arrive toujours au bon moment 😆
• Prochain chapitre mercredi •
Des Bisous ❣️
🤳 Insta : soreevzen
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