Chapitre V

Ça y est.
J'étais calmée.
Pour le moment.
Je me relevais et époustais ma robe du plat de la main. Je remis mon bien dans sa cachette, puis je séchais les larmes qui perlaient encore à mes yeux. J'avais été faible, encore une fois. Je repris alors immediatement mon apparence froide, rigide, et glaciale, au correspondait à la souveraine tyrannique que j'étais.

Que faire maintenant?
Allez m'excuser pour mon comportement? Hors de question! Reine ou pas reine, j'avais ma fierté et il était absolument inenvisageable que je m'abaisse à essayer d'obtenir le pardon d'un... D'un roturier!
À défaut de savoir quoi faire, je retournais à mon bureau. Les cartes étaient étalées d'un côté, les calculs d'un autre.

Tout ça n'était que du cinéma. Le peuple est capable de se réjouir d'un rien, si ça lui donne l'espoir d'un jour voir la lumière au bout du tunnel.
Donner cet halo de puissance, me caractérisant, à tout mon pays, afin d'être craint. Il ne s'agissait pas d'être aimé. Il s'agissait de gouverner.

Alors je calculais, j'annalysais les statistiques, pour savoir qui devenait trop puissant, qui il fallait éliminer. Évidement cela faisait ses morts, des cris, des pleurs, des familles déchirées, du sang versé.

Si je laissais Les Scorpions faire à peu près ce qu'il voulait en sabotages, afin qu'ils se croient puissants, je savais également les mater.
Échec et mat.
Les échecs sont comme la vie:
Quoi qu'il arrive, la reine reste la plus puissante.

Tuer ou être tuer.
La folie meurtrière de ma famille ne s'est jamais arrêté. Conquérir, toujours conquérir.
Rien ne pouvait arrêter la terrible colère des reines de la lignée Vøltry.
Dans leurs veines, le sang bleu se mélangeait à la méchanceté et à la magie noir , alimentant leur cœur de d'onyx.

Ma grand-mère fut de loin la plu cruelle toute la génération.
Issue d'une famille de cinq enfants, toutes des filles, elle était la plus méchante et rusée. Quand elle apprit qu'elle devrait partager le royaume,
Elle commença par demander à ses sœurs de renoncer à leur part du territoire. Petite et chétive, devant l'aspect si peu intimidant de leur sœur cadette, les aînées lui rirent au nez.
Vexée, elle se mit en tête un plaisir ignoble.
Un soir, quand la pleine lune s'éleva, elle alla dans la chambre de la plus vieille, à qui sa part reviendrai bientôt.
Sans aucun remord, et dans le silence de la nuit, Emilia, dernière de la fraterie, égorgea dans son lit sa soeur.

Elle continua jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'elle. Dès qu'une de ses soeurs allait être en age de régner,elle la tuait. Parfois en l'étranglant, en la poignardant, en l'empoisonnant. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'elle. C'est à ce moment que ma grand-mère tomba amoureuse.

Amoureuse de la mort.

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