Chapitre II

-Un simple petit tour, dis-je monotonement les yeux baissés de fatigue, en allant poser le bol, désormais inutile.

Je me retournais et constatais un regard m'obseravnt Avec admiration et crainte.

-La seule chose, difficile, si je peux m'exprimer ainsi, doit être d'adopter le tracé. Mais à force de le faire, on prend rapidement l'habitude.

Visiblement, il semblait encore plus choqué après ce que je venais de dire. J'avais pris l'habitude de sacrifier mon sang au profit de sorts et de la magie' ce dernier étant un des seuls moyens de diriger par la terreur. Je jetais de nouveau un regard sur lui et vis une lueur de curiosité, mêlée à un esprit de rébellion.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je d'une voix que je voulais avenante.

Il sembla s'apprêter à poser une question mais se retint en se mordant la lèvre inférieure, comme pour contenir ses mots.

-Écoute Thomas Sanders, je sais que tu te poses des questions sur ton avenir mais...

-Vous m'apprendriez? Me coupa-t-il en me laissant muette.

-Je..euh...pardon?

Il sembla se rendre compte de sa phrase avant de se renfermer de nouveau telle une huitre en se renfrognant, la tête dans les épaules.

-Rien, finit-il par dire.

-Thomas Sanders, pourrais-tu répéter ta phrase?

-J'ai rien dit, reprit-il, en grognant.

Il était bien plus amusant lorsqu'il voulait bien parler. Curieusement, il ne m'inspirai pas le même dédain qu'avec les autres rebelles. Juste... De la compassion.

-Écoute Thomas, si tu acceptes de parler un peu... Dis-je avec hésitation, je pourrais sûrement t'apprendre un peu de magie, finis-je par lâcher à contre coeur.

Sa tête se redressa immédiatement et son regard délavé croisa le mien, charbon.

-Vrai? Finit-il par lâcher avec plus d'enthousiasme.

-Oui, soupirais-je en regardant ailleurs et en faisant un mouvement d'agacement.

-Ce n'est pas un piège?

-Non, finis-je par dire, tout en ayant envie de répondre le contraire. Je finis par retourner m'asseoir à mon trône. En revanche, aucun mot ne doit sortir de ta bouche, à partir de maintenant, est-ce clair? Si tu parles à quiconque de notre accord...

Je laissais ma phrase en suspends, afin qu'il en comprenne bien le sens. Il finit par hocher de la tête.

-Bien. Trøst ēf Kå, hurlais-je dans la salle vide, l'écho faisant répéter mon discours. Aussitôt, les gardes arrivèrent en courant avant de s'incliner.

-Ëf jī nÿa dàs.

Sur ses paroles, ils emportèrent Thomas sur le champs, le laissant abasourdi. Je m'affalais de nouveau sur mon siège en me tenant la tête à deux mains. Si j'avais fais ça, c'est également pour reposer mon esprit agité. Ce mal de crâne lancinant me prenait la moitié de mon énergie, et ce voilà je ne sais plus combien de temps.  Mes souvenirs me hantaient, se transformant en cauchemars la nuit, lors des peu de fois où j'arrivais à trouver le sommeil. Alors je passais toute la nuit à travailler, à m'occupper Des affaires de l'état. Pourtant.... maintenant qu'il y avait ce jeune Sanders, j'avais l'impression de retrouver une flamme éteinte il y a bien longtemps. L'étincelle de la vie, celle qui avait quitté mon envelope charnelle voilà bien des années. 

Si seulement je pouvais la garder près de moi, pour toujours....

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