Éveil à la mer
Éveil à la mer
Écoute et attends
Que le vent se lève
Emportant nos rêves
La mer et les ans
S'échouent sur la grève
Et l'écume trace
Des dessins gracieux
Nos souvenirs s'effacent
Quand s'allument nos feux
Regarde et épie
En cette nuit magique
Une bête mystique
Dont la gueule qui luit
D'un sourire se pique
Calme, comme elle se lasse
Se plissent ses yeux
Et lentement s'efface
Ce rêve sous nos feux
Ressens et puis frôle
Les gouttelettes d'écume
Là s'élève la brume
On y voit tout drôle
Des silhouettes, des plumes
Des statues de glace
Qui chantent un adieu
Nos ombres qui effacent
Les ors de nos feux
Éveillons nos sens
À la force des nuits
Au vent, à la pluie
L'écho d'une errance
À la fin d'une vie
Le silence enlace
L'éternité bleue
Dont le chant s'efface
Quand meurent nos feux
Une petite dédicace à mon poème préféré, Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir de Victor Hugo.
J'avoue, j'ai repris presque exactement la même forme (strophes de 9 vers, vers de 5 pieds, mots qui reviennent à la fin de chaque vers, même schéma de rimes...) et j'ai gardé le même thème. 😅
Mais ça faisait un moment que je voulais écrire un poème comme ça, et je suis assez fière de moi !
(Pentasyllabe)
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