Scientifique en fuite
Le titre ne peut pas désigner parfaitement le voyage qui va suivre puisqu'il est relativement étrange.
Je me souviens de ce voyage (Mercredi 13 Juillet 2016) :
Mon rêve commença comme un film. J'observais un personnage dans lequel je m'identifiais. Il était un grand scientifique qui avait un jour monté le plan d'une machine incroyablement puissante. Seulement, dans le passé, il n'avait pas eu la chance de réunir les éléments nécessaires à sa construction car certains matériaux n'existaient qu'à certaines époques d'un passé plus lointain et inaccessible. Je (Donc le scientifique) répondais présent à une invitation d'une gigantesque cité spécialisé dans la science. En guise de guide, on m'avait attribué une blonde vêtue d'une tenue d'affaire. Cette femme prétendait qu'il avait enfin réussi à construire ma machine malgré la difficulté énorme à trouver les matériaux manquant. Je rentrais dans un hangar où se tenait devant moi une bête mécanique, un monstre d'acier. Pour l'observer, nous étions sur le même genre de ponton qui permette aux ingénieurs d'observer le haut d'une fusée spatiale. Elle était tellement belle que je n'osais pas croire qu'il avait réussi. Je m'avançais et admirais cette prouesse sous différent angle. Elle tentait coude que coude de mon convaincre mais je niais toujours l'évidence que je commençais lentement à admettre. La machine faisait un bruit sourd et produisait de la vapeur très chaude.
Voyant que je ne voulais pas céder, elle décida de me montrer les entrailles de la bête. Je la suivis et nous descendîmes un escalier sur notre gauche. Ensuite, nous tournâmes à droite et nous arrivâmes en face de tous les mécanismes qui alimentaient la machine. Une salle immensément grande et ordonnée avec une précision chirurgicale ; aucun câble ne dépassait ou n'était emmêlé. Elle me montra un engrenage une roue dentée de ma taille. En m'approchant, j'aperçus une des pièces que je n'avais pu trouver. Elle était rouge et sa texture semblable à un corail. J'étais dorénavant pleinement convaincu. Elle voulut me montrer d'autre pièce particulière et m'ouvris une petite porte en oblique à 45° menant vers un sous-sol. Cependant dans la tournure de sa phrase je compris qu'elle ne s'était jamais aventurée aussi loin et j'en conclus qu'elle ne l'avait pas fait parce qu'elle n'était normalement pas autorisée à venir ici.
Un garde nous rattrapa en courant mais pas pour nous attraper, il était apeuré. Quand il finit de se faufiler jusqu'à moi, je remarquai que la dame qui se tenait juste derrière moi en avait profité pour filer. Je saisis que j'étais donc dans une zone interdite, sans accompagnement et donc en danger. Je traçais vers la porte de sortie mais celle-ci se claqua sur moi et la garde qui ne semblais lui aussi pas à l'aise. Je m'attendais au pire derrière la porte. J'étais en position, prêt à courir un fois la porte rouverte. Elle s'ouvrit et le garde eut plus de réflexe que moi ; il passa devant et tourna à gauche, en direction de la sortie du hangar (L'escalier avait disparu) nous étions en coin de la salle et il y'avait une porte sur le mur de face et une sur le mur de gauche. Le garde se dirigea vers la porte de face et cria qu'il était maintenant la montre de sa volonté et vanta sa puissance. Un hélicoptère l'abattu en tirant à travers les murs. Étrangement sa mort n'avait pas servi d'exemple et je commençai à crier comme lui que j'étais invincible. Une mitraillette entre les mains (Moi aussi je ne sais d'où elle sort XD) je me mis à couvert derrière à l'extérieur. Ils ouvrèrent le feu et en quelques secondes à peine, il était entièrement percé. J'abandonnais l'idée stupide de faire face à mon ennemi et pris la fuite vers une barrière.
La scène devint plus pathétique (Je rappelle que je vois tout de l'extérieur). L'hélicoptère me perça de tous les côtés de ces balles, n'épargnant pas mon crâne. Elles traversaient mon corps et étaient suivi d'un filé de sang. Cependant je ne mourrais pas ; je souffrais, comme une bête qu'il fallait faire souffrir sans jamais la tuer. J'escaladai la grille et tombai de l'autre côté. Je me levais et courus aussi vite que je le pu. Malheureusement, je ne pouvais plus courir très vite et une voiture me rattrapa rapidement, juste avant que je puisse rentrer dans la forêt. Au lieu de ma capturer, elle me renversa cruellement, et je tombais sous les rires douloureux du conducteur et des passagers. Elle fit demie tour devant et repartit à mon étonnement de là où elle venait, sans m'accorder d'importance. Je voulais toujours fuir alors je me levai et repris ma course. Je marchais sur des pierres pointues et comme j'étais pied nu, s'était encore pire (Je crois que j'ai perdu mes chaussures à cause des balles).
Soudainement j'eus une idée : pourquoi ne pas marcher sur l'herbe ? Cela serait sans aucun doute plus agréable. Le rêve devint beaucoup plus joyeux. Je prenais du plaisir à fuir ; j'étais comme un apprentis aventurier dans une forêt tropicale. J'arrivais en face d'un petit cours d'eau très limpide. J'y plongeais mes pieds puis y lavais mes mains avant de boire un petit peu. J'avais l'impression de faire de la survie. À cet instant, je passais en point de vue interne. Je n'étais plus le scientifique mais moi-même (Le moi de la réalité). Je voyais ce chemin comme un parcours de santé. J'arrivais en face d'un petit fleuve. Pour le passer, je devais sauter sur des pierres. Quelques mètres à ma droite se trouver ma cousine de 14 ans qui affirmer à sa sœur que pour passer le fleuve, il fallait suivre la chorégraphie de The Voice. Je compris que j'allais avoir un problème : je n'avais pas vu l'émission. Sans être trop perturber, je décidai que j'allais employer le système D, c'est à dire sauter dans le tas et espérer tomber sur une pierre ou une zone peu profonde. Je me reconcentrai sur l'étendue d'eau. Elle avait augmenté et le paysage avait changé.
J'étais maintenant sur un quai de port surélevé de la mer d'environ 10 mètres. L'autre rive était maintenant à bien 500 mètres et les pierres ne se suivaient pas jusqu'au bout. J'avais peur de l'eau, peur de couler. Malgré tout je sautais et, même si la distance que je parcourus fut immense, elle ne me suffit pas à tomber sur une pierre. J'atterris dans l'eau et la minime déception que j'éprouvais à cause de mon échec me fit oublier ma peur de l'eau et, en même temps, elle fit disparaître la possibilité même de couler ; je pouvais marcher sur l'eau. Je ne le fis pas et me contentais de me laisser rouler sur la surface de l'eau jusqu'à atteindre la rive de départ (Il n'y a plus de quai mais un plage). Une fois arrivé, je m'assis au bord et surveillais mes cousines qui jouaient debout sur l'eau avec ce qu'il ressemblait à une corde à sauter.
Fin du voyage
Ce voyage était très long et aléatoire ! Le plus étrange c'est que pendant le rêve même je sentais bien ces transitions d'atmosphères mais sans trouver cela particulièrement bizarre. D'habitude, quand je change de point de vue ou d'ambiance, j'ai la sensation d'avoir fait plusieurs rêves mais cette fois-ci, au réveil, j'avais la certitude de n'avoir fait qu'un seul rêve.
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