🤍chapitre 9🤍
👻Ses saleté de vautours éjecter de la demeure par des missiles.👻
Depuis que madame Alessandro soit revenue de son séjour catastrophique au château Draguinesse, cela n'a pas était simplede reprendre sa vie en main et de gérer beaucoup de dossiers pour étouffer l'incident qui s'était produit ce soir-là. Elle augmentait légèrement le son de la radio pour écouter les chansons avec une certaine attention et ne pas remémorer les événements passés.
Elle força sur son pied pour appuyer sur la pédale de l'accélérateur avec impatience de se prélasser dans son hamac installé dans ses magnifiques jardins. Un sourire effleura ses lèvres en voyant bientôt un panneau : il avait écrit dessus le nom de sa rue.
Elle faisait pénétrer sa voiture dans un lotissement : à l'intérieur de celui-ci était mise en valeur une splendide résidence de la taille d'un peu près de quatre habitations réunies avec des jardins spacieux à rendre verts de jalousie les voisins aux alentours.
Madame Alessandro sentait son cœur vibrer d'une joie intense de voir sa belle villa. Hélas, ce sentiment se faisait rapidement, car devant sa grille en fer d'une couleur or. Il y avait un regroupement monstrueux de journalistes prêts à dévorer la propriétaire de ce lieu. Elle freinait d'un coup brusque sans hésitation : c'était dans un geste maîtrisé qu'elle faisait demi-tour pour passer par les dernières. C'était sans surprise qu'elle avait prévu cette éventualité.
Cela faisait déjà quelques jours que ses vautours tournaient autour de sa demeure. Pour l'encercler et avoir accès aux informations qu'ils désiraient tant par rapport à cette fameuse soirée. Hélas pour eux, ils avaient mal choisi leurs victimes, car c'était bien décidé qu'elles ne leur faciliteraient pas les choses.
C'était hors de question pour elle de céder à leur manigance et de faire plaisir à leurs lecteurs qui aimaient les ragots, surtout à son sujet, parce que c'était une jeune femme de la haute société.
Elle se garait avec précaution pour ne pas abîmer sa carrosserie : à peine que le moteur était éteint, la portière s'ouvrait en grand et les enfants descendaient avec précipitation pour rentrer.
Décidément, c'étaient de vraies piles électriques inépuisables. Madame Alessandro prit ses affaires et s'assura d'avoir bien fermé son petit bijou avant de pousser la petite porte en bois pour s'aventurer dans ses jardins d'une splendeur irréelle.
Elle s'avança sur le chemin tracé jusqu'à l'entrée principale de la cuisine et par la fenêtre grande ouverte. C'était avec un sourire qu'elle observait Constance s'acharner sur une pauvre pâte à gâteau, sûrement pour calmer ses nerfs par rapport à ses vautours.
Elle rentrait dans sa demeure comme à chaque fois, la plénitude d'être enfin dans son petit nid la submergeait d'un bien-être : c'était ici qu'elle se sentait définitivement elle-même depuis quelque temps, même si plus rien ne sera jamais comme avant par rapport à cette grande perte. Cette blessure invisible à l'œil mettra du temps à cicatriser. Madame Alessandro posait ses affaires minutieusement dans un ordre précis, car elle aimait que chacun des objets soit à sa place.
Elle rejoint Constance dans la cuisine : celle-ci était armée d'un rouleau à pâtisserie pour taper avec fermeté la pâte sans que son regard lâche la fenêtre parce qu'elle donnait vue sur le grand portail de l'entrée.
Si seulement ses yeux remplis de fureur pouvaient réduire en cendre ses maudits corbeaux, c'était avec certitude que cela serait fait depuis longtemps. Elle n'osait même pas l'approcher tellement que celle-ci dégageait une aura menaçante.
— Dites-moi, pourquoi vous ne faites rien pour stopper cela ? Qu'attendez-vous aussi impatiemment ? Qu'il défonce les grilles pour pénétrer et saccager votre petite vie et celle des enfants en même temps ? Demanda Constance, alarmée par le calme olympien que madame Alessandro affiche avec élégance.
C'était d'une démarche silencieuse qu'elle se mettait loin de celle-ci pour se protéger, car une femme enceinte pouvait être très dangereuse.
Elle s'installait dans un fauteuil dans un coin de la cuisine spacieuse, près de sa bibliothèque culinaire.
— Ma chère Constance, la patience est une très grande vertu. Parfois, il faut l'utiliser à bon usage, comme à ce moment-même. Cela ne sert à rien de s'énerver. C'est ce qu'ils désirent pour qu'on fasse une erreur pour créer leurs torchons, murmura-t-elle en ramenant ses cheveux sur le côté gauche de son épaule pour doucement les démêler avec ses doigts fins. Elle allait bientôt devoir les couper à contrecœur puisque les pointes étaient abîmées. Ce n'était pas l'unique raison de cette décision déchirante.
L'organisation avait décidé, sans son consentement, de l'envoyer à nouveau en mission prochainement. Elle voulait être prête à toute éventualité et avoir des cheveux très longs était une tâche pas facile durant les missions.
C'était pour cela qu'elle devait encore une fois changer pour rester dans la bonne grâce de l'organisation, qui n'avait désormais aucun doute de confiance à son sujet grâce à la soirée.
— Il me manque, c'était un vrai petit rayon de soleil, murmura Constance d'une voix étouffée par les sanglots qu'elle essayait de dissimuler dans son avant-bras, qui cachait son visage, sûrement pour cacher ses larmes. Madame Alessandro se sentait désarmée pour réconforter celle-ci dans sa tristesse qu'elle aussi ressentait au plus profond de son être.
Elle se leva pour venir maladroitement serrer l'épaule de Constance pour apporter un petit soutien avec l'espoir de l'apaiser dans sa douleur, car elle devait primordialement penser au bébé qui allait bientôt naître dans quelques mois.
— Vous n'êtes pas la seule à être attristée par cette perte, mais on doit garder le sourire pour les enfants et ce petit qui va bientôt arriver, murmura-t-elle d'une voix douce pour calmer ses torrents de larmes incontrôlables. Un bras autour de son épaule, c'était doucement qu'elle l'a ramené contre sa poitrine pour un câlin.
Elles resteraient dans les bras de l'une et de l'autre pour partager leurs douleurs, mais un bruit de casse retentissait brusquement avec un brouhaha de voix agaçante. Elles se jetaient presque sur le rebord de la fenêtre pour voir ce qui se passait dehors.
C'était ainsi qu'elles observaient les vilains corbeaux partir sous une avalanche de projectiles de jouets lancée de la plus haute fenêtre d'une certaine chambre habitée par un certain patient en convalescence.
Madame Alessandro sentait son nez se retrousser d'énervement, car ce petit spectacle allait leur causer certainement des soucis.
C'était dans une colère noire qu'elle monta rapidement les escaliers en soulevant le bas de sa robe pour ne pas trébucher sur celle-ci.
— Commandant-chef. Les soldats de Richelieu sont partis. On a réussi la mission, s'écria une voix aiguë : c'était celle de Cassie, elle venait exactement de la chambre d'amis. Elle s'arrêtait sur le seuil pour se cacher contre l'encadrement sans se faire remarquer : c'était attentivement qu'elle observait ce qui se passait à l'intérieur de la pièce.
— Je vous félicite, mes trois valeureux mousquetaires, de la bizarrerie. Vous êtes prêt désormais à commencer vos cours d'escrime. Sous mon commandement, bien sûr, dira Brandon en brandissant une rapière que j'avais sans aucun doute dérobée dans la salle d'entraînement avec les lance-pierres que tenaient les enfants. Ils avaient les yeux brillants d'admiration et de fierté d'être chanceux d'avoir Brandon comme chef.
Dans leurs enthousiasmes, c'était avec précipitation qu'ils sautèrent dans ses bras pour un câlin surprise. Brandon, sous cet assaut brutal, tomba littéralement dans l'immense lit dans lequel il dormait depuis plusieurs mois après sa sortie de l'hôpital. Il serrait les enfants avec amour, heureux d'être ici avec eux, car décidément, il ne voulait pas être ailleurs ; son cœur lui dictait que sa place était d'être près d'eux et de celle qu'il aimait tant pendant un certain temps, parce que depuis cette fameuse soirée, il n'était plus aussi sûr de ses émotions.
Madame Alessandro sentait sa colère rageuse fondre comme une glace sous un soleil d'une chaleur intense ; c'était impossible pour elle de gagner cet instant d'une telle douceur. Elle fermait ses yeux pour retenir ses larmes. Celles-ci menaçaient d'abîmer encore sa joue. Son cœur battait à un rythme irrégulier, comme à chaque fois qu'elle voyait Brandon. Elle l'aimait assurément à un point qu'elle ne pouvait désormais plus jamais cacher ses sentiments.
La peur brutale d'avoir failli le perdre l'avait fait obliger à prendre conscience que chaque instant était précieux et que certains mots devaient être dits, même avoués. Quelquefois, c'était bien trop dur de plonger dans ce vide par peur que nos sentiments ne soient pas réciproques. Elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui, c'était comme si leurs liens avaient été brisés pour ne laisser que des fragments abîmés et impossibles à recoller.
— Je n'ai pas envie de partir, murmura Éléonore d'une petite voix teinte de peur. Cassie et William, sans une once d'hésitation, la prirent dans leurs bras pour la consoler. Les trois Chenapans regardaient Brandon avec une once d'espoir parce que ses qualités de chef pourraient réussir à faire changer d'avis la famille d'Éléonore. Hélas, il avait déjà tout fait pour essayer de convaincre ceux-ci, comme madame Alessandro, qu'il n'avait pas pu leur faire entendre raison.
— Brandon, tu avais promis de nous emmener en camping et de nous apprendre l'art de la pêche, murmura. William blessait que celui qu'il admirait tant jusqu'à être un deuxième père pour lui ne tienne pas sa promesse. Cela serait la première fois que les enfants allaient être séparés depuis leurs rencontres. C'était imaginable pour eux que cela devait se passer ainsi, c'était même hors de question : ils ne pouvaient pas rester autant éloignés.
Cassie ne prononçait aucun mot parce qu'à l'intérieur d'elle, un flot de sentiments la submergeait. Elle lança un regard noir orageux digne d'un Alessandro à Brandon avant de prendre la main de son amie pour déguerpir brusquement de la chambre et s'enfermer dans la sienne.
Madame Alessandro ne tardait pas à pénétrer dans la pièce pour venir s'installer près de Brandon, abattue de décevoir les enfants.
Elle tendait une de ses mains pour la poser sur les siennes, serrées l'une contre l'autre et tendues par les émotions, mais il se leva pour s'écarter avant qu'elle ne puisse le toucher. Son cœur se brisait en petits morceaux par ce rejet brutal. Il sortait sur le balcon pour s'éloigner d'elle parce que c'était bien trop dur pour lui de supporter sa présence, surtout que certains mots empoisonnés retentissaient encore dans son esprit tourmenté.
Il posa une main sur son épaule, encore blessé par cette balle imbibée d'un poison mortel. Il avait eu de la chance de n'avoir pas succombé à cette blessure grâce à l'aide de ce jeune dragonneau qui l'avait sauvé la vie en partageant quelques de ses pouvoirs. Maintenant, il était lié à cette drôle de petite créature qu'il avait surnommée Calamité parce qu'il n'était pas doué même pour voler.
Il avait dû l'emmener avec lui, car c'était impossible pour eux de se séparer sans sentir une douleur atroce. Sarah avait été folle de rage et d'inquiétude de laisser un de ses pensionnaires partir avec un pauvre mortel qui n'était plus. Puisque la clairvoyance s'était éveillée. Dans son être, et ce n'était pas grâce à ce petit dragonneau. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir un doute sur ce sujet, car son instinct le poussa à croire que monsieur Da Silva était derrière tout cela.
🤍Nombre de mot : 1881🤍
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