🤍chapitre 6🤍
👻Une réception qui commence bien pour se terminé en un vrais désastreuse.👻
Madame Alessandro se faufila avec un verre de champagne pour échapper à toute conversation et rejoindre sa chambre avec impatience de retrouver monsieur Dal Silva. Hélas, une main la retient fermement par le bras et la fait tournoyer pour que son corps se cogne avec violence contre un torse musclé.
Ses yeux d'un bleu étincelant par les flammes qui éclairent croisés, un regard vert glacial comme celui des serpents prêts à attaquer leurs proies. Madame Alessandro froissait son joli nez de mécontentement d'avoir été arrêtée dans sa fuite par monsieur Kydia qui la
tenait avec force, pas jusqu'au point de la blesser.
— Je vous dois des félicitations pour votre succès de ce soir, très bien organisé, car bizarrement, monsieur Leblanc n'était pas là pour participer à ce charmant débat. C'est même étrange que celui-ci ait eu un malheureux imprévu, murmura-t-il dans un souffle chaud qui caressait le visage de madame Alessandro. Celle-ci sentait un soupçon d'inquiétude grandir en elle, mais son masque dissimulait ses émotions, comme à chaque fois pour échapper à des situations périlleuses.
— Je regrette amèrement aussi l'absence de monsieur Leblanc, c'est un conseiller remarquable avec des valeurs propres à lui-même, dira-t-elle avec tristesse de ne pas avoir pu saluer ce grand homme qui a fait tellement pour l'organisation.
Monsieur Kydia resserrait son emprise sur son bras pour la souder avec son regard assombri par le mensonge qu'elle venait de débiter avec une comédie digne d'une grande actrice.
Hélas, il la connaissait depuis tant d'années que maintenant, sans aucun doute, il savait quand elle osait mentir pour protéger ses intérêts. Il se demandait bien ce qu'elle pouvait manigancer pour s'investir autant dans ce projet. Ses lèvres se pincèrent légèrement, contrariées de comprendre qu'Aliénor sera une tombe comme toujours.
Durant leurs relations de quatre ans, quelquefois, il avait eu l'impression d'être avec une étrangère à cause des secrets qu'elle dissimulait. Il lâchait son bras pour reculer, son regard toujours ancré dans le sien, morne, aucune émotion ne brillait. Sa main se posait tendrement sur sa joue, ses doigts glissaient jusqu'à ses lèvres roses bulleuses.
— Aliénor, tu m'appartiendras à jamais. Tu seras mienne pour toujours, murmura-t-il dans un souffle avant de se détourner pour rejoindre mes convives, impatients de discuter avec lui pour parler d'affaires, comme à chaque fois.
Madame Alessandro resta immobile, submergée par un ouragan d'émotions indéchiffrable à son fond intérieur : c'était un volcan d'explosions qui faisait brûler le sang à l'intérieur de ses veines. Elle se promettait qu'un jour cet homme connaîtrait une fin tragique par ses mains.
C'était sur cette dernière pensée qu'elle s'éclipsa sans être vue par personne. Les couloirs étaient sombres, les ombres créées par les lueurs des flammes dansaient sur les murs pour la poursuivre jusqu'à sa chambre. Sa main se posa lourdement sur la poignée avec une certaine attention : elle essaie de capter le moindre bruit à l'intérieur, son ouïe perçut quelque éclat de voix avec un léger rire.
Elle était légèrement surprise par cette atmosphère-là. Apparemment, monsieur Dal Silva avait changé ses méthodes de torture, ce qui était bizarre. C'était avec méfiance qu'elle pénétrait dans la pièce, plongeait dans une chaude luminosité créée par le feu de la cheminée, et le spectacle auxquels elle assistait la laisser sans voix.
Décidément, cette soirée se terminée d'une façon inattendue, au loin d'être dans son plan initial. Elle observait la jeune ado qu'elle avait combattue être installée à côté de monsieur Dal Silva qui se prélassait sur une des chaises près du feu pour faire chauffer un fer ; c'était pour sûrement torturer le captivé emprisonnait de ses chaînes dans l'un des fauteuils. Celui-ci était inconscient, peut-être bien parce qu'il avait succombé aux autres séances que monsieur Dal Silva a pris du plaisir à lui faire subir pendant l'interrogatoire.
— Qu'est-ce que cette enfant fait là ? Demanda-t-elle en se détournant du prisonnier pour fixer intensément cette morpionne. Son regard se posa nonchalamment sur sa joue : sa blessure avait laissé une cicatrice rougeâtre. Monsieur Dal Silva se leva en faisant tournoyer dans sa main le fer qui devait être brûlant désormais. Il pointait le bout pile au milieu du front de la gamine sans la toucher.
— Elle s'est incrustée dans la chambre pour assister au spectacle divertissant sans que je remarque sa présence jusqu'à ce qu'elle se montre elle-même au moment où j'allais m'amuser à couper les doigts de notre cher invité, murmura-t-il avec regret d'avoir été interrompu dans son amusement par une enfant bien trop curieuse qui dorénavant était un élément perturbateur dans l'équation.
Madame Alessandro soutenait le regard glacial de monsieur Dal Silva : celui-ci n'attendait qu'un ordre d'elle pour se débarrasser de cet invité non désiré. La gamine ne bougeait pas immobile comme une statue, bien que ses mains se referment fermement sur les accoudoirs de son siège pour empêcher que ses tremblements soient vus.
— Je peux vous aider à avoir des renseignements qui peuvent vous être utiles dans vos activités clandestines, murmura la gamine d'une voix pleine d'assurance et son regard fixe dans celui de madame Alessandro. Elle était assez étonnée par l'audace que cette gamine dévoilait, bien qu'elle soit menacée par une arme maniée par un démon.
Je connais chaque recoin de cet endroit et rien ne m'échappe, aucune conversation, comme aucun secret. Je suis les yeux et les oreilles de ce lieu, dit-elle avec fermeté. Elle se levait sans craindre une seconde d'être blessée par le fer et ses poings serraient contre son corps, secouée par des frissons. C'était avec un regard de braise qu'elle soutenait les yeux froids de monsieur Dal Silva.
— Je peux vous offrir tout cela sur un plateau d'or, mais à une condition que madame Alessandro me prenne comme apprentie pour m'aider à délivrer mon frère, murmura-t-elle en se mettant à genoux pour montrer sa sincérité.
Madame Alessandro abasourdie ne savait comment réagir face à ce pacte absolument inattendu. Elle réfléchissait mûrement, bien que l'heure tournât contre elle.
C'était hésitant qu'elle s'approchait de cette gamine avec un doigt sous son menton ; elle relevait son visage, marqué encore par les traits de l'enfance. Pourtant, ses yeux brillent de maturité et d'une certaine intelligence : c'était avec un regard lourd qu'elle essayait de lire l'âme de cette enfant.
— Ton frère ? Il est où exactement ? Demanda-t-elle pour avoir plus d'informations avant de s'engager et de prêter serment, car elle devait être sûre de pouvoir libérer le frère de cette enfant.
— Dans un endroit où peu de personnes sont revenues, sauf une a fait exception à cela, murmura-t-elle dans un chuchotement que seule madame Alessandro pouvait entendre. Un frisson descendait le long de sa colonne vertébrale avec effroi : c'était ébranlé qu'elle reculait. Elle fermait brièvement les yeux pour ne pas céder à la vague de frayeur qui menaçait de la submerger : son cœur tambourinait fort à l'intérieur de sa poitrine.
Son regard se posa sur l'homme attaché : ils étaient si près du but impossible que tout échouerait par la faute de cette enfant.
— Quel est ton prénom ? Demanda-t-elle en posant sa main sur le bras de monsieur Dal Silva pour l'observer : à le baisser, ce n'était plus nécessaire de menacer cette gamine. Celle-ci se relevait avec un regard narquois pour monsieur Dal Silva qui marmonnait, agacé de ne pas pouvoir couper la langue de cette morpionne.
— Je suis Adelice Lamy, murmura-t-elle avec fierté parce qu'elle était d'une lignée de sentinelles très réputées, pas autant que celle de madame Alessandro, mais quand même presque puisque sa famille a beaucoup attribué à maintenir l'équilibre dans l'ombre. C'était pour cette raison que son nom de famille n'était pas aussi célèbre que les Alessandro, qui étaient toujours au centre de l'attention avec d'autres familles de sentinelles.
Monsieur Dal Silva n'a pipé aucun mot, assez abasourdi de savoir que cette mioche agaçante était la fille d'une célèbre tueuse de démon. Il remarquait un léger mouvement venant de la victime qui commençait à s'éveiller légèrement encore dans les vapes du sommeil qui l'enveloppaient.
— On a un pacte conclu Adelice, murmura madame Alessandro en serrant la main de celle-ci dans la sienne pour sceller leur alliance. Elle montra d'un geste la porte pour indiquer à Adelice qu'elle pouvait partir désormais pour ne pas assister à la suite des événements.
— Une dernière chose Si jamais j'ai eu vent que tu m'as trahi, sache que je n'hésiterais pas à t'éliminer, dira-t-elle avant que la jeune apprentie ne s'échappe. Celle-ci ne montra aucun sentiment, juste un hochement de tête pour signifier qu'elle avait compris les mises en garde. La porte se refermait avec un léger claquement et le bruit des pas s'éloignait petit à petit.
— Vous pensez qu'on a réussi à éveiller de la crainte pour pas qu'elle ne se retourne contre nous ? Demanda monsieur Dal Silva après avoir déposé le fer pour s'approcher de la victime avec un geste maîtrisé.
C'était délicatement qui lui faisait boire un élixir dissimulé dans une de ses poches de sa chemise froissée. D'ici à quelques minutes, ce monsieur ne se souviendra extrêmement de rien une fois qu'il sera dans sa chambre d'hôtel.
— Je pense qu'elle ne fera rien qui pourrait nous nuire : la vie de son frère est bien plus importante à ses yeux que tout cela, murmura-t-elle d'une voix lasse. Elle s'approchait de monsieur Dal Silva pour l'observer ranger quelques fioles et ses utiles. Sa main venait se poser sur un flacon qui contenait des filaments d'or.
— Vous avez réussi à extraire ses pensées et à ne pas le tuer dans cette manœuvre. Vous vous êtes amélioré avec le temps, dira-t-elle impressionnée. Ses yeux brillaient légèrement d'excitation, enfin, peut-être que celui-ci détenait ce dont elle avait besoin.
— Monsieur Leblanc a eu juste un coup de chance d'échapper à la mort grâce à cette Lamy, murmura-t-il essouffler parce qu'il soulevait le conseiller pour le ramener à son hôtel pour n'éveiller aucun soupçon, et celui-ci, sans aucun doute, sera très malade demain avec une légère amnésie pour oublier cette petite soirée qui se conclut à un véritable succès finalement.
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