Chapitre 3

PDV de Jake

Il est midi passé, et je l'ai laissée hier vers 21h. Elle va me supplier d'assouvir son désir, je vais la briser comme je l'ai fait avec toutes les autres. Mes gars ont eu tort de ne pas l'avoir tuée ; elle aurait eu une vie plus douce. Maintenant, elle va devenir ma chienne, et celle du gang, si elle ne devient pas docile rapidement.

Mais mon dieu, ses courbes m'ont fait sacrément bander toute la nuit. Entre ses hanches voluptueuses, ses longs cheveux bruns, ses yeux d'un noisette profond, et sa poitrine généreuse, je n'ai qu'une envie : la marquer de mon sceau. Je veux qu'elle soit ma propriété.


Je l'entends gémir à travers la porte, et ça me rend dingue. Quand j’ai vue hier, à quel point elle était mouillée, je n'avais qu'une seule envie : la prendre sur-le-champ, sans attendre. Son corps m'obsède. Je veux entendre à nouveau ses supplications. Elle ne sait pas encore ce qui l'attend.

Je tourne la poignée et ouvre la porte d'un coup sec. Ce que je vois dépasse toutes mes attentes. Un spectacle invraisemblable s'offre à moi. Mes gars ont visiblement dû se passer le mot pour se la faire... Il y a de l'urine sur le sol, de la bave, et du sperme plein son décolleté. Elle est semi-consciente, à peine capable de comprendre ce qui lui arrive. Ses yeux sont embués de larmes, elle est dans un état pitoyable, mais c'est exactement ce que je voulais. Si je la brise, elle sera mienne, et oubliera son ancienne vie.

— Hola, putta, as-tu passé une agréable nuit ? je lui dis, un sourire sadique aux lèvres.

Elle lève les yeux vers moi, sa voix brisée par l'épuisement et la terreur.

— Pitié... Je n'en peux plus... Faites de moi ce que vous voulez, mais libérez-moi...

Je me penche vers elle, mon sourire s'élargissant davantage à ses mots, laissant mon regard se noyer entre ses yeux, ses lèvres charnues et son décolleté ravageur.

— Bien, je vois que tu es devenue bien sage. Si tu désobéis, ta punition sera pire que la précédente. Je t’en fais la promesse.

Elle acquiesce faiblement, ses yeux suppliants de mettre un terme à son calvaire. Je lui retire la culotte de chasteté d’un geste brusque, ainsi que le gode. Elle gémit de douleur, mais je ne fais pas attention. Puis, sans un mot de plus, je me détourne et m'apprête à sortir.

— Oh, avant de partir, je lui dis en me retournant, tu es ma chienne. Tu ne dois pas jouir sans moi. Si tu te donnes du plaisir sans moi, je te punirai.

Je claque la porte derrière moi, satisfait de l'effet que j'ai eu sur elle. Puis je prends mon téléphone pour appeler la gardienne. Elle est une vieille amie, presque une mère pour moi. C'est elle qui s'occupe des filles, que ce soit mes chiennes, ou celles qui travaillent pour mon club. Elle les dresse, les forme et leur apprend à plaire et à obéir. Elle sait comment briser une femme, comment la reconstruire pour la rendre parfaite.
— Oui, que veux-tu, poulain ? répond-elle d'une voix rauque, marquée par l'âge.

— J'ai du travail pour toi. Une nouvelle fille pour mon plaisir. J'ai besoin que tu t'occupes d'elle. Elle a passé la nuit en salle de dressage.

— Je m'en charge, dit-elle simplement.

Il n'y a personne en qui j'ai plus confiance qu'en la gardienne. Elle traite chaque fille comme si c'était la sienne, avec la douceur d’une mère, la sagesse d’une grand-mère et la fermeté d’un tyran. Elle sait comment les briser sans les tuer, comment les plier à ma volonté.

— Chef !

Je me retourne brusquement. Un de mes hommes se tient devant moi, l'air inquiet.

— Oui ?

— Nous avons un problème avec le transporteur.

— Comment ça ?

— Les nouvelles filles qui devaient venir de l'Est... Le camion s'est renversé. Deux filles sont mortes, deux autres ont pris la fuite. Les six restantes sont amochées.

Je serre les poings, la colère montant en moi.

— Putain ! Qui a fait ça ?

— On ne sait pas, chef. Il y avait des pièges sur la route...

Je sens ma rage bouillir. Des pièges ? Qui ose s'en prendre à moi, moi, Jake Mancini, aussi appelé le Serpent.

— Mettez-vous à la recherche des deux filles disparues. Nous ne pouvons pas risquer que le moindre mot arrive à la police. Sinon, je vais encore devoir graisser la patte de ce sale porc de Lionel.

— Les gars sont déjà sur le coup, patron !

— Qui sont les filles mortes ? Enfin... à qui étaient-elles destinées ?

— Au commandant et au chef des Hurleurs.

Je peste entre mes dents.

— Fait chier ! Le commandant comprendra, mais le Hurleur... ça va être une autre histoire. Je vais devoir encore ramer pour rattraper le coup. Bon, retrouvez les deux filles et je m'occupe des clients. Trouvez rapidement deux filles identiques à nos mortes, et comme d'habitude, je ne veux aucune trace, ni du camion, ni des filles.

— Oui, chef !

Le chef des Hurleurs est l'un de mes clients que je déteste le plus. Il s'amuse à défigurer et dénaturer le corps des femmes. Et quand il ne s'amuse plus, il les tue. Perdre un tel client, c'est risquer de perdre un allié précieux. Il a la gendarmerie et la douane qui lui mangent dans la main, ce qui arrange grandement mes affaires. Il faut lui trouver un prix de consolation, et vite...

Mon téléphone vibre. Je décroche.

— Oui ?

— Comment vas-tu, mon vieil ami ? C’est James.

— Ah, James. Que veux-tu ? Je t’avoue que depuis ce matin, je n’ai que de mauvaises nouvelles…

— Haha, eh bien encore une fois je suis ta bonne étoile, je t’apporte une excellente nouvelle. Tu sais que nous étions bloqués avec les filles polonaises. Eh bien, je viens de trouver un arrangement qui pourrait nous permettre d’avoir deux voies navigables ! J’ai hâte de rentrer pour t’en parler. Et toi, quoi de neuf ?

— Pas grand-chose... Enfin si, Leo et Léon m’ont apporté un joli rossignol.

— Vraiment ?

— Oui, je ne sais pas encore ce qu’elle vaut. J’attends de voir si elle devient une travailleuse ou si elle devient mienne...

— Haha, j’ai hâte de rentrer d’autant plus.

— Allez, à plus, James. On se voit bientôt !

James est mon vieil ami d’enfance. Nous avons fait les quatre cents coups ensemble, grandi ensemble, connu les mêmes galères. Ses parents m’ont recueilli quand les miens sont morts. Il est devenu comme un frère. Aujourd’hui, il est un pilier de la société, que ce soit la société lumière ou la société sombre. Si je dois appeler quelqu’un pour m'épauler, c’est lui.

Mais assez parlé. Il est déjà passé 22 heures, et j’ai envie de voir mon nouveau bien. Je me dirige vers l’ascenseur pour accéder au niveau des filles. Il n’y a que trois personnes qui ont accès à ce niveau : moi, James, et la gardienne. Il faut un badge et un code biométrique pour atteindre le niveau -3, exclusivement réservé aux filles.

Mon quartier général est un ancien hôpital que nous avons remis à neuf afin de pouvoir nous occuper des filles correctement, mais également pour que mes 250 gars puissent vivre correctement et avoir tous leurs propres quartiers.

L'étage des filles est composé de chambres, cuisine, réfectoire, salle d'opération, salle de cours, dressing, et salle de dressage. La gardienne donne des cours aux filles qui ne savent pas lire, écrire, parler ou qui ne savent pas se servir de leurs atouts pour la satisfaction de nos clients.

Je passe d’abord par le quartier de la gardienne pour la prévenir de ma venue. Bien que je sois le propriétaire des lieux, il me faut son accord afin de voir une fille, car elle est la gardienne de leur bonne santé. De plus, je suis obligé de me déplacer, car à ce niveau il est impossible de joindre qui que ce soit par téléphone. Nous avons pensé à ça afin que les filles ne puissent prévenir personne, c’est pourquoi la gardienne dispose d’un talkie-walkie afin de me prévenir en cas de problème, et pareil pour moi.

J’arrive au niveau de son quartier et observe ce lieu, qui me semble irréel. Comme à son habitude, elle a mis de l’encens partout pour couvrir l’odeur des cigarettes qu’elle ne cesse de consommer par paquet de dix. Son lit est au carré, elle n’a visiblement jamais oublié ses années passées dans la marine. Je m’approche d’elle doucement, car visiblement elle ne m’a pas vu.

— Hola, mama, comment ça se passe avec elle ?

Elle laisse échapper un soupir d’agacement, tout en levant les yeux vers moi.

— Écoute, je vais être honnête avec toi, je ne pense pas qu’elle puisse devenir une bonne esclave, et encore moins une danseuse pour le club. À la rigueur, elle peut servir nos clients au bar en tant que serveuse, c’était visiblement son métier... Mais je ne vois pas comment réussir à la garder et l’empêcher de fuir si elle devient serveuse. Elle me semble futée, peut-être un peu trop... J’ai essayé de discuter avec elle, j’ai cru discuter avec une porte de prison. Méfie-toi de cette petite, elle sera dure à convaincre.

— Tu me fais rarement un retour aussi négatif. Il y a un truc qui ne va pas avec elle ? Pourquoi ne peut-elle pas devenir danseuse ou aller chez un de nos clients ?

— Elle réussira à fuir ou à se faire tuer en moins de deux jours chez un client. Et je l’ai vue danser... ce n’est pas le plus souple des balais…

— Haha, je comprends. Après, elle me plaît bien.

— En plus des deux autres ?

— Pourquoi pas. Tu me montres son quartier ?

— Viens, je l’ai mise à l’isolement pour qu’elle ne nuise pas aux autres filles.

Je suis la gardienne, songeur. En fin de compte, ça m’arrange un peu que la vente soit compliquée. Mais d’un autre côté, ne pas la faire travailler serait une perte d’argent… J’aurais peut-être dû la tuer…

La gardienne me fait signe que nous sommes arrivés. Elle pose sa main sur mon épaule, puis fait demi-tour. Je referme la porte derrière moi, et mon regard se pose instantanément sur son corps parfait. Mon dieu, je sens monter en moi un désir ardent, je ne peux m’empêcher de laisser mes yeux se balader sur ses magnifiques courbes. Sa tenue épousant magnifiquement bien son corps voluptueux.

Elle est allongée sur son lit, des écouteurs dans les oreilles, un cahier devant elle. Moi, j'ai une vue imprenable sur ses fesses, dans lesquelles se perd un string rouge.

Par-dessus ce magnifique string, elle est vêtue d'une robe de nuit en dentelle rouge, qui lui arrive en bas des fesses. Cet habit semble n'être là que pour dire de l'habiller, mais il ne cache rien, bien au contraire, il accroît ma convoitise. Mon désir est si fort que je n’ai qu'une envie : la retourner...

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