12. Alice fête son non-anniversaire

Hello, un p'tit OS avant d'aller dormir ?

C'est celui de Kaminar1 qui m'a demandé  un duo Peter / Stiles et je lui dit un grand merci !

Je vous souhaite bonne lecture...

(~ ̄▽ ̄)~

🐺🐺🐺

Un bruit horrible parvient à mes oreilles, crispant tout mon corps encore à moitié endormi sous les draps. Je ne comprends pas ce que c'est que ce bruit, jusqu'à ce que je remarque un radio réveil sur la table de chevet. Je ne savais même pas que Peter en avait un, encore moins qu'il le programmait pour le dimanche !

Je les hais, autant l'un que l'autre !

J'ouvre péniblement les yeux en cette matinée brumeuse et fraîche de ce début d'automne, dehors deux chats semblent s'étriper vu le raffut qu'ils font sous la fenêtre mais je les ignore.

Je m'étire tout en faisant attention à l'endormi à côté de moi. Glissant en bas du lit en baillant, j'attrape mon t-shirt laissé là négligemment hier soir et je descends à la cuisine, appelé par la faim qui tiraille mon estomac.

Je m'efforce de marcher à pas légers pour ne pas réveiller toute la meute qui est là, éparpillée dans tout le salon du loft et dort toujours.

Tout en me frottant les yeux, je remarque les cartons de pizza qu'il reste du repas d'hier soir sur le comptoir de la cuisine. La flemme me pousse à m'emparer d'une part au jambon, ma préférée.

Ouais, moi Stiles Stilinski, aujourd'hui, je n'ai aucune envie de préparer le petit-déjeuner pour toute la meute, qu'ils se débrouillent pour une fois.

Néanmoins j'ai une petite pensée pour Peter, dont je me suis rapproché ces derniers temps, je ne sais pas trop comment d'ailleurs et je décide de lui apporter une part en remontant me coucher. Oui la flemme est mon alliée ce matin.

Remonté sans avoir réveillé personne, ce qui est pour moi un petit miracle, je me pose sur le lit de Peter et dépose l'assiette sur la table de chevet, de son côté. C'est alors que mes yeux sont à nouveau attirés par le radio réveil, qui se remet à sonner lorsque je l'observe de plus près, me faisant sursauter.

- Saloperie de réveil, marmonne Peter qui tape du poing sur l'objet en question.

Je l'observe en grignotant ma pizza et ris lorsqu'il cache sa tête sous son oreiller.

- Je t'ai rapporté de la pizza belle au bois dormant, dis-je en avalant la dernière bouchée de ma part, me glissant au chaud dans le lit.

- T'as pas plutôt des croissants ou des pancakes ? Râle-t-il.

- Non, désolé, j'ai pas encore ouvert ma propre boulangerie !

Non mais, il est sérieux ?

- Tu fais chier l'hyperactif ! J'ai pas envie de bouffer de la pizza le matin, râle-t-il encore plus froidement.

- Mais va te faire m...

Et merde, je fini même pas ma phrase, m'enroulant dans le bout de couette qui reste de mon côté du lit en marmonnant des noms d'oiseaux.

Il est quand même chiant quand il s'y met !

- Arrête de tirer sur la couette ou je t'égorge avec mes dents !

- Moi aussi je t'aime tu sais ?! Tu sais quoi ? Débrouille-toi tout seul, je descends !

Il ose me mettre de mauvaise humeur dès le matin ? Il va le regretter...

- C'est ça, casse-toi !

Je lui balance mon côté de couette sur la tête en me levant et me dirige vers la porte de sa chambre, quand je repère soudain du coin de l'œil, son pantalon de jogging préféré, celui qu'il porte chaque dimanche matin lorsqu'il traîne dans le loft.

Grave erreur que de l'avoir laissé là sous mon nez, je m'en empare discrètement et descend à la cuisine en réfléchissant à un moyen de lui faire regretter ce début de matinée.

Dans la cuisine je croise le regard bleu-gris de Derek qui semble se demander pourquoi je trimballe le pantalon de jogging de son oncle mais il n'ose même pas poser de question. Au lieu de ça, il boit une gorgée de son café en observant les membres de la meute qui dorment encore.

- Tu ne les as pas encore fichu dehors ? C'est étonnant, dis-je en suivant son regard.

- Il est à peine sept heure Stiles, ils ont le droit de dormir encore un peu. Et toi qu'est-ce que tu fais déjà debout ?

- Je cherche une idée pour me venger de ton adorable oncle, dis-je en soupirant.

- Fiche-lui la paix ou tu risques de le regretter, crois-moi, dit-il en haussant les sourcils à mon attention.

- Non, je tiens à ma vengeance, il m'a cherché et c'est lui qui va le regretter !

Il soupire, comme à son habitude mais fini simplement sa tasse de café avant de se lever. Il dépose sa tasse dans l'évier et quand il se retourne vers moi, sa mise en garde me fait sourire.

- Fais comme tu veux après-tout mais ne me mêle surtout pas à vos histoires !

Sur ce, il me laisse là dans la cuisine et disparaît dans l'escalier qui monte au premier étage.

Tout en observant par la fenêtre de la cuisine, je réfléchis à une idée pour emmerder Peter. Autant il y a des moments ou je le trouve adorable, doté d'un sens de l'humour que je dois être le seul à apprécier, autant par moment j'ai envie de l'étrangler, comme maintenant.

Ma colère ne désemplit pas et tout à coup une idée diabolique me vient à l'esprit. Je m'approche du placard au-dessus de l'évier et m'empare du pot de confiture à la fraise que j'ouvre sans attendre, impatient de me venger.

Je retourne le pantalon de jogging à l'envers et tartine le bazar de confiture, généreusement, un sourire démoniaque sur les lèvres. Une fois fait, je le remets à l'endroit en monte le reposer discrètement sur la chaise, là où je l'ai trouvé.

Où vais-je me planquer pour que Peter ne me trouve pas ? Parce que, soyons honnête, je viens certainement de signer là mon arrêt de mort.

Je décide d'aller dans la chambre de Derek mais ce dernier me fiche dehors, prétextant qu'il ne veut pas d'emmerde.

Je sors du loft discrètement et monte un étage, me cachant au fond de la pièce située juste au-dessus et qui sert de garde-meuble à Derek en attendant que la rénovation du manoir soit terminée.

Je me suis caché dans une grande armoire, dissimulé derrière un gros carton et j'essaie de respirer le plus doucement possible pour qu'il ne me repère pas et j'attends.

Dix minutes passent puis une demi-heure quand enfin j'entends Peter hurler mon prénom.

Mon cœur bondit de joie mais j'imagine qu'il n'en est pas de même pour mes coéquipiers de meute qui se sont tous réveillés et se hurlent maintenant dessus. Je ne comprends pas ce qu'ils se disent d'ici mais ça semble chauffer au loft.

Il faut à Peter à peine cinq minutes pour me retrouver, certainement grâce à son flair lupin. Le carton qui me cachait vol loin derrière lui et c'est avec une certaine rage sur le visage qu'il me toise, je me sens tout petit.

- Tu te fous de moi ?!

J'éclate de rire en remarquant qu'il se balade en caleçon rose à petits lapins blancs et qu'il a les jambes pleines de confitures, il sent la fraise.

- Euh, tu voulais t'épiler les jambes Pet ?

Sa main griffue me plaque la gorge contre le fond de l'armoire, m'étouffant presque. Son visage à quelques centimètres du mien, il me grogne :

- Très drôle l'hyperactif, tu pouvais pas juste me foutre la paix ce matin ? Non, il a fallu que tu me fasses chier dès mon réveil ! Je te hais !

- C'est toi qui as programmé ce réveil, c'est pas de ma faute si ça m'a réveillé le premier et je te rappelle que tu n'as pas été très sympathique avec moi ce matin. J'avais bien le droit de me venger !

Peter me lâche enfin et tout en soupirant me rappelle que maintenant c'est lui qui va se venger, une fois qu'il aura passé à la douche.

Il repart en me laissant là, au fond de l'armoire poussiéreuse imaginant avec crainte sa prochaine vengeance.

Quand je retrouve le loft, je ne suis pas vraiment le bienvenu, chacun me regardant de travers pour avoir réveillé le diable qui somnolait en Peter ce matin.

- Oh c'est bon, on ne peut même pas rigoler ! Vous n'avez aucun humour les gars.

Je tente de contenir mon rire en voyant leurs têtes de déterrés mais quand je vois la tronche de Malia, les cheveux en batailles, son haut de pyjama a moitié sorti du pantalon, je ne peux plus me retenir.

- Stiles, t'as intérêt à courir vite parce que je vais t'égorger avec mes dents si je te chope !

Cette dernière est apparemment furieuse et je me méfie de sa menace, c'est une Hale, elle pourrait bien la mettre à exécution !

Je cours dans les escaliers et monte me planquer dans la salle de bain, quand je me rends compte comme un couillon que Peter y est aussi...

- Stiles putain, mais c'est trop demandé un peu d'intimité dans ce loft ?!

Je me crispe mais je réfléchis vite et décide de m'emparer des vêtements propres qu'il avait certainement l'intention de mettre après sa douche et quitte la salle de bain mon vol sous le bras.

Je cours jusqu'au salon où la meute range tranquillement les matelas qu'ils avaient étalés pour la nuit et roule en boule mon petit paquet que je planque dans le panier sous la table, celui qui contient les télécommandes et manettes de jeu.

Personne n'a fait attention à moi et je me dis qu'il faut que je trouve une nouvelle planque avant que Satan ne me tombe dessus.

Je me glisse dans la cuisine, ouvre la porte du placard à balais et me cache à l'intérieur, entendant déjà Peter hurler qu'il va vraiment m'étrangler s'il me retrouve.

J'entends des voix s'élever dans le salon, Scott jure que je viens de passer par là et Malia confirme qu'elle m'a vu partir vers la cuisine, la lâche !

Quand Peter ouvre la porte du placard, je serre l'aspirateur dans mes bras en espérant qu'il me donne du courage mais ce n'est pas le cas.

- Je peux savoir où sont mes vêtements Stiles ?

Il me grogne dessus, toujours affublé de son caleçon rose à lapins blancs.

- Tu te prends pour Alice au pays des merveilles ?

Son regard suit le mien jusqu'à son sous vêtement.

Et tout à coup toute la tension que je ressentais jusqu'alors retombe quand il se met à rire.

- Pourquoi tu veux visiter le terrier du lapin blanc ?

Un franc sourire se dessine sur son visage alors que le mien doit plutôt montrer ma gêne.

- Peter t'es immonde !

- Tu ne réponds pas à ma question !

Je secoue la tête, attiré par ses lèvres qu'il mordille nerveusement. Il m'observe de ses magnifiques yeux bleus attendant ma réponse.

- Pas maintenant, toute la meute est encore là.

- Ok, ce soir alors, tu devras patienter pour fêter ton non-anniversaire Alice.

Il m'embrasse chastement et disparait mais je le rattrape par le poignet en lui indiquant où sont ses vêtements en m'excusant.

La meute quitte enfin le loft en fin de matinée. L'après-midi se passe lentement, bouquinant sur le fauteuil de Derek, j'entends Peter m'appeler.

Levant le nez de mon bouquin, je demande simplement ce qu'il veut, je sais qu'il peut m'entendre. Sa voix monte jusqu'à moi pour me dire que le restaurant mexicain à livré la commande. Je réalise alors qu'il est déjà vingt heures et que mon ventre gargouille entre mes côtes.

Avec Derek, Peter et moi mangeons dans la bonne humeur puis les boites de mexicain trouvent refuge sur l'ilot de la cuisine et nous dans notre lit.

Alice fête son non-anniversaire avec le lapin blanc et tard dans la nuit je ferme les yeux sur cette journée somme toute sympathique.

Le lendemain matin, un bruit horrible parvient à mes oreilles, crispant tout mon corps encore à moitié endormi sous les draps. Je me demande ce que c'est que ce bruit, jusqu'à ce que je me rappelle que c'est le radio réveil sur la table de chevet. Je l'avais presque oublié !

Je le hais ce truc !

J'ai du mal à ouvrir les yeux en cette matinée brumeuse et fraîche, dehors deux chats donnent de la voix et semblent encore une fois s'étriper sous la fenêtre mais je les ignore une nouvelle fois.

Je m'étire tout en faisant attention à Peter encore endormi à côté de moi. Glissant en bas du lit en baillant, j'attrape mon t-shirt laissé là négligemment hier soir et je descends à la cuisine, appelé par la faim qui tiraille mon estomac.

Arrivé en bas de l'escalier, le soleil qui passe par la baie vitrée m'ébloui et c'est en me cachant les yeux que je marche d'instinct jusqu'à la cuisine.

Tout en me dégageant les cheveux, je remarque les cartons de pizza qu'il reste du repas d'hier soir sur le comptoir de la cuisine. Je m'empresse de m'emparer d'une part au jambon, ma préférée.

Tiens ? On n'avait pas mangé mexicain hier soir ? Je ne dois pas être très réveillé. Je me retourne pour regagner la chambre en haut et aller prendre une douche car on est lundi et il y a lycée ce matin, quand je tombe nez à nez avec toute la meute qui dort dans le salon sur des matelas.

Ok, là je dois rêver parce que hier soir je suis quasiment sûr que j'ai passé la soirée avec Peter et son neveu. La meute n'était pas là !

C'est quoi ce bordel ?!

Instinctivement je m'empare d'une seconde part de pizza que je pose sur une assiette et remonte fissa les escaliers, passant la porte, je me pose sur le lit de Peter et dépose l'assiette sur la table de chevet, de son côté.

C'est alors que mes yeux sont à nouveau attirés par ce fichu radio réveil, il m'intrigue de plus en plus et se remet à sonner lorsque je l'observe de plus près, me faisant à nouveau sursauter.

- Saloperie de réveil, marmonne Peter qui tape du poing sur l'objet en question.

Je l'observe en grignotant ma pizza et déglutis péniblement lorsqu'il cache sa tête sous son oreiller.

J'ai comme une sensation de déjà vu qui me tord l'estomac. C'est très bizarre.

- Je t'ai rapporté de la pizza belle au bois dormant, dis-je en avalant la dernière bouchée de ma part, me glissant nerveusement au chaud dans le lit.

- T'as pas plutôt des croissants ou des pancakes ? Râle-t-il.

Je rêve où il se répète, on dirait un perroquet !

- Non, désolé, j'ai pas encore ouvert ma propre boulangerie...

Non mais... C'est sorti tout seul et ça ressemble vachement à la conversation que j'ai eue hier matin. Je commence vraiment à me demander ce qui se passe.

Alors que je tremble à côté de lui Peter me hurle dessus.

- Tu fais chier l'hyperactif ! J'ai pas envie de bouffer de la pizza le matin, râle-t-il tout aussi froidement que la veille.

- Mais va te faire m...

Et merde, je fini même pas ma phrase, comme hier et me lève d'un bond du lit, fâché et complètement paniqué.

J'ai l'impression d'être dans un putain de mauvais rêve et machinalement j'attrape son pantalon de jogging qui passait par là, me rappelant vaguement avoir déjà eu ce geste hier.

Il faut que je comprenne ce qui se passe, je décide d'agir comme je l'ai fait la veille, juste pour voir si les évènements coïncident avec mes souvenirs.

J'arrive dans la cuisine, le vêtement de Peter dans les mains et je tombe sur Derek, sa tasse de café à la main et son regard interrogateur sur la mienne.

Je le dévisage un instant, me rappelant notre discussion d'hier et anxieusement, je lui dis :

- Tu ne les as pas encore fichu dehors ? C'est étonnant.

Il observe la meute derrière moi.

- Il est à peine sept heure Stiles, ils ont le droit de dormir encore un peu. Et toi qu'est-ce que tu fais déjà debout ?

Bordel de merde, lui aussi barjaque les mêmes mots qu'hier, c'est pas possible, je dois faire un mauvais Bad Trip, j'ai pris de la drogue ou quoi ?!

Tentant de me reprendre en observant le pantalon de Peter je lui avoue :

- Je cherche une idée pour me venger de ton adorable oncle, dis-je en feintant le soupir.

Et sa réponse ne me surprend pas vu que je l'ai déjà entendue hier matin.

- Fiche-lui la paix ou tu risques de le regretter, crois-moi, dit-il en haussant les sourcils à mon attention.

Voilà, voilà, ça recommence ! A nouveau la même discussion.

Tout tremblant, je lui dis que je tiens à ma vengeance, que son oncle m'a cherché et que c'est lui qui va le regretter !

Comme hier, il soupir et fini simplement sa tasse de café avant de se lever. Il dépose sa tasse dans l'évier et quand il se retourne vers moi, sa mise en garde me fait par contre moins sourire.

- Fais comme tu veux après-tout mais ne me mêle surtout pas à vos histoires !

Je me retourne et observe la meute un instant alors que Derek disparait dans les escaliers.

Que faire ? Tenter de comprendre vraiment ce qui se passe ? Ou rentrer dans le jeu stupide de je ne sais qui qui me fais revivre la journée d'hier ?

Je décide de faire différemment qu'hier. Je ne sais d'où me viens toutes ces idées complètement stupides mais je suis en train de mettre le feu au jogging de Peter, juste en dessous du détecteur de fumée...

Putain mais à quoi je pense !

Au moment où l'alarme incendie retenti dans tout le loft, je pars me planquer dans le placard à balais, laissant là mon méfait.

Les grognements de la meute ne se font pas attendre. J'ai réveillé toute la baraque et certainement signé mon arrêt de mort !

Quand Peter ouvre la porte du placard, ses cheveux mouillés tombant sur son front, je serre à nouveau l'aspirateur dans mes bras même si je sais déjà qu'il ne m'aidera pas.

- Je peux savoir à quoi tu joues Stiles, pourquoi t'as foutu le feu à mon jogging bordel de merde ?

Il me grogne dessus, toujours affublé de son joli caleçon rose à lapins blancs.

Je me ratatine et juste pour voir si ma théorie sur la journée qui se répète est la bonne je lui sors la phrase que je lui ai dit hier en observant son sous vêtement.

- Tu te prends pour Alice au pays des merveilles ?

Son regard suit le mien jusqu'à son caleçon, comme hier.

Et tout à coup toute la tension que je ressentais jusqu'alors retombe quand il se met à rire.

- Pourquoi tu veux visiter le terrier du lapin blanc ?

Bingo ! Cette même phrase sortie de sa bouche me confirme que je ne suis pas fou ! Ou alors je le suis complètement ? Je n'en sais rien en fait !

Un franc sourire se dessine sur son visage mais se ternit au fur et à mesure que je mets du temps à répondre.

- Tu ne réponds pas à ma question !

Je secoue la tête, attiré par ses lèvres qu'il mordille nerveusement... Oh non ! Pas encore !

Il m'observe de ses magnifiques yeux bleus attendant ma réponse que je lui donne enfin.

- Pas maintenant, toute la meute est encore là.

- Ok, ce soir alors, tu devras patienter pour fêter ton non-anniversaire Alice.

Alors qu'il m'embrasse chastement, dans ma tête je vois le chapelier fou chanter cette foutue chanson de non-anniversaire avec Alice et le lapin blanc et je me dis que je dois être aussi taré que lui.

Je suis le chapelier toqué et j'ai dut fumer de l'herbe avec cette satanée chenille qui débite toujours des conneries que personne ne comprend, je ne vois pas d'autre solution. Tien, elle me fait penser à quelqu'un...

Comme hier la meute quitte le loft en fin de matinée puis le reste de la journée se passe exactement de la même manière avec notre repas mexicain.

Le lendemain matin, le même foutu bruit horrible parvient à mes oreilles. Je ne me demande même pas ce que c'est que ce bruit, je sais que c'est ce radio réveil de malheur, là sur la table de chevet. Je l'avais presque oublié !

Je le hais toujours autant !

J'ai encore plus de mal à ouvrir les yeux qu'hier, dehors ces deux putains de chats donnent encore de la voix et semblent encore une fois s'étriper sous la fenêtre et cette fois je hurle pour qu'ils la ferment, ce qui n'a évidemment aucun effet, même pas sur mon voisin dans le lit.

Je m'étire péniblement, Peter encore endormi à côté de moi. Glissant en bas du lit en râlant, j'attrape mon t-shirt et je descends à la cuisine, appelé par cette même faim qui tiraille à nouveau mon estomac.

Arrivé en bas de l'escalier, je découvre la meute encore endormie, ce qui me confirme qu'on est à nouveau dimanche matin !

Les cartons de pizza ont refait surface. Pourquoi ça ne me surprend pas plus que ça ? Comme les deux jours précédents, je m'empare d'une part au jambon, toujours ma préférée.

Je ne sais pas pourquoi je le fais car je connais le résultat mais instinctivement je m'empare d'une seconde part de pizza et remonte tranquillement les escaliers, passant la porte, je me pose sur le lit de Peter et dépose l'assiette sur la table de chevet, de son côté.

Ce fichu radio réveil se remet à sonner mais cette fois je m'y attendais et je ne bronche même pas.

- Saloperie de réveil, marmonne Peter qui tape pour la troisième fois en trois jours du poing sur l'objet en question.

La journée ne fait que commencer et j'en ai déjà marre.

Puis une semaine passe et je revis encore et toujours ce foutu dimanche matin.

J'ai tout fait pour changer les choses et tenté de ne plus vivre ce jour de malheur mais rien n'a changé.

J'ai essayé de rester au lit toute la journée à câliner Peter, ça n'a rien fait.

J'ai tenté de monter la meute contre lui, sans succès.

Je me suis mis tout le monde à dos depuis une semaine sans trouver de solution, j'ai même risqué d'en parler à tout le monde mais à part se foutre de ma gueule, personne ne m'a aidé.

J'ai même pris soin de pulvériser ce réveil de malheur mais ce matin, il sonne encore et ces félins insupportables se battent encore sous ma fenêtre, je n'en peux plus !

- Putain je vais péter un câble !

Je me cache la tête sous l'oreiller de dépit.

- Qu'est-ce qu'il y a Stiles ?

- Tu ne t'en rends pas compte mais ça fait une semaine que je revis la même journée encore et encore.

- Tu veux que je t'étouffe sous ton oreiller pour voir si ça s'arrête ?

- Oh ta gueule... Attends, pourquoi pas... vas-y pour voir !

L'oreiller s'envole et Peter me fait face, sourire aux lèvres.

- Ne me tente pas.

- Non, je suis sérieux. Fais-le, tue-moi !

Je me crispe et le vois déjà s'avancer vers moi, ses mains devant lui. Entourant ma gorge de ses mains, Peter me demande encore une fois si je suis sûr. Je hoche la tête lorsque je sens ses mains serrer ma gorge. Un sourire s'étirant diaboliquement sur son visage. Devant mes yeux des petites lumières se mettent à clignoter en un feu d'artifice multicolore. Je sens que je pars, ma vision se trouble puis c'est le trou noir.

Et le réveille sonne... encore.

Génial, même la mort ne peut apparemment pas me sortir de ce cercle vicieux.

Je soupire lorsque des miaulements terribles m'agacent encore les oreilles. Ni une ni deux, je m'empare du réveil, me lève du lit et tout en ouvrant la fenêtre, je balance cet objet sorti de l'enfer sur ces stupides boules de poils.

- Eh ne casse pas le réveil de Lilith, elle va me tuer.

Peter se retourne vers moi alors que je le dévisage les yeux ronds.

- Le réveil de Lilith ? Tu te fiche de moi ? Lilith la démon ?

- C'est pas Lilith ma petite sœur en tout cas.

Il s'assoit dans le lit et me dévisage bizarrement.

- Quoi ?

- Qu'est-ce que tu as fait du réveil ?

- Je l'ai balancé par la fenêtre, sur les chats. Pour qu'ils se la ferment ! ça fait une semaine que je revis cette putain de journée, j'en peu plus !

Peter se lève et par en direction de la fenêtre.

- Oh non, t'as balancé le réveil sur les chats de Lilith ? Elle va vraiment me tuer cette fois !

Je me lève et le rejoins près de la fenêtre.

- Putain mais qu'est-ce que tu racontes Peter ?

Il se tourne vers moi et se gratte la nuque, visiblement gêné.

- Je devais garder ses chats ce weekend. Ne me regarde pas comme ça, oui je traine parfois avec des créatures surnaturelles qui frisent la folie.

- Qu'est-ce que tu as encore fais pour qu'elle te maudisse de la sorte ?

Je m'assois sur le lit tout en observant Peter faire de même.

- Oh rien, je devais simplement lui rendre un petit service ce weekend.

Tout à coup je le vois blêmir et courir à nouveau vers la fenêtre, glissant son regard en bas de l'immeuble.

- Qu'est-ce qui se passe Peter ?

Il se retourne vers moi, visiblement gêné.

- Je crois que je sais pourquoi tu revis cette journée depuis une semaine.

Je serre les lèvres, craignant d'entendre enfin la vérité.

- Vas-y, dis-moi.

- Le réveil, c'était pour me rappeler de nourrir ses chats !

C'est pas possible ?! C'est pire que le pire de mes cauchemars !

- Peter tu es le plus abruti de tous les loups garous de la terre ! Je vais te botter le cul tu vas voir !

Je tente de l'attraper mais il court déjà dans les escaliers du loft, réveillant au passage la meute qui dort dans le salon.

Les cris fusent pendant que je me rends à la cuisine en traînant les pieds, mon regard cherche quelque chose que je trouve enfin sous le plan de travail.

La fameuse boîte de croquettes et une gamelle laissés là exprès pour les chats de Lilith.

En caleçon, la mine défaite, je m'en empare et sort du loft en laissant la meute se déchaîner sur Peter à coup de coussin dans la figure pour les avoir réveillé.

Dehors deux chats noirs aux yeux rouges flamboyant viennent se coller à mes jambes en miaulant le nez en l'air.

Je m'accroupis, les caresses gentiment et rempli la gamelle de croquettes et tout en me relevant, je vois le fameux réveil disparaître dans un nuage de poussière noir.

Je crois que mon calvaire est enfin terminé, concernant celui de Peter, je n'en suis pas si sûr.

🐺🐺🐺

Voilà...

Pour le dernier OS, ce sera en bonus, si j'ai le temps et je ne risque de fâcher personne vu que c'est le mien... Oui, comme personne n'avait demandé de persos de Labyrinthe, je voulais me faire plaisir...

Du coup on verra plus tard pour ce dernier OS... Je mets l'histoire en mode "Terminée" mais  sachez qu'il y aura, plus tard un denier OS...

Merci à tous et à toutes pour votre participation car sans vous je n'aurais rien pu écrire !

Je vous love et vous dit à bientôt !

Mellie 🥰

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