Bienvenue sur le premier OS personnalisé d'une série qui en contiendra 10.

Je remercie infiniment mioo63 pour sa participation. (✿◡‿◡)

Voici donc l'histoire pour le couple Stiles/Ethan qu'elle a choisi.

Je vous souhaite bonne lecture !

🐺🐺🐺

Lorsque les doux rayons du soleil vinrent effleurer son visage ce matin-là, Stiles tourna vivement la tête dans l'oreiller moelleux qu'il venait de piquer à son vis-à-vis. Vis-à-vis qu'il regarda d'un œil curieux, étonné.

Son cœur accéléra soudain quand son cerveau reconnecta ses neurones encore un peu endormis. Stiles grimaça légèrement. Toujours occupé à observer le visage serein à côté de lui, il fut soudain pris de panique. Stiles ouvrit un deuxième œil discret et se cacha sous le fameux oreiller, pas très rassuré par le visage qu'il avait en face de lui, car il ne le reconnaissait pas.

Bon sang de bonsoir, qu'avait-il fait la nuit dernière et qui était cet homme qui dormait comme un bienheureux à côté de lui ?

Stiles se glissa en silence de son côté du lit, sorti d'abord un pied tremblant de sous la couette, puis une jambe, ses fesses suivirent ensuite, puis tout son corps glissa par terre en dehors du lit sur une moquette moelleuse dont il n'avait aucun souvenir.

Il releva discrètement la tête, les yeux à hauteur du matelas et observa l'homme, qui dormait toujours, d'un œil curieux mais suspicieux.

Il avait un sourire charmant, son visage avait des traits sympathiques, voir rassurants, pourtant Stiles n'avait aucune idée de qui il était.

Il tourna la tête pour tenter de reconnaitre l'endroit où il venait de se réveiler mais cette chambre moderne et décorée avec goût ne lui disait rien du tout.

Il commençait sérieusement à trembler, à avoir peur.

L'avait-on kidnappé ? Oui Stiles n'était pas très bien réveillé.

Un kidnapping donc ? C'était bien possible mais sans ses souvenirs, impossible de le savoir malheureusement.

Pas rassuré, il rampa alors à quatre pattes, comme un gamin, jusqu'à la baie vitrée et remonta son visage jusqu'à entrevoir le paysage qui s'étendait sous ses yeux.

Ça alors...Big Ben et du brouillard !

Ok, Stiles s'attendait à tout sauf à ça...

Qu'est-ce qu'il faisait à Londres ? N'habitait-il pas Beacon Hills ? Dans ses souvenirs oui, mais apparemment ses souvenirs ne devaient plus être à jour.

Soudain on marmonna derrière-lui, la silhouette étendue dans le lit qui venait de se retourner, le fit sursauter. Instinctivement il se releva et couru en dehors de la chambre, parti dans le couloir à la recherche de la salle de bain, qu'il trouva facilement puisqu'elle était ouverte.

Il s'enferma dedans et s'assit sur le bord de la baignoire, le cœur battant la chamade dans sa poitrine. Il tenta de reprendre ses esprits et son souffle, courir de si bon matin, Stiles n'en avait pas l'habitude. Il garda la tête basse quelques instants histoire de retrouver un souffle normal. C'était plus la peur que la course qui lui avait donné cette impression de brûlure dans la poitrine mais ça restait néanmoins douloureux.

Enfin calmé, après quelques exercices de respirations, Stiles releva la tête et fit face à son reflet dans le miroir, il failli faire un arrêt cardiaque quand il vit son corps dans la grande glace de la salle de bain.

Il reconnu ce qui ressemblait à des suçons dans son cou, violets-bleus, il en avait aussi sur son torse, même sur sa hanche gauche. Il s'approcha du miroir et remarqua qu'un de ses tétons était carrément violet ! La panique l'envahit, instinctivement il tira sur l'élastique de son boxer et lâcha un petit cri pas du tout viril lorsqu'il remarqua des traces de morsure à des endroits qu'il ne pensait pas possible jusqu'alors.

- Putain c'est quoi ce bordel ?! Marmonna-t-il en s'observant encore dans le miroir de cette salle de bain qui, nom d'une pipe, ne lui disait rien du tout !

- Chaton ? Tout va bien ? Entendit Stiles de l'autre côté de la porte. Pourquoi ton cœur bat aussi vite ?

Cette fois il mit ses deux mains sur sa bouche pour ne plus faire un bruit et colla son oreille sur la porte, son cœur près à exploser.

Qui était ce mec qui pouvait visiblement entendre son cœur à travers une porte ?

- Stiles... J'ai besoin de pisser... Tu te dépêches ! Qu'est-ce que tu fais ?

Apparemment l'homme le connaissait assez intimement pour l'appeler « Chaton », c'était mignon cela dit mais ça ne le rassura pourtant pas. Il s'observa encore une fois dans le miroir, jeta à nouveau un œil dans son boxer, son cerveau tout embrouillé par il ne savait quoi.

Il était bien plus alerte que ça d'habitude. Qu'est-ce qui se passait ce matin ?

Et toutes ces marques sur son corps, ces suçons avaient-ils été fait par cette même personne dont la bouche semblait trouver drôle de l'appeler par ce surnom ?

Stiles n'en avait aucune idée mais maintenant qu'il était coincé dans cette salle de bain, il fallait bien qu'il en sorte... apparemment il y avait urgence parce que maintenant, on frappait sur la porte.

- Stiles, je vais finir par me pisser dessus si tu ne sors pas ! Sors de là s'il te plaît ! C'est à cause des coups de dents de hier soir que tu fais la gueule ? T'étais pourtant d'accord, râla son vis-à-vis en frappant plus fort encore cette foutue porte.

Stiles fut choqué d'apprendre qu'il avait voulu qu'on le morde... Il n'avait jamais voulu de la morsure auparavant...

Attendez... Oh ! Tout à coup Stiles se rappela de quelque chose ; il connaissait l'existence des loups garous, il en était sûr maintenant.

Ce pourrait-il que cet homme soit un loup garou ?

Bon sang, sa mémoire défaillante lui faisait imaginer n'importe quoi ! Pourtant quelque chose lui disait qu'il n'avait peut-être pas tort. C'était sûrement pour ça que l'homme, là dehors, pouvait entendre si bien son cœur, même à travers la porte.

Stiles se senti un peu plus rassuré mais il était toujours pris au piège, il fallait bien qu'il sorte de là. Il soupira et pris son courage à deux mains avant d'ouvrir la porte et glissa le minimum de son visage dans l'entrebâillement.

- Salut... Marmonna Stiles les sourcils froncés en observant le visage qui lui faisait face.

- Ouh, toi t'es mal réveillé... bon tu me laisses la place ? Demanda l'homme en sautillant d'un pied sur l'autre.

Stiles réalisa soudain pourquoi il faisait ça et ouvrit la porte en grand, courant à nouveau dans le couloir pour rejoindre la chambre, seul endroit qu'il avait vu jusqu'ici. Il chercha des vêtements à se mettre sur le dos, enfila un t-shirt qui traînait sur la chaise à côté du lit, bien trop grand pour lui mais tant pis, il ferait avec.

Il se recoucha et se cacha sous la couette, la remontant jusqu'à son nez, ne sachant pas quoi faire d'autre en entendant qu'on sortait de la salle de bain.

- Tu veux un chocolat chaud mon cœur ? Demanda d'une voix douce l'homme qui visiblement, était parti du côté de la cuisine.

- Euh... Oui... Volontiers, marmonna Stiles toujours dans le lit.

Il se releva et s'assit en se tapant le front du poing.

- Stiles réfléchis bon sang, quels sont tes derniers souvenirs ?

Mais il avait beau réfléchir, rien ne lui venait à l'esprit. Une seule chose était sûre, il ne courait visiblement aucun danger parce que l'homme qui était là l'appelait par des surnoms bien trop mignons pour qu'il soit un psychopathe... A moins que... Non... S'il voulait le tuer, il ne lui aurait pas proposer de lui faire un chocolat chaud, quoique, il pourrait tout aussi bien l'empoisonner !

Arrête Stiles c'est complètement ridicule, se dit-il pour se rassurer.

Ne trouvant pas d'autre idées que de le rejoindre pour en savoir plus, Stiles sorti du lit, puis de la chambre, à la recherche de la cuisine, qui se trouvait être en bas d'un escalier en colimaçon.

Ça lui rappelait le loft de Derek cet escalier.

Derek ? Pourquoi ce nom lui disait quelque chose ?

Il arriva enfin en bas de l'escalier et s'approcha de l'ilot central de la cuisine, tira un tabouret et s'assit dessus discrètement, tout en observant l'homme qui cuisinait quelque chose dos à lui.

Stiles remarqua sa carrure plutôt musclée, sa silhouette très sportive, il osa même un regard à son fessier qu'il trouva tout à fait charmant, jusqu'à ce que l'homme le fasse sursauter en lui parlant.

- Tu les veux comment tes œufs ? Demanda ce dernier en se retournant, posant une tasse de chocolat fumante devant lui. Ça va mon cœur ? T'es tout pâle, constata-t-il.

Stiles se dandina sur le tabouret, pas à l'aise du tout devant son regard pourtant protecteur.

Il se mordit la lèvre en fronçant les sourcils et se lança enfin à la pêche aux indices.

- Excuse-moi de poser cette question un peu stupide mais... Tu peux me faire un résumé de ma vie jusqu'à maintenant ? Demanda-t-il en se mordillant le pouce. J'ai bien peur d'être un peu... perdu ! Dit Stiles sans pouvoir nommer l'homme qui le dévisageait maintenant avec un grand sourire.

Ce dernier, qui lui faisait toujours face, fit doucement le tour de l'ilot de la cuisine et s'approcha de lui avec un sourire rassurant sur le visage.

- Tu ne te rappelles vraiment de rien ?

Stiles secoua la tête de gauche à droite timidement.

S'asseyant sur le tabouret à côté de lui, l'homme lui prit les mains en se retenant de rire.

- Deaton m'avait prévenu d'un éventuel effet secondaire au produit qu'on a pris hier soir, dit-il visiblement gêné. Il sorti une fiole d'un sac à dos qui était posé non loin de là. Heureusement j'ai un antidote, dit-il en la lui montrant fièrement.

Stiles fronça les sourcils, pas du tout rassuré. Il n'avait plus de souvenirs, la tête embourbée dans un brouillard aussi cotonneux que celui qui entourait Big Ben ce matin et on lui proposait de boire un liquide rose tout à fait inconnu.

Même pas en rêve !

- Je vais pas boire ce truc, on ne se connait même pas !

- Mhhh oui évidemment, tu ne me fais pas confiance. Le problème c'est que tu auras beau me poser toutes les questions que tu veux, il n'y a que ça qui te redonnera ta mémoire chaton.

Stiles tiqua à l'entente de ce surnom.

- Chaton ? Pourquoi tu m'appelles comme ça ? Marmonna-t-il contrarié.

- Parce que c'est le surnom que je te donne quand nous sommes en privé et tu l'adores d'habitude.

Ça sonnait toujours aussi mignonnement aux oreilles de Stiles et faisant confiance à son instinct, cela suffit à le rassurer un peu.

- Ok, et c'est quoi ton prénom au fait ? Demanda Stiles l'air désolé.

- Ethan, soupira ce dernier. Même ça tu l'as oublié !? Dit-il en se relevant du tabouret pour l'observer le regard inquiet.

- Désolé et toi et moi on est... ensemble c'est ça ?

Ethan fit quelques pas en marmonnant dans sa barbe que c'était la dernière fois qu'il demandait à Deaton de lui donner quelque chose pour pimenter leur soirée.

- Oui Stiles, depuis quatre ans maintenant. Tu veux bien boire ce truc s'il te plaît ? Demanda-t-il en faisant un geste du menton vers la fiole rose tout en s'emparant de sa tasse de café.

Il en avait bien besoin car il savait que la discussion allait être longue. Quatre ans d'expérience en matière de discussion avec Stiles lui avait confirmé que celle-ci allait être pénible.

Stiles se grattait la nuque en réfléchissant et secoua la tête.

- Non, pas encore. J'ai d'autres questions. Pourquoi tu m'as mordu le... Dit-il en montrant son entre jambe en levant un sourcil.

Ethan failli s'étouffer en buvant une gorgée de son café. Il soupira de frustration, perdant peu à peu sa patience légendaire.

- Ce n'est pas de ma faute, c'est toi qui me l'as suggéré, tu voulais voir ce que ça faisait de se faire mordre par un loup garou.

Un loup garou ! Stiles avait donc raison...

- Ha ! J'en était sûr ! Et toi tu l'as fait ?! Vilain loup garou !

Ethan haussa les épaules, fier de lui.

- On dirait bien mais j'ai pas sorti mes crocs je te le jure. Pas assez pour te transformer en tout cas. Bon, tu te décides à boire cette potion oui ? On ne va pas y passer la journée. J'aimerais bien retrouver mon petit ami et profiter de notre dimanche.

Stiles soupira et fit non de la tête.

- Pourquoi est-ce qu'on vit ici à Londres ?

Ethan haussa les sourcils.

- Parce qu'on voulait se détacher de la meute et du surnaturel, tu en avais marre d'être pris pour cible à tout bout de champ. On l'a fait pour ta sécurité et pour le boulot aussi. Ça te va ? Je peux boire mon café tranquillement maintenant, pendant que tu prends cette saleté de fiole ?

Stiles hocha la tête de gauche à droite.

- Oui pour le café mais j'ai pas fini avec mes interrogations.

Ethan reposa sa tasse sur l'ilot en soupirant longuement. Sacré nom d'une pipe ! Qu'est-ce qu'il pouvait être têtu quand il le voulait !

- Oh bon sang, tu peux pas juste me faire confiance et prendre ce fichu remède ? S'il te plaît !

- Pas encore ! C'est qui Derek ?

Cette fois-ci Ethan failli perdre son sang-froid et ne put retenir sa force, le mug fini en miette sur l'ilot de la cuisine, heureusement il était vide.

Parce que le sujet était délicat et douloureux, surtout pour lui car à l'époque, Stiles avait des sentiments pour le loup et Ethan avait dû en venir aux mains pour gagner le cœur de Stiles.

Il n'était pas fier de lui avoir cassé la gueule pour revendiquer son petit ami envers Derek mais il ne le regrettait pas.

C'était aussi pour cette raison qu'ils avaient déménagé à Londres, pour s'éloigner de son, peut-être ancien amant, Stiles ne lui avait jamais avoué la vérité et parfois cela lui faisait mal de ne pas être au clair avec cette histoire mais c'était le passé et il faisait avec.

De toute façon c'est lui qui avait gagné le cœur de l'hyperactif, ça ne comptait plus maintenant. Mais quand même, Ethan n'aimait pas entendre ce prénom dans la bouche si délicieuse de Stiles.

- Quelqu'un qui fait partie de notre passé et j'ai pas envie d'en parler. Tu bois ça maintenant ! Dit-il sèchement en posant la fiole devant Stiles.

Ce dernier se renfrogna en le voyant s'énerver à ramasser les morceaux du pauvre mug.

- Pourquoi tu ne veux pas en parler ? On était ennemis ?

Ethan lâcha tout, fit le tour de l'ilot et enlaça Stiles par derrière en collant son torse contre le dos de son humain préféré. Il huma son cou et y déposa un bisou.

- Stiles s'il te plaît, j'en ai plus que marre de tes questions. Si tu bois cette fiole, tu n'en auras plus et moi je serai enfin tranquille, soupira-t-il le nez dans son cou.

L'humain sentit une vague de chaleur réconfortante se propager dans tout son corps et se sentit un peu rassuré mais son cerveau refusait de lâcher l'affaire si facilement hélas.

- J'ai encore une question ! Ethan le lâcha d'un coup sec, manquant de faire tomber Stiles de son tabouret et parti s'asseoir dans le canapé du salon, ses nerfs pas loin de lâcher. Puisqu'on est ensemble, reprit Stiles. Dis-moi où est ma tache de naissance ! Lui demanda-t-il en descendant du tabouret pour lui faire face.

- Mais tu m'énerves à la fin ! Sur ta fesse gauche, elle est bleue et tu ne sais pas pourquoi ! Ça te va ?! Cria Ethan depuis le canapé, les bras croisés sur son torse.

Stiles sourit bêtement, car c'était bien vrai, Ethan avait raison mais il devait encore lui poser une dernière question.

- Tu dis qu'on est ensemble depuis quatre ans... Alors dis-moi pourquoi tu m'aimes, demanda Stiles en s'asseyant en face de lui, accrochant son regard ambré dans celui brun clair d'Ethan.

- T'es sérieux ? Ok allons-y. J'aime ton humour sarcastique et ta bonne humeur contagieuse. J'adore les grains de beauté qui parsèment ta peau, tu en as 78, oui je les ai comptés. J'adore ton hyperactivité qui fais que je ne m'ennuie jamais avec toi. J'aime ton intelligence vive, ta douceur... Tes lèvres sont un appel au crime, tes fesses me donnent envie de dormir dessus tellement elles sont parfaites. Tes yeux sont si envoûtants que parfois je perds le fil de la discussion rien qu'à les regarder. Ton nez me donne envie de l'embrasser toute la journée, tout comme j'aime passer mes mains dans tes cheveux soyeux. J'aime le fait que tu saches toujours me réconforter quand je ne vais pas bien. J'aime quand tu beurres mes tartines le matin tandis que je te fais ton chocolat chaud. J'aime que tu t'occupes de moi... Oui aussi de cette façon-là, précisa-t-il en voyant Stiles se mordre la lèvre en rougissant. J'aime notre complicité, cette alchimie qui nous attire. J'aime l'attraction qui embrase nos corps quand nous faisons l'amour. J'aime quand c'est toi qui domines, tout comme tu aimes des positions du Kamasutra que je ne connaissais même pas avant de te connaitre...

Ethan reprit son souffle et réalisa que Stiles était posté juste devant lui, un grand sourire aux lèvres. Il ne l'avait pas remarqué, bien trop occupé.

- Moi aussi je t'aime mon loup, dit-il en lui montrant la fiole vide qu'il lâcha par terre en se jetant sur ses lèvres sans aucune retenue cette fois-ci.

Ethan passa ses mains dans son dos et l'attira sur le canapé, lui enlevant le t-shirt qu'il avait mis et qui était en fait le sien.

- J'ai encore une question... Murmura Stiles à l'oreille d'Ethan.

- Pu... Mhhhh ! Si tu me demandes encore un truc complètement débile, je te jure que je vais vraiment perdre mon sang froid.

Stiles le rassura d'une caresse sur la joue.

- Je veux juste savoir si tu as pris ton pied hier soir avec ce truc que Deaton nous a donné ? Parce que c'est la seule chose qui reste complètement floue dans mon esprit.

Ethan lui mordilla le lobe de l'oreille avant de lui avouer qu'il n'avait pas eut autant d'orgasmes en une seule nuit depuis... jamais en fait.

- T'en as encore de ce truc ? Demanda Stiles en souriant.

Ethan se leva d'un bond du canapé et le pointa du doigt.

- Non Stiles, plus jamais je ne te laisserai prendre de drogue, c'est clair ? C'est trop dangereux pour toi.

- Oooh ! Minou qui s'inquiète pour moi, c'est trop chou. Tu sais que t'es trop mignon quand t'es inquiet ? Même pas juste un peu ? Insista-t-il en grimaçant.

Ethan secoua la tête en riant.

- Non Stiles, tu as déjà oublié toute une nuit de ta vie, c'est exclu que tu recommences ! Point final.

Stiles soupira mais tout en y réfléchissant, il se dit qu'une nuit oubliée n'était pas si grave. Il avait retrouvé son chéri, sa vie et tout était rentré dans l'ordre, ce n'était pas si important après-tout.

Ethan vint se rasseoir sur le canapé et enlaça Stiles en lui embrassant la tempe.

- Ok, plus de drogue mais j'aimerais quand même bien savoir ce qui s'est passé cette nuit. Tu veux pas me raconter ? Dit Stiles en lui embrassant le cou.

- Si je te raconte, tu risques d'être mal à l'aise. Tu sais sur le moment c'était génial mais raconté le lendemain ça n'a plus la même saveur... Stiles leva un sourcil à son attention. Me regarde pas comme ça, tu vois ce que je veux dire, lui dit-il en tapotant sa cuisse, ses joues s'empourprant. Et puis on en aura d'autres des nuits comme celle-ci, des jours si tu préfères, on a toute la vie devant nous chaton ! Pis la curiosité c'est malsain ! Arrête d'insister.

Stiles le serra encore plus fort dans ses bras, convaincu par ses paroles.

- Ok je laisse tomber. On se regarde un film ?

- Ok, si tu veux... Les Gardiens de la galaxie ? Demanda Ethan en lui faisant les yeux doux.

- Je fais le pop-corn ! Dit Stiles en sautant du canapé.

Ethan n'osa pas lui dire qu'ils n'avaient pas encore pris leur petits déjeuner, ce n'était pas si important.

Finalement ce dimanche se passa tranquillement, sans qu'aucune autre question venant de Stiles ne vienne perturber la journée d'Ethan. Le soir venu, ils se retrouvèrent avec joie dans la chambre qui avait vu bien pire la nuit d'avant et ils s'endormirent rassurés et heureux.

Le lendemain matin, c'était lundi et il fallait se lever pour aller au boulot, Stiles n'en avait vraiment aucune envie, de plus Ethan était déjà parti. Il marmotta encore cinq minutes dans le lit, qui se transformèrent par magie en une demi-heure et quand Stiles rouvrit les yeux, il sauta littéralement du lit.

- Eh merde ! Je vais être en retard ! Mon boss va me tuer si j'arrive à la séance à la dernière ! Bouge-toi le cul Stiles, se dit-il en filant sous la douche en quatrième vitesse.

Il arriva finalement juste à l'heure à la séance du lundi matin.

Dans les bureaux de la Secret Intelligence Service, c'était l'effervescence, ici personne ne chômait jamais, il y avait toujours quelque chose à faire.

Stiles, son mug de café à la main, s'assit autour de la table et son boss commença la séance en faisant un rapport des dernières missions puis il passa la parole à différents agents avant d'arriver au moment où Stiles devait faire son propre rapport.

- Agent S, c'était comme ça qu'on l'appelait ici, pouvez vous nous faire votre rapport s'il vous plaît et nous expliquer pourquoi à Vienne, notre agent de terrain a failli perdre la vie ? Son boss se leva, l'air fâché sur le visage. Peut-on savoir pourquoi cette foutue torpille a explosé à un mètre de notre agent au lieu de rejoindre sa cible ?! Cria l'agent M hors de lui.

Stiles écarquilla les yeux, rapprocha ses notes et se racla la gorge avant de commencer de lire son rapport, quand soudain il eut un flash de la fameuse nuit qu'il avait oublié.

« Viens t'occuper de ma torpille chaton ! »

Stiles devint soudain tout rouge et très mal à l'aise. Il déglutit avec difficulté et tenta de se concentrer sur ses notes pour ne pas croiser les regards de ses collègues qui, il le savait bien, l'observaient tous.

- Agent M, commença-t-il d'une petite voix, il semblerait que la fameuse... torpille était défectueuse et...

Il continua son rapport tant bien que mal et à chaque fois que Stiles devait prononcer le mot torpille, des flashs de souvenirs se rappelaient à lui et plus il pensait à cette torpille plus une partie de son corps se faisait insistante. Il essaya en utilisant le mot engin au lieu de torpille mais réalisa que c'était encore pire.

- Agent S, j'aimerais que vous vous penchiez sérieusement sur cette torpille, je ne veux plus que ça se reproduise ! Est-ce que c'est clair ?

Stiles se crispa. Est-ce que son boss venait de dire qu'il devait se pencher sur cette torpille ?! Oh bordel, son sang ne fit qu'un tour, il ne pouvait pas être plus mal à l'aise.

Si ses souvenirs étaient bons, il s'était bien penché sur la fameuse torpille, longtemps et avec attention cette nuit-là. Il sursauta quand l'agent M cria à son attention. Il revint à la réalité, car l'agent M ne parlait pas de cette torpille-là.

- Et je veux que vous fassiez fonctionner votre tête au lieu de votre bouche pour vous occuper de cet engin, pour une fois ! Ajouta-t-il avant de lever la séance et de libérer les membres de l'agence.

Stiles se retrouva seul à la table, ce qui l'arrangeait bien. Il rangea ses feuilles en marmonnant.

- Utiliser votre tête... gna gna gna... Pas votre bouche... Bordel, calme-toi là en bas !

Stiles resta seul dans la salle de conférence pendant quelques minutes, il ne pouvait pas quitter la salle dans cet état mais malheureusement pour lui, quelqu'un fit irruption et vint s'asseoir juste à côté de lui.

- Vous avez un problème avec les torpilles agent S ? Demanda son voisin en posant sa main sur sa cuisse.

Stiles se crispa en soupirant.

- Non, juste avec la tienne chaton !

- Ne m'appelle pas comme ça au boulot s'il te plaît, lui glissa Ethan à l'oreille. Personne ne doit savoir pour nous deux, tu le sais très bien.

- Alors arrête de me caresser la cuisse, sinon c'est toi qui vas devoir t'occuper de ma torpille ! Bordel t'as vraiment parler de ton... engin... comme ça cette nuit-là ?!

Ethan se retint de rire et colla un bisou discret sur la joue de Stiles en souriant.

- Oui et j'espère pour toi que tu t'occuperas de ce problème de torpille, pour le bien de tout le monde ! Lui dit-il en tapotant sa cuisse.

Ethan se leva, fit un clin d'œil à Stiles et parti en direction de la porte quand Stiles l'interpella en chuchotant.

- Tu parles de la torpille de ta voiture ou de la tienne ?

- Des deux... Lui dit-il en se léchant les lèvres avec un clin d'œil.

Stiles leva les yeux au ciel.

- Arrête ou tu vas finir par me tuer chaton ! Râla Stiles.

Ethan fit demi-tour et se rapprocha de lui, le colla contre le mur et tout en mordillant le lobe de son oreille il lui dit :

- N'oublie pas que j'ai le permis de tuer. Et ici c'est James s'il te plaît, lui rappela-t-il.

- Oui ça va, comment l'oublier... toutes les femmes parlent de toi, elles sont toutes à tes pieds, dans tous les bureaux de l'agence, Monsieur 007 !

- C'est James Bond pour toi... chaton. Je suis désolé, dit-il sincèrement. Tu sais bien que j'ai une réputation à tenir, ces femmes, je les paie une fortune en échange de leur silence. Si le monde apprenait que James Bond est gay t'imagines le bordel ? A ce soir chaton et règle ce problème de torpille, je pars en mission demain, dit-il avant de l'embrasser discrètement, le laissant seul dans la salle de conférence.

Stiles soupira de frustration, être le conjoint secret de l'agent encore plus secret le plus célèbre du monde, ça n'avait pas que des avantages.

Néanmoins, il le savait, un jour il pourrait dire fièrement que la voiture de l'agent avait été la témoin secrète de leur premier baiser.

Stiles se remit au boulot en souriant et régla dans la journée le problème de torpille de la voiture de son agent préféré.

Le soir même et puisqu'ils n'allaient pas se voir pendant quelques jours, Stiles et Ethan profitèrent d'un bon repas au restaurant et d'une soirée tranquille à se bécoter sur le canapé, puis ils partirent se coucher.

Stiles était dans la salle de bain et venait de se brosser les dents quand il demanda soudain à Ethan :

- Minou ? Les cachets pour bien dormir ce sont les roses, c'est juste ?

Depuis la chambre on entendit un « Bordel de merde Stiles tu le fais exprès ! ». Mais c'était trop tard, Stiles les avait déjà avalés.

Le lendemain matin, l'agent 007 fit jaser toute l'agence en arrivant avec sa démarche chaloupée, son sourire rayonnant, ses nombreux suçons dans le cou et ses cernes sous les yeux.

Mais il s'en fichait, au moins il n'avait plus de problèmes de torpille, d'aucune sorte.

🐺🐺🐺

Hello vous tous...

J'espère que ce premier OS vous aura plu... 

Je vous donne rendez-vous tout bientôt pour un autre OS d'un autre abonné.

Merci à tous d'avoir participé, sans vous je n'aurais rien pu écrire !

Je vous love !

Mellie ❤