Chap2
1.
Je me réveille d'un coup avec la tête qui tourne, je n'ai plus de souvenirs de la nuit passée, je suis sur un corniche de la cathédrale Mabi qui est une sorte de sanctuaire utilisé pour purifier son aura, je vois une femme d'une quarantaine d'années avancée. Elle est un peu voûtée à cause d'une tristesse sûrement et a un regard bleu perçant, son aura, est pur et pourtant elle entre dans le sanctuaire.
- Madame vous n'avez pas à aller ici, lui dis-je d'une voie faible.
Elle se retourne et s'approche de moi
-Ce n'est pas pour moi que je viens mais j'ai ici l'urne avec les cendres de mon mari et je voudrais être sûre qu'il...
Elle s'arrête en voyant mon teint blême mon pansement taché de sang et mes ailes à moitié dépliées, une goutte de sueur perle de mon front. Elle s'approche
-Mais, mais... qu'avez vous ? vous êtes blessée ? Vous avez des ailes.... Donc vous êtes une....
-Une volestine
Il fallait que je sois calme car elle semblait effrayée. Contre toute attente elle se presse à mes côtés et enleve délicatement mon bandage
-Comment vous êtes vous fait ça ?
Je suis tombée sur une guérisseuse, enfin un peu de chance. Je sens que je vais reperdre conscience mais une affreuse douleur me ramène à moi.
-J'ai désinfecté votre blessure grâce à un cataplasme de baies et maintenant je vais recoudre la plaie. Ne vous inquiétez pas, tout ira bien dès que ce sera fini.
Je me sens envahie par une fatigue immense, je ressent seulement le besoin de dormir mais s'est impossible vu la douleur atroce que je ressens. Je sursaute à chaque fois qu'elle plante l'aiguille, au bout du troisième point je m'évanoui à cause de la douleur et je revois tous mes souvenirs de la nuit défiler dans mon esprit.
Lorsque je me réveille la femme est à mon chevet la première pensée qui traverse mon esprit est que je ne connais pas son prénom.
-Comment vous appelez vous ?
La femme sursaute légèrement en voyant que je suis réveillée
-Mon prénom n'a pas d'importance, comment te sens tu ? Tu as repris des couleurs
-bien, mais quel est votre prénom ?
Son regard se durci légèrement et elle jette un coup d'œil à ma cheville.
-Tu as dormi environ 5 heures, il est midi, attend moi là, je vais cueillir quelques fruits dans la clairière qui est à quelques mètres.
-Comment vous appelez vous !?
Dis je avec une pointe d'animosité dans la voix. Mais elle est déjà partie.
Je me redresse lentement pour me lever mais des vertiges m'assaillent alors je m'assieds
Je ne sais pas ce que ma mère pensera lorsque ma pension lui enverra un message sur le cercle de communication.
Elle sera sûrement morte d'inquiétude et me privera de tous ce qu'elle pourra. Et me fera la tête comme une enfant pendant un mois.
Un bruit me sort de mes pensées, j'enlève mon manteau délicatement et difficilement de mes ailes puis remet mon blouson, si quelqu'un me voyait il pourrait croire que j'ai couru 50km vu mon niveau d'epuisement.
Les pas se rapprochent et je ressent leurs oras, elles sont quasiment toutes mauvaises sauf une. Je vois des ombres entrer dans la grotte, je me recule lentement au fond, mais ils se rapprochent de plus en plus et ma respiration qui s'accélère risque de me traïr.
J'ai peur
2.
J'ouvre les yeux, je suis dans une chambre blanche, une machine bipe à côté de moi, sur le côté droit il y a un rideau et du côté gauche un vitre, je vois mes parents. Ils parlent avec un médecin, ma mère a un jean avec un blaser,elle tourne la tête et voit que je la regarde, elle se precipite dans la chambre suivi de mon père et du medecin
-Mon chou, on a failli mourir de peur avec ton père, surtout lorsque l'hôpital nous a appelé pour nous dire que tu avais été retrouvé inconscient sur le bord de la route.
Le médecin demande a mes parents de partir quelques minutes et me questionne sur mon accident, me demande de lui décrire se que j'avais ressenti et mes rêves
-J'ai senti que je perdais le contrôle de mon vélo, j'ai eu très chaud, une voiture est arrivée, j'ai réussi à tourné à la dernière seconde puis je suis tombé et.... plus rien
Le docteur me demande si je me drogue je répond que non puis il me redemandé pour mes rêves, je ressens quelque chose, une sorte de fourmillements sur ma cheville gauche puis j'ai la certitude qu'il ne faut rien lui dire ni à propos des boules d'énergies ni à propos du rêve.
Je ressens alors une douleur atroce à la cheville et tout mon corps se contracte. Le médecin perds ses moyens et prends ma tension, son regard trahi son attitude, il ne sais pas quoi faire.
Je suis pris de spasmes pendant une dizaine de minutes où la douleure est de plus en plus puissante, des larmes coulent sur mes joues, mes poumons on du mal à respirer, mon visage se crispe, j'ai comme une boule dans la gorge qui m'empêche de respirer. Je ferme les yeux et je vois 50 hommes habillés de noirs avec des griffes au bouts de chaque doigts m'approcher, autour d'eux il y a une boules d'énergie marrons foncée. J'ouvre les yeux haletant et quand je sens une sorte d'énergie blanche dans ma chambre tout cesse. Autour de moi se trouve quatre infirmière, trois médecin, le rideau à été tiré et de l'autre côté une petite fille blonde qui doit avoir huit ans me regarde effrayée. Les médecins parlent et la petite fille court vers moi et me chuchote
- Pourquoi tu es le seul à avoir un rond violet autour de toi ? Tu es le premier comme ça que je vois.
Elle me dit ça puis les médecins lui demandent de partir et une infirmière va fermer le rideau. On me fait une prise de sang et me posent beaucoup de questions, je répond rapidement pour me retrouver seul avec mes pensées. Il partent enfin et laisse une infirmière qui doit me surveiller, je me lève pour aller rejoindre ma partenaire de chambre mais mes parents débarquent et c'est parti pour un nouvel interrogatoir. Ils partent au bout d'une heure ils partent et je me lève pour aller voir la petite fille mais l'infirmière me dis de ne pas bouger. Je lui demande si elle peut aller la chercher mais elle me regarde avec un
air méprisant et dis
-Non, vous devez rester ici aujourd'hui et vous reposer.
Elle retourne à sa lecture, elle ressemble à une vieille chouette, elle est ridée, à la peau sur les os.et de lèvres pincées.
Je lui redemande toutes les minutes mais elle m'ignore, je me m'est donc à crier
- PETITE FILLE DE L'AUTRE CÔTÉ, PEUT TU VENIR ?
La chouette me regarde et je sais qu'elle est dégoutée, je lui fais mon plus grand sourire d'hipocryte quand elle arrive.
Elle a des cheveux blonds qui descendent comme des cascades d'or sur ses épaules, ses yeux sont bleu clairs comme une rivière, elle a une robe blanche avec un nœud rose autour de la taille. Elle s'approche et s'assied sur mon lit, on dirait un ange.
- Je m'appelle Valentine et toi ?
- Martin, tu es là depuis longtemps ?
Elle a un regard triste et un larme coule le long de sa joue.
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