Chapitre 23.

Au petit matin, j'étais entrain de préparer ma valise, pendant que Thomas était entrain de se laver. Je repensais sans cesse à ce qu'il m'avait dit la veille, « je serais tout à toi ». Étais-je prête à aller plus loin ? La réponse était évidente, j'étais prête à toute. Cependant, quelque chose me bloquer sans cesse, le mariage.

Je chassa cette pensée de mon esprit et lâcha un soupir. Je ne devais plus penser à ça. Pas maintenant, sinon mon séjour allait être gâché. Et je ne voulais pas.

Alors que je plaçais correctement mes vêtements dans la valise, deux mains vinrent se poser sur mes yeux.

« Devine qui c'est ? »

Qui cela pouvait-il bien être ? Je lâchai un soupir d'exaspération, car oui, Thomas me désespérait. Mais je lui en voulais pas.

« Hm.. mon amant peut-être ? » lançais-je en haussant les épaules.

Thomas me retourne brusquement vers lui, le regard sombre, rempli de haine. Je sentais son souffle s'accélérait, et sa pression sur mes épaules devenait de plus en plus forte.

« Ton.. ton amant ? C'est une blague ? » siffla-t-il entre ses dents.

Je le fixai et haussai les sourcils. L'espace d'un instant, je cru apercevoir une lueur de tristesse dans son regard. Finalement, j'avais de l'emprise sur Thomas. Plus les secondes passaient et plus l'expression de son visage se fendit. J'explosai littéralement de rire sous son nez. Il haussa les sourcils sous l'incompréhension.

« Oui, c'est une blague Thomas. Tu crois vraiment que je pourrais gérer quelqu'un en plus de toi ? Tu me demandes déjà beaucoup de travail, alors quelqu'un d'autre, non merci » marmonnais-je.

Il souria, ce qui révéla toutes ses dents. Un vrai sourire, comme je les aime. Il posa ses mains sur mes hanches et m'approcha de lui, avoir d'enfouir sa tête dans mon cou.

« Sois prête dans 15 minutes. »

Il déposa un baiser sur mon front et j'hochai la tête, tout en le regardant s'éloigner de la pièce.

*

La tête contre la vitre, je regardais la paysage défilait sous mes yeux. Je n'avais aucune idée de l'endroit où Thomas m'emmenait. Il n'y avait que des arbres à l'horizon. Rien d'autres que des arbres à perte de vue.

Seul la musique résonnait dans la voiture, personne ne parler. Pas parce qu'on avait pas envie non, mais on se laissait bercer par la musique. En parlant de musique, je montais le son et la musique s'empreignait de moi. Je me laissais aller, dansant comme une attardée.

Thomas pouffa de rire, en se mettant à danser lui aussi. Son rire fut contagieux, car je me mis également à rire à gorge déployée. Ces moments étaient les meilleurs pour moi. Rien ni personne pour tout gâcher.

« Pas mal l'idée d'une forêt pour me violer, ta rien trouver d'autre ? » m'exclamais-je.

Thomas me lança un regard malicieux, puis il posa sa main droite sur ma cuisse. Un frisson me parcourue le long du dos et mon pouls s'accéléra. Je me mordis la lèvre et tourna la tête vers la vitre.

« J'ai trouvé un endroit beaucoup plus confortable, tu ne vas pas être déçue.. enfin j'espère » marmonna-t-il.

N'importe l'endroit, je savais que je n'allais pas être déçue. Au contraire, rien que ce petit geste de m'emmener quelque part me rendait heureuse.

« Et, il est où cet endroit confortable ? » demandais-je.

Thomas rétrograda et freina, avant de tourner à droite et de s'embarquer dans un petit chemin rocailleux.

« Juste là. »

Il pointa du doigt quelque chose, je fixai l'endroit. Au début, je n'apercevais rien, puis après plusieurs secondes, une maison, - enfin un chalet – se dressait devant nous. La bouche légèrement entre-ouverte, je lâchai un hoquet de surprise.

« Thom.. thomas.. mais c'est splendide ! » bégayais-je, sentant que ma mâchoire était entrain de se décrocher.

Il gara la voiture, coupa le moteur et se tourna vers moi en souriant.

« Alors, ça te plaît ? » se risqua-t-il à demander.

Un sourire se forma sur mon visage, dévoilant au passage toutes mes dents. La réponse était évidente, bien sûr que ça me plaisais. C'était juste magnifique. Un chalet coupé du reste du monde. Que demander de mieux ?

« Carrément ! »

Je me penchais vers lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Je le sentis sourire contre ma bouche. Il posa ses mains de part et d'autre de mon visage, m'imprégnant au passage d'une douce chaleur, afin de renforcer le baiser.

À bout de souffle, il se sépara de moi, toujours en souriant. Il sortit de la voiture, me demandant au passage de ne pas bouger. Je le vis faire le tour de la voiture et ouvrir ma portière. Il me demanda ma main, chose que j'accepta.

« Madame, si vous voulez bien me suivre. » lança-t-il d'un ton galant.

Je sortais de la voiture en riant et suivais Thomas, toujours en lui tenant le main. Arrivé devant la porte il me tendit une petit clef devant mon nez.

« À toi l'honneur. »

Je ne me fis pas prier et enfonça la clef dans la serrure. Une fois ouverte, je poussais légèrement la porte et plus j'avançais, plus je devenais obnubilée par l'endroit.

Thomas me fit une visite guidée de l'endroit. Le chalet était très chaleureux, et très grand, surtout pour deux personnes. J'étais assisse dans le canapé, pendant que Thomas faisait le dîner. Je voulais l'aider, mais il refusait tout aide de ma part. Alors, je suis partie en ronchonnant dans mon coin. Je décidais tout de même d'envoyer un message à ma sœur, pour la prévenir de mon départ soudain et pour prendre des ces nouvelles. J'attendais toujours une réponse, quand je vis qu'elle venait de poster une photo sur Instagram. La connasse. Elle avait beaucoup changer ces derniers temps, et je m'en voulais de ne pas être là pour elle. Car clairement, elle commençait à partir en vrille.

« À table » hurla Thomas, toujours dans la cuisine.

Je lâchai un soupir et décidais d'éteindre mon téléphone. Pour ce soir, je laissais tomber l'idée de contacter ma sœur, on verra bien demain, si cette dernière daigne bien me répondre.

Je me levai et me dirigeais vers la cuisine. Une douceur odeur me chatouilla les narines et je délectais mes lèvres. Une fois dans la cuisine, je fus prise de court. Thomas avait dressé la table, tel un dîner romantique. Des bougies et des roses étaient disposées de part et d'autre de la table.

Je portais mes mains à ma bouche, choquée par tant d'investissement de la part de Thomas.

« Tu sais.. tu n'étais pas obligé.. je veux dire.. pour tout ça. » disais-je en faisant un mouvement de tête vers la table.

Il enleva son tablier, et le posa sur le plan de travail avant de venir vers moi et de planter son regard dans le mien. Chose qui me mis mal à l'aise et mes mains commencèrent à devenir moites.

« Si. Vraiment. En réfléchissant, je me suis rendu compte que je te devais bien ça. »

Je souria et déposa un baiser sur sa joue, puis je m'installa à table.

« Au moins tu sais réfléchir, c'est un bon début. »

Il marmonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'asseoir à son tour à table.

« Bon, avant toute chose, je veux que tu saches que je ne suis pas le meilleur cuisinier, il fit une grimace, alors j'espère que ça va le faire. »

Je bus une gorgée de champagne avant de reporter mon regard sur lui. Je lui fis un signe de tête, prête à savourer ce que le chef Sangster avait cuisiner.

*

Le repas c'était déroulé dans la joie et la bonne humeur. La cuisine de Thomas était vraiment délicieuse. Il n'était certes pas le meilleur cuisinier, mais il s'en sortait largement bien.

Après le repas, Thomas m'avait pris dans ses bras et m'avait lancé – carrément balancé même -, dans un lit avant de se mettre à califourchon sur moi. 

« Je t'avais dit que j'allais être tout à toi. » avait-il murmurer au creux de mon oreille.

Il parsema mon corps d'une multitude de baisers.Je me cramponnais au drap et me cambrais sous lui. Il m'embrassa délicatement et pris possession de tout mon corps. En réalité, c'est moi qui était toute à lui. Et la nuit fut bien mouvementée.

En pleine nuit, je fus réveiller par un bruit de verre brisé provenant du rez-de-chaussée. Je tapotais le lit à côté et à ma grande surprise, Thomas était toujours là. La panique me gagna. Je me levais du lit et ramassais mes vêtements éparpillés un peu partout dans la chambre. 

Une fois que chaque parcelle de mon corps fut recouvert de tissu, je décidais de descendre lentement et sans un bruit les escaliers. Sauf qu'arrivée à la dernière marche, celle-ci se mit à grinçait. Un grognement s'échappa de ma bouche et je continuais ma route. Dans la cuisine j'aperçus en effet un vase – un peu plus tôt dans la journée, celui-ci était rempli de fleurs – complètement brisé en mille morceaux sur le sol. Les fleurs, quand à elles, avaient l'air d'avoir été piétinées.

Je me baissais afin de ramasser les morceaux de verre. En me redressant, un autre bruit parvint à mes oreilles et mes membres commencèrent à trembler. J'observai les alentours, mais je ne distinguais rien. Cependant, dans la pénombre et grâce aux faibles rayons de la lune qui entrèrent par la baie vitrée, je vis une silhouette.

« Alors Cassia, j'espère que tu profites bien de ton séjour. »

- - -

Les gars, j'ai décidé de complètement réécrire le tome 1 de vol 223. Hier mon ordi à buguer alors que j'étais entrain d'écrire, et surprise, j'ai tout perdu. Donc obligé de recommencer, chose que j'ai fais ce matin. Donc dans les prochains jours je vais (re)poster les chapitres qui sont très différents de l'original. En me relisant, j'ai eu honte de moi, rien ne va, il y a beaucoup d'incohérences, c'est du grand n'importe quoi! Donc si jamais l'envie vous viens, vous pourrez relire une nouvelle version de vol 223.

Enfin bref, selon vous, qui est cette silhouette?

Merci pour vos votes et vos commentaires, à bientôt pour un prochain épisode!

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