Chapitre 8
On est samedi et je passe ma journée avec les jumeaux ainsi que Simon et Wendy. Je me suis rapproché des amis de mes voisins et j'avoue que je les apprécie beaucoup. Il n'y a plus de malaise entre la bonde et moi ce qui me ravi car c'est une fille géniale. Ce soir, Gabriel vient chez moi pour qu'on joue aux jeux vidéo. Ce qui ravie Tania. Elle croit que c'est un rencard alors que non. On se fait juste une soirée entre amis. Je termine de me préparer et je sors de chez moi. Gabriel et Tania sortent en même temps de leur appartement. On se sourit avant de se saluer et on entre dans l'ascenseur.
– Ça se passe bien à l'agence ? Demande Tania.
– On va dire que oui. Pour le moment mon patron et le photographe n'ont rien remarqués sur le fait qu'il y a des tensions entre les deux autres guignols et moi. Lui réponds-je.
– Ils finiront par le savoir. Ajoute-t-elle.
– Surement mais pour le moment on fait comme si tout allait bien. Poursuis-je.
– Tu aurais dû me laisser lui péter la gueule. Intervient le beau brun.
– Il n'en vaut pas la peine alors heureusement que Charlie t'a retenu. Lui dit sa sœur.
– Hum...
– Sinon, on fait quoi avec Wendy et Simon ? Questionné-je.
– On va trainer en ville, boire quelque chose à un bar et après on verra bien. Il fait beau donc on peut se poser sur un banc. Propose Gabriel.
– C'est un bon programme.
On arrive près de la voiture de Gabriel et on monte à l'intérieur. On va au centre-ville alors on préfère prendre la voiture. Je suis à l'avant avec lui. Tania a voulu absolument me laisser devant. Je sais qu'elle veut que je me rapproche encore plus de son frère et j'avoue que cette idée me plait plus que bien. Il faut que j'arrête de mentir à moi-même et assumer que Gabriel me plait affreusement et que je ne serai pas contre un éventuel couple. Je ne dis pas que je suis amoureux mais ça y prend le chemin. Mes sentiments envers lui changent et je le sais. Je le sens. Je n'en ai pas parlé avec Tania car je sais qu'elle ne va pas me lâcher suite à cela.
Une fois dans le centre-ville, on sort de la voiture pour attendre Wendy et Simon qui ne sont pas encore arrivés. Il fait encore assez bon pour un mois d'octobre. À Dublin, il fait déjà froid. Je suis bien content d'être ici finalement. Une fois que nos amis sont avec nous, on part faire un tour dans quelques magasins. Les filles se faufilent dans un magasin de vêtement. Tandis que nous, on les attend patiemment sur un banc non loin du bâtiment.
– Elles vont encore ressortir avec vingt sacs. Se plaint Simon.
– Tania va remplir ma voiture. Ajoute le beau brun.
– Je me posais une question. Interviens-je.
– On t'écoute. Poursuit Gabriel.
– Vous êtes un groupe de quatre depuis longtemps. Vous vous connaissez hyper bien. Il n'y a jamais eu de flirt entre vous ? Demandé-je.
– Entre Gab et moi ? Alors là non.
– Je ne parle pas de vous deux mais genre toi avec Tania ou encore Wendy. Lui expliqué-je.
– Ah d'accord ! S'exclame Simon. Sur le coup j'ai cru que tu parlais de Gabriel et moi.
– Je sais bien que tu n'es pas gay. Alors ? Insisté-je.
– Au plus loin que je me souvienne, non, il n'y a jamais rien eu. Me répond finalement Simon.
– Tu es sûr de toi ? Questionne Gabriel avec un petit sourire.
– Oui, je suis sûr. Insiste notre ami.
– Moi, je ne dis pas comme quoi. Dit mon voisin.
– Où tu vas chercher ça ? Interroge le brun aux yeux verts.
– Je dis juste qu'il y a deux ans, avec Tania ça a failli aller plus loin que de l'amitié. Avoue Gab.
– Comment tu sais ça toi ? Demande Simon sous le choc.
– Ça se voyait que vous vous cherchez mais ça n'a jamais abouti. Pourquoi ?
– Parce qu'elle ne voulait pas que tu sois au courant. Elle avait peur que tu viennes me péter la gueule et faut dire que moi aussi donc oui, on a flirté mais ça s'est arrêté là pour qu'il n'y ait pas de conflit avec toi. Explique le meilleur ami du brun.
– Je n'aurais vu aucun inconvénient. Je te connais et je sais que tu es un type bien. Tu n'aurais pas fait de mal à ma sœur. Le rassure Gabriel.
– Si j'aurais su...
– Elle te plait encore ? Questionné-je.
– Affreusement. Quand j'ai su qu'elle sortait avec l'autre blaireau de Maxime, j'ai vu rouge. Avoue notre ami.
– C'est pour ça qu'on ne te voyait plus. Dit mon voisin.
– Oui. Je ne voulais pas qu'elle parle de son copain. Puis j'ai appris ce qu'il a fait et ça m'a foutu encore plus en rogne. J'ai voulu lui démonter la gueule mais Wendy m'en a empêché.
– Et tu vas essayer quelque chose avec elle ? Interroge mon voisin.
– Je ne sais pas. Peut-être un jour mais je vais attendre qu'elle oublie ce connard.
– C'est toi qui vois.
Je voyais bien que Simon regardait souvent ma meilleure amie. C'est pour ça que j'ai demandé s'il avait flirté avec elle. En plus, ils iraient bien ensemble. Quelques minutes plus tard, les filles reviennent. On continue de se balader avant d'aller se poser sur un banc dans le parc. On sera plus tranquilles. J'adore voir de la verdure. On reste pas mal de temps avant qu'on ne rentre.
Je souris bêtement en pensant que je vais passer ma soirée avec le brun. J'ai tellement hâte même si je suis quelque peu stressé. Je vais quand même être présentable. Je ne vais pas mettre une chemise mais je vais m'habiller avec classe. Il faut bien que je me fasse remarquer.
Le temps ne passe pas assez vite à mon goût. Je tourne en rond dans mon appartement en attendant que quelqu'un vienne toquer à la porte. Je me mets dans un état pas possible pour une soirée jeux-vidéo. Je finis par me laisser tomber sur mon canapé. Je souffle un bon coup pour me calmer et on toque à la porte. Le stress monte encore plus alors je souffle une nouvelle fois avant de me lever et de me diriger vers la porte d'entrée. Je l'ouvre et tombe sur un beau brun. Il est vêtu d'un pantalon gris foncé et d'un sweat bordeaux. Il est très élégant et beau. Je lui dis d'entrer et il va s'assoir sur le canapé tandis que je vais en cuisine pour prendre les pizzas et une bière chacun. Je viens près de lui et lui donne la boisson alcoolisée.
– Merci. Alors, on va jouer à quoi ? Demande-t-il.
– Je pensais à FIFA. C'est l'un des seuls jeux où j'arrive à bien jouer et où je ne m'énerve pas. Avoué-je.
– Ah ouais ? Je ne pensais pas que tu t'énervais pour un jeu.
– Si. C'est les jeux de combats ou de courses de voitures qui m'énervent. Sauf Mario Kart. Déclaré-je.
– Je n'aime pas non plus ces jeux. Alors, on se fait un FIFA et ensuite Mario Kart ? Propose-t-il.
– Avec plaisir.
Il me sourit et je le lui rends avant de me lever et d'allumer ma playstation. Je mets, ensuite, FIFA. Je prends, comme le plus souvent, le Bayern Munich. Même si je ne suis pas spécialement le foot, j'aime bien ce club. Gabriel prend Barcelone et le match commence. Le voisin joue vraiment bien. Il me donne du fil à retordre. D'habitude, je joue seul alors là, je peux me mesurer à une personne qui sait jouer. Il est à la hauteur. On fait quatre matchs. Je gagne le premier, il gagne le deuxième, le troisième on fait match nul et je gagne, de justesse, le dernier.
– Je suis content de jouer contre toi. D'habitude je joue contre ma sœur ou Simon mais ils ne sont pas très bons. Ils gagnent de temps en temps mais le plus souvent, c'est moi qui gagne. Alors ça me fait plaisir de me mesurer à un joueur comme toi. M'annonce-t-il.
– D'habitude, je joue seul alors pour moi aussi ça me fait plaisir de jouer contre quelqu'un d'aussi bon.
– Mario Kart maintenant ?
– C'est parti ! Déclaré-je.
Je change de jeu ainsi que de console et on commence à jouer. Je prends Yoshi car il me fait délirer ce personnage. Je l'adore. Je le trouve trop mignon aussi. Le beau brun prend Bowser Jr. On fait une manche à trois courses et c'est lui qui gagne. Je suis quand même deuxième même si j'aurais préféré gagner.
– Il est que vingt-et-une heures trente. On fait quoi maintenant ? Tu veux repartir chez toi ? Questionné-je.
– Il est trop tôt pour que je rentre et je passe une excellente soirée.
– Moi aussi. Avoué-je.
– On va au Milo's tous les deux ? Ça peut être cool. Me propose-t-il.
– Avec plaisir.
– Génial !
Je souris au beau brun et on se lève pour partir au Milo's. On y va à pied et une fois sur place, on commande des bières et on part s'assoir dans un coin tranquille. On boit notre boisson tout en parlant.
– Je dois avouer que j'adore passer du temps avec toi. M'avoue-t-il.
– C'est pareil pour moi. Je me sens bien en ta compagnie.
– Idem.
– Tu... Tu as eu combien de copains ? Demandé-je peu sûr de moi.
– Un seul. De mes quatorze ans à mes seize ans. Il était plus jeune que moi d'un an et il s'appelait Lucas.
– Pourquoi vous n'êtes plus ensemble si ce n'est pas indiscret ? Questionné-je.
– Il a déménagé à Montpellier suite à la mutation de son père mais de toute manière, j'allais le quitter.
– Ah ouais ?
– Oui, j'ai appris, un mois avant qu'il ne parte, qu'il avait couché avec moi juste pour un pari. Il est quand même resté après mais n'empêche que ça ne se fait pas. M'avoue-t-il.
– Sérieux ?! C'est quoi ce connard ?! M'écrié-je.
– Oui mais maintenant ça va mieux. Je sais que malgré tout, il m'aimait et puis même s'il n'avait pas fait cela, j'allais le quitter car mes sentiments disparaissaient. Et toi ? Tu as eu combien de copains ? Questionne-t-il.
– Deux. Nolan de mes quinze ans à mes dix-sept ans et Brent de mes dix-huit ans à mes dix-neuf ans. Ça va faire bientôt un an que je ne suis plus avec Brent.
– Pourquoi vous n'êtes plus ensemble ? Demande-t-il.
– Nolan c'est parce qu'on ne s'aimait plus et Brent parce qu'il me trompait depuis quelques temps. Expliqué-je.
– Oh... Pas cool.
– Effectivement.
On continue de parler et à un moment, avec un peu d'alcool dans le sang, on décide de danser tout en restant assez discret. Plus la musique avance, plus on se rapproche. On n'a pas choisi la meilleure chanson car elle est assez sensuelle. Nos corps se reprochent. J'ai chaud d'un seul coup. Je tremble. Je pose instinctivement mes mains sur les hanches du brun alors qu'il vient m'entourer le cou de ses bras. Un frisson me parcourt tout le corps. J'ai encore plus chaud. Une horde de papillons volent dans mon ventre. Mon cœur s'accélère et je sens que le sien, c'est pareil. Il nous rapproche encore plus. Nos torses sont collés l'un à l'autre. On a tous les deux les yeux fermés. Nos nez entrent en contact tandis que nos lèvres se frôlent à plusieurs reprises. Ce petit jeu continue tout au long de la chanson. Nos lèvres ne font que de se frôler. Elles n'entrent pas véritablement en contact même si j'aimerais bien. La chanson se termine et on recule seulement nos visages. Nos regards se croisent sans se décrocher.
– O-on devrait rentrer. Propose Gabriel.
– Tu as raison.
On est obligé de se séparer même si j'aurais voulu le garder dans mes bras. Je me suis senti tellement bien près de lui. Je n'aurais voulu être nulle part ailleurs. Mais malheureusement on a dû mettre fin à ce moment des plus merveilleux. On rentre chez nous et on fait comme si de rien n'était même si ce moment nous reste en tête. On se souhaite une bonne nuit et on rentre chacun chez nous. Je me brosse les dents et me déshabille pour rester en caleçon avant de me glisser sous mes draps et de penser à Gabriel.
Hey ! Voici le chapitre huit de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Simon qui a des vues sur Tania ?
- La soirée jeux vidéo des garçons ?
- Les garçons au Milo's ?
- Leur rapprochement ?
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