Chapitre 33
On est le six Mai. Ce qui veut dire qu'on a notre concert à Paris. Hier, c'était celui à Bordeaux. Les parents de mon copain ainsi que ceux de Simon sont venus nous voir. Ils étaient impressionnés par notre performance et fiers de nous. Notre album se vend de plus en plus et nos abonnés augmentent. On a vendu quatre-vingt mille albums et nos abonnées s'élèvent aux alentours de cent mille sur chaque réseau social. Aujourd'hui, on a une interview, à midi, sur une chaine française et on sera en direct depuis les locaux de la chaine. Notre première interview. J'ai un peu le trac mais ça va aller.
Je viens donc de me réveiller et je regarde l'heure qui indique neuf heures. Mon brun est toujours endormi sur moi. Il est trop mignon. Je le prends en photo et souris comme un con. Je n'entends personne à l'avant du bus. On doit être seul. Je sens mon beau brun bouger et il relève la tête vers moi. Je lui souris avant de lui embrasser le front. Il sourit comme un débile et il se relève pour se mettre à califourchon sur moi. Il caresse mon torse avant de déclarer.
– On est seul ?
– Je pense car on n'entend rien. Pourquoi ? Demandé-je.
Il ne dit rien mais son sourire en coin en dit long. Je ne sais pas ce qu'il a en tête mais à mon avis, c'est des choses pas très catholiques. Il m'embrasse le torse tout en se déplaçant vers le bas. Bon je crois que j'ai compris où il voulait en venir. Il arrive à l'élastique de mon boxer et le retire d'un coup. Il sourit en voyant mon érection matinale. Il enlève son propre boxer et viens frotter nos sexes ensemble. Je lâche un gémissement et mon copain m'embrasse tendrement tout en continuant ses mouvements de bassin. Il délaisse mes lèvres pour s'aventurer sur ma mâchoire puis mon cou, mon torse et arrive devant mon sexe bien dur. Il m'embrasse au sommet avant de me prendre en bouche et de commencer de lents va-et-vient. Je me cambre et gémis en même temps. Je me mords le poing pour éviter faire trop de bruit. On ne sait jamais.
Depuis qu'on est en tournée, on n'a rien fait de sexuel. Il y a eu, évidemment, des baisers et des caresses sur le torse mais rien de plus. Voilà pourquoi mes gémissements se font incontrôlables. Ma main droite vient se faufiler dans ses cheveux. Gaby continue ses lents va-et-vient juste pour que je le supplie d'aller plus vite. Je n'en peux plus. Je veux qu'il accélère le mouvement.
– Chaton, je t'en supplie accélère... Arrivé-je à dire entre deux gémissements.
Il ne se fait pas prier et il accélère ses mouvements de bouche. Il va me tuer. Nos respirations sont haletantes, la chaleur est montée d'un cran. On gémit tous les deux même si, pour ma part, je fais plus de bruit. Mon copain accélère encore ses va-et-vient jusqu'à ce que je ne tienne plus. Je me libère dans sa bouche et Gaby avale. Il se retire et fait en sorte qu'il n'y ait plus de sperme en léchant mon corps. Gaby vient se mettre sur mes cuisses et commence à se masturber. Je le stoppe dans son mouvement avant de le faire basculer en arrière pour qu'il se retrouve sur le dos. Je me mets au-dessus de lui et l'embrasse avec amour avant de descendre mes baisers le long de son torse pour arriver à son sexe dressé. On n'a pas repris, comme il faut, nos respirations mais je m'en moque.
Je commence de lents va-et-vient et Gaby gémit instantanément. Il jette sa tête en arrière en se cambrant. Je le regarde et le trouve à tomber. Il est magnifique comme cela. Il m'agrippe les cheveux avec ses deux mains et j'accélère mes mouvements. Mon copain gémit de plus en plus fort. Il ne se soucie pas si quelqu'un est revenu entre temps. Faut dire que c'est pareil de mon côté. Je répète mes mouvements pendant plusieurs minutes avant que je n'avale sa semence. Je lui embrasse la joue avant qu'on ne reprenne notre souffle.
– Je ne pensais pas tenir aussi longtemps. M'avoue mon brun.
– Moi non plus.
– J'aimerais que tu me fasses l'amour. Ajoute-t-il.
– On ne peut pas chaton. Mais je te promets que dès que possible, je paie une chambre d'hôtel et on va s'éclater pendant plusieurs heures. L'informé-je.
– J'en rêve déjà.
Je laisse échapper un petit rire avant de me lever. Je vais directement à la douche. Quand je suis prêt, je laisse la place à mon copain. Je l'embrasse avant de le laisser. Je vais préparer le petit-déjeuner. Il y a un mot de mon père qui dit qu'ils sont partis faire un tour. Tania et Simon sont également dehors. J'irai visiter la ville avec Gaby cet après-midi. Mon copain arrive et on prend notre petit-déjeuner avant d'aller nous brosser les dents. Quand on revient, tout le monde est là. On se dit tous bonjour et on s'assoie.
– Vous vous êtes levé à quelles heures ? Demande mon père.
– Neuf heures. Réponds-je.
– Vous mangez avant l'interview ou après ? Questionne Mark.
– J'aimerais bien avant car à tous les coups, mon ventre va crier famine en pleine interview. Réplique mon brun.
– Ça serait mieux si on mange avant et si on a un petit creux plus tard, on mangera un truc. Ajoute Simon.
Tania et moi confirmons et on décide d'aller faire un petit tour non loin du tour bus. Il est dix heures donc on ne peut pas faire grand-chose. On va devoir prendre le métro pour aller faire notre interview car en tour bus, on mettra largement plus de temps à y aller. Ça va car même si on nous reconnait, les gens ne viennent pas trop nous voir mais c'est toujours un plaisir de rencontrer nos fans.
Le temps passe hyper vite. On est presque arrivé aux locaux de la chaine de télévision. On entre dans le bâtiment en montrant notre papier comme quoi on a rendez-vous. Une femme nous dirige vers une pièce où l'on se fait maquiller et coiffer avant qu'on aille vers une autre pièce où se trouvent quatre fauteuils l'un à côté de l'autre. En face, il y a un autre fauteuil où, je suppose, la journaliste va s'assoir. Il y a plusieurs caméras pour différents angles. On nous dit de nous assoir et on attend. La présentatrice arrive et s'assoie en face de nous après nous avoir salués. Elle fait son compte à rebours et les caméras tournent vers nous.
– Bonjour à toutes et à tous. J'ai l'honneur d'accueillir un groupe qui fait son ascension. Les gens les adorent. Voici The Angels.
– Bonjour. Répondons-nous, en chœur.
– Tout d'abord, on va faire les présentations. De gauche à droite, il y a Simon qui est guitariste, Tania qui joue de la batterie, Charlie vous êtes chanteur et Gabriel vous faites de la guitare. C'est bien cela ? Demande-t-elle.
– C'est cela. Réponds-je.
– Votre album cartonne en France. Vous êtes dans le top dix des meilleures ventes. Vous vous attendiez à cela ?
– On était loin d'imaginer ça mais on ne va pas se plaindre. Intervient Simon.
– Le fait d'être en tournée avec The Script vous a aidé ?
– On ne peut pas le nier mais cela ne fait pas tout. Déclaré-je.
– On rappelle que vous Charlie, vous êtes le fils de Danny O'Donoghue. Ça aide beaucoup.
– Je n'aime pas qu'on dise que je suis là grâce à mon père. Je ne veux pas que les gens nous aiment parce que je suis le fils de. Non, je veux qu'on soit aimé pour notre musique. Expliqué-je.
– C'est le cas puisque la plupart de vos fans font abstraction de cela. Que ce soit ici, en France, ou dans les autres pays. J'aimerais savoir pourquoi vous vous appelez The Angels ?
– Ça fait référence aux personnes disparues. Elles deviennent des anges. Et ce mot est beau. Répliqué-je.
– On va parler de l'album maintenant. Il s'appelle Same Love. Pourquoi ?
– C'est pour notre amour commun pour la musique. C'est ça qui nous lie. Intervient Tania.
– L'album comporte douze titres. Six en anglais et six en français. Pourquoi ce choix ?
– Simon, Tania et moi, on est français et Charlie Irlandais. On trouvait bien de faire ça. Et comme Charlie parle super bien français, ce n'est pas compliqué pour lui de chanter. S'exclame mon copain.
– Qui écrit les chansons ?
– Tout le monde même si c'est principalement Gabriel et moi. Mais on se concerte toujours à la fin pour voir si ça plait aux autres. Annoncé-je.
– J'aimerais qu'on parle de Dear Mother. Que raconte cette chanson ? Et comment elle est née ?
– Comme beaucoup de gens doivent le savoir, je n'ai jamais connu ma mère. Elle est malheureusement décédée peu de temps après m'avoir mis au monde. Cette chanson raconte tout ce que j'aurais voulu lui dire. L'espoir qu'elle soit fière de moi. J'ai eu cette idée de chanson quand je suis allé sur sa tombe à Dublin.
– Elle est très belle comme chanson.
– Merci.
– J'aimerais qu'on s'attarde sur Enfance Perdue. Elle est forte comme chanson. Poursuit la présentatrice.
– Oui. Elle parle des enfants battus que ce soit par l'un de leurs parents ou un autre membre de leur entourage. Elle fait écho à ce que j'ai vécu avec son père. Ce dernier me battait pendant mon enfance. Je n'avais pas le courage de le dire à qui que ce soit. Ma mère l'a découvert lorsque j'avais douze ans. C'est là qu'elle a compris que je me faisais battre. Je lui ai tout avoué ensuite. Explique Simon avec émotion.
– Alors il y a aussi la chanson With You. Qui parle de votre histoire d'amour Charlie. On y découvre que vous êtes homosexuel mais on n'a pas d'indice sur la personne qui partage votre vie. Qui est-ce ?
– Vous le saurez dans le clip qui sort ce soir à dix-huit heures. Dis-je simplement.
On parle de pas mal de chansons, des concerts, de nos fans et pleins d'autres choses.
– Alors, Simon et Tania, vous êtes en couple. Ce n'est pas dur de travailler avec son conjoint ou sa conjointe ?
– Non pas du tout. On se connait depuis longtemps donc c'est assez simple. Déclare Tania.
– Les fans, vous voient bien, vous Charlie et vous Gabriel, ensemble. En plus, le fait que vous avez la gourmette de Charlie fait enfler la rumeur.
– J'aime bien sa gourmette. Elle va bien à mon poignet et il me l'a donné car il ne la met pas.
Gaby ne répond pas à la question mais il le fait exprès. Ce soir, les gens sauront pour nous. Dans le clip de With You, il y a que Gaby et moi mais on ne reconnait pas mon copain. Il y a juste des plans qui ne confirment pas que c'est lui. C'est juste à la fin où on nous voit, front contre front, nos mains sont liées et on finit par nous embrasser. Le clip termine sur ça. On mettra, ensuite, une photo sur nos comptes Instagram pour confirmer. L'interview se termine. On remercie la présentatrice. On nous emmène dans les coulisses pour nous débarrasser de nos micros. On sort ensuite du bâtiment et je me mets à rire.
– Trahis par une gourmette. Interviens-je en riant.
– Je ne pensais pas que les gens allaient jusqu'à regarder nos poignets. Râle mon copain.
Je ris encore plus avant de lui faire un baiser sur la joue en lui disant que ce n'était rien et que les gens seront au courant pour notre couple ce soir. On prend, ensuite, le métro pour rentrer au tour bus. C'était vraiment sympa cette petite interview. J'ai bien aimé. Les questions n'étaient pas trop chiantes donc ça va. J'espère qu'on en aura d'autre dans l'avenir.
Hey ! Voici le chapitre trente-trois de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Le petit moment entre nos amoureux ?
- Les questions ?
- Les réponses ?
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