Chapitre 30

Je viens d'atterrir à Bordeaux. Mon séjour était vraiment génial dommage que Gabriel ne pouvait pas rester avec moi. Je vais bientôt le retrouver. Je sors de l'aéroport et prends un taxi. Personne n'est au courant de mon arrivée. Le taxi s'arrête devant l'immeuble. Je le paie et sors pour récupérer ma valise et entrer dans le bâtiment.

J'arrive à mon étage et j'ouvre ma porte. J'entends la porte voisine s'ouvrir et se refermer en vitesse. Je me retourne et je n'ai même pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu'un beau petit brun me saute dans les bras. Je le rattrape de justesse. Il m'entoure la taille de ses jambes tandis que mes mains se trouvent sous ses jolies petites fesses. Il passe ses mains dans ma nuque avant de plaquer ses lèvres sur les miennes. Le baiser est sauvage et passionné à la fois. On se sépare à bout de souffle mais Gabriel reste dans mes bras. Il niche sa tête dans mon cou. La porte de son appartement s'ouvre sur Tania.


– Je comprends pourquoi il est sorti comme un fou quand on a entendu du bruit dans le couloir. Se moque-t-elle.


Son frère sort sa tête de mon cou avant de la tourner vers sa jumelle. Il lui tire la langue tel un gamin. Je ne peux pas m'empêcher de rire à cet instant. Tania lève les yeux au ciel et elle rentre chez elle. Je prends ma valise et entre chez moi, avec toujours, Gaby dans mes bras. Je pose ma valise près de ma porte de chambre avant de m'assoir sur mon canapé. Mon copain se retrouve à califourchon sur moi. Il me regarde, ensuite, dans les yeux.


– Tu m'as tellement manqué. Avoue-t-il.

– Toi aussi tu m'as manqué.


Mon beau brun me sourit avant de venir m'embrasser avec amour. Le baiser devient de plus en plus sauvage. Je passe mes mains dans son dos pour pouvoir le rapprocher de moi. Je veux le sentir le plus près possible de mon corps. On stoppe notre baiser mais mon copain en parsème dans mon cou. Je laisse échapper un gémissement et je le sens sourire contre ma peau. Ses mains se faufilent sous mon pull et remontent vers mes pectoraux. Il me caresse avec tendresse. Je le serre encore plus contre moi et en deux-trois mouvements, je me retrouve torse nu. Gaby descend ses baisers sur mon torse avant de revenir à mes lèvres. Je lui enlève son pull pour que ce soit équitable. Il n'y a pas de raison pour que je sois le seul torse nu.

Nos mains se font baladeuses. Gabriel m'embrasse et je sens les siennes descendre de plus en plus bas. Elles atterrissent sur mon entre-jambe et mon copain presse doucement mon érection qui commence à se former. Je pousse un gémissement ce qui le ravi encore plus. Mes mains, qui se trouvent dans son dos, descendent pour arriver à sa ceinture. Je la défais avant de déboutonner son jeans. Je le fais descendre et Gaby se lève pour pouvoir l'enlever complètement. Je décide d'ôter le mien.

Mon beau brun revient à califourchon sur moi et mes mains agrippent ses hanches. Il continue de m'embrasser dans le cou et je sens sa main gauche rentrer dans mon boxer. Il caresse lentement mon membre qui a pris du volume entre temps. Je pousse encore un gémissement et mon brun me glisse à l'oreille.


– J'aimerais tester quelque chose.

– Quoi donc ? Demandé-je.

– Tu verras bien. Tu me fais confiance ?

– Évidemment.

– Parfait. Répond-il.


Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il prépare mais vu son sourire en coin, je sens que ça va me plaire. Mon copain frotte nos érections l'une contre l'autre. On gémit de plaisir en même temps avant qu'on se décide d'enlever notre dernier vêtement. Il se repositionne sur moi avant, d'encore une fois, frotter nos membres l'un contre l'autre. La chaleur monte ainsi que le plaisir. J'agrippe fermement ses hanches tandis que lui, m'agrippe la nuque. Il arrête tout mouvement pour ne pas qu'on jouisse Il se lève pour fouiller dans son jeans et en ressort un petit flacon de lubrifiant. Je ne peux pas m'empêcher de rire.


– Tu as tout prévu. Lui dis-je.

– Je n'avais pas l'intention de rester tranquillement assis sur ton canapé.

– Je vois ça.


Il revient s'installer à califourchon sur moi et me passe le lubrifiant. J'en applique sur mes doigts et en entre, délicatement, un en lui. Il pousse un gémissement et me masturbe doucement pendant que je fais des va-et-vient en lui. J'entre un deuxième doigt puis un troisième. Je le prépare du mieux que je peux. Il arrête de me masturber et retire mes doigts avant de se lever légèrement. Il prend mon membre et le positionne à son entrée avant de glisse dessus.


– Mon dieu ! Gémis-je en basculant ma tête en arrière.


Gaby m'embrasse et commence à bouger sur mon membre. Il monte et descend en se mordant la lèvre inférieure. Qu'est-ce qu'il est sexy. Il finit par ne plus retenir ses gémissements. J'agrippe fermement ses hanches tandis que lui, enfonce ses ongles dans mes épaules.


– Bouge, toi aussi. Me supplie-t-il.


Je ne me fais pas prier et je fais des mouvements de va-et-vient. Ils sont d'abord lents jusqu'à que mon beau brun me fasse comprendre qu'il veut que j'aille plus vite. J'accélère mes mouvements. Je bute sur sa prostate ce qui le fait crier de plaisir. Je recommence l'expérience plusieurs fois. J'ai toujours mes mains enfoncées dans ses hanches. Il colle nos torses ensemble tout en agrippant mes épaules. Mes mouvements sont de plus en plus brutaux. Sentant que je ne vais pas tarder à jouir, je décide de prendre son membre dans ma main droite. Je le masturbe de plus en plus vite. Je continue de donner des coups de butoir. Nos gémissements sont bruyants mais c'est tellement bon qu'on ne peut pas faire moins de bruit. Au bout de quelques minutes, je me libère en lui et Gaby jouit entre nous.

On reprend nos respirations, toujours collé l'un à l'autre. Mon brun se redresse avant de m'embrasser tendrement et de se lever. Il s'affale sur le canapé et essaie de reprendre une respiration normale. Je me lève pour aller me nettoyer. Je prends un gant de toilette et essuie mon torse. Je le rince et vais dans le salon pour retrouver Gaby. Je décide de tenter un truc. Je me mets à genoux devant lui. Il ne comprend pas ce que je fais alors je viens à la hauteur de son torse et décide de le lécher. J'avale son doux nectar. Je n'ai jamais fait ça de ma vie. Je n'ai jamais avalé pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais voulu. Faut dire aussi que Gaby n'est pas comme mes ex. Il est unique.

Une fois qu'il n'y a plus de sperme, je le nettoie à l'aide du gant de toilette. Je me lève pour partir le mettre dans la machine à laver.


– Arrête de te trimbaler à poil sinon je te saute dessus. Me dit-il.


Je ris avant de l'embrasser et de partir mettre le gant au sale. Je retourne dans le salon et Gaby est déjà habillé. Je prends mes affaires et les enfile avant de m'assoir à ses côtés. Mon glisse dans mes bras.


– C'était cette nouvelle position que tu voulais tester ? Demandé-je.

– Oui. Je trouvais ça existant de le faire comme ça avec toi.

– Ça l'était. Réponds-je.

– Je suis d'accord. T'avais déjà avalé ?

– Non. Avoué-je. Mais je dois avouer que ce n'est pas mauvais.

– Je testerai un jour. Enfin, je n'avalerai pas le mien mais le tien.

– J'avais compris. Me moqué-je gentiment.


Gabriel me sourit avant de m'embrasser tendrement. C'était de très belles retrouvailles. Mon copain vient s'assoir sur mes cuisses, perpendiculairement à moi. Il passe ses bras autour de mon cou. Je lui entoure la taille et il vient poser sa tête sur mon épaule. Je suis bien à ce moment précis. On reste comme ça sans parler jusqu'à ce que ma meilleure amie débarque. Même pas elle ne sonne cette sale jeune. Elle nous regarde et lève un sourcil.


– Vu vos têtes et le sourire à la con de mon frère, je dirai que vous vous êtes envoyé en l'air. Intervient Tania.


Je deviens tout de suite rouge ce qui fait que ma meilleure amie percute direct. Gaby cache son visage dans mon cou et je le sens me l'embrasser ce qui me fait frissonner.


– Ne me dites pas que vous avez fait ça sur le canapé ? Demande-t-elle.

– D'accord, on ne te le dit pas. Répond mon copain et sortant sa tête de mon cou.

– Bon... Quelles parties du canapé n'ont pas été souillées par vos ébats ?

– Tu peux t'assoir à côté de moi. Répliqué-je.


Tania s'assoie donc à côté de moi. Ce qui fait qu'elle peut aussi voir le visage de son jumeau. Je sens mon copain retourner m'embrasser le cou. Je penche légèrement la tête pour lui laisser plus de place. Je sens le regarde de ma meilleure amie sur nous mais je n'y prête pas attention. Ce n'est pas comme si on allait se sauter dessus.


– Ça va Gab, je ne te dérange pas ? Questionne-t-elle faussement vexée.

– T'inquiète, tout roule !


Je ne peux pas m'empêcher de rire. Tania lève les yeux au ciel et je sens mon portable vibrer dans ma poche. Je décale doucement mon brun qui grogne. Je lui embrasse la joue pour me faire pardonner et prends mon portable en main avant de remettre mon brun à sa place initiale. Il m'embrasse chastement et discute avec sa jumelle. J'ai un message de mon père. Je lis ce qu'il me dit avant d'ouvrir en grand les yeux et la bouche.


– Oh putain ! M'exclamé-je.

– Qu'est-ce qu'il y a ? Demande mon copain.

– Je viens de recevoir un message de mon père. Réponds-je.

– Et c'est pour ça que tu gueules à moitié ? Questionne Tania.

– Mais non espèce de débile ! Il vient de me dire un truc de fou.

– C'est quoi ? Interroge Gaby.

– Il part en tournée européenne avec son groupe dans deux mois donc mi-avril. Ils cherchent une première partie. Alors si on arrive à sortir un album dans maximum un mois, on part en tournée avec eux ! M'écrié-je.

– Sérieux ?! Crie Tania.

– Oui !

– Oh putain ça serait trop génial !! Intervient mon brun.

– Tu lui as répondu ? Demande ma meilleure amie.

– Non mais je vais lui dire que c'est ok. Je ne pense pas que Simon sera contre. Réponds-je.

– Vous imaginez, ça pourrait être en tremplin de malade. Déclare Gaby.

– Ouais mais il faut enregistrer nos chansons et ensuite faire en sorte de sortir l'album. Ajoute Tania.

– Après, je pense que mon père peut nous aider pour le sortir. Il sait comment faire. Poursuis-je.

– C'est vrai. Alors on appelle Simon ainsi que Melissa et Louis et on fête ça au Milo's ? Propose ma meilleure amie.

– On est partant. Réponds-je, en chœur avec mon copain.


Je réponds à mon père en lui demandant s'il pourra nous aider pour pouvoir sortir l'album. Il répond que oui et comme on n'a pas de maison de disque, on devra stocker les albums mais de toute façon, on produira le nombre d'album qu'on va nous commander grâce à notre site internet. Ça ne nous encombrera pas les appartements. Tania finit par partir et elle nous dit qu'elle prévient les autres qu'on se retrouve au Milo's à vingt heures. Ça serait tellement génial si on arrive se faire connaitre grâce à la tournée. Mais pour cela, il faut qu'on sorte un album de malade. On ne peut pas se permettre de faire de la merde. Il faut que ce soit parfait. Enfin, ça ne sera pas parfait mais il faut se rapprocher le plus possible de la perfection. J'ai tellement hâte.


Hey ! Voici le chapitre trente de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^

- Que pensez-vous du chapitre ?

- Les retrouvailles du couple ?

- La proposition de Danny ?

- Vont-ils aller en tournée ? 

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