Chapitre 17


« Quand le Soleil s'éclipse on en voit sa grandeur »

Sénèque


La lumière m'agressait les yeux dès que je les ai ouvert. Au bout de quelques secondes à cligner des yeux, je réussis à m'habituer au décor. J'étais dans une pièce entièrement blanche, sans fenêtre, sans meuble. Juste une porte toute aussi blanche que les murs et une chaise sur la laquelle j'étais... ligotée. J'essayais de me libérer des liens. Je n'arrivai qu'à faire basculer la chaise. J'étais maintenant au sol, toujours ligotée.

J'entendis la porte s'ouvrir. Je réagis immédiatement et regardai dans la direction de l'entrée. Un homme en blouse blanche avec un bloc-note à la main semblait très concentré sur ses notes.

- Consternant... vraiment... incroyable... jamais vu ça... marmonna-t-il

Je toussotai pour lui signaler ma présence.

- Oh ! Tu es là toi...

- Je suis où ?

- Dans mon laboratoire, dit-il en me faisant un sourire éclatant et très idiot.

- Et pourquoi je suis ici ?

- Bah pour que je fasse des expériences sur toi.

- Hein ?! Je comprends rien. Expliquez-moi.

- C'est simple : Ajeff m'a permis de faire les expériences si je réussis à savoir si tu pourrais aller en dehors des verrières. Même si il te faudra des protections...

- Comment ça « des protectiosn » ?

- Tu pensais quand même pas que t'allais aller dehors sans protection ! Tu auras une grosse combinaison, même plusieurs, et un casque qui te permettra de ne pas regarder vers le Soleil.

- Quoi ?! Je ne pourrais pas regarder le Soleil ?!

- Évidemment que non ! Si tu le regardes tu deviendrais directement aveugle.

Donc... même si je décide d'aider Ajeff, je ne pourrai pas voir le Soleil ?

- Bon... j'ai terminé les expériences, je vais pouvoir te libérer. Lise va t'amener à ta chambre.

Une jeune fille rousse entra dans la pièce. Elle s'approcha de moi et me fit un signe de tête pour me saluer. Je lui répondis par un petit sourire. Elle était plutôt petite, avait les yeux marrons et des tâches de rousseurs un peu partout sur le visage. Ses cheveux étaient retenus en une queue de cheval. Elle avait aussi une frange qui cachait son regard chocolat. Elle m'attrapa doucement la manche et me tira doucement. Je me levai et la suivis jusqu'à la porte. L'homme en blouse m'attrapa le bras et me retourna vers lui.

- Elle est muette.

- D'accord... euh... merci...

- Je m'appelle Charles.

- En fait, pourquoi je le remercie ? murmurai-je à moi-même.

- Parce que, grâce à moi, tu ne vas pas brûler vive lorsque tu iras dehors, répondit-il avec un sourire.

Je sortis, toujours précédée par Lise. Elle se retourna vers moi, prit un papier et un stylo et écriva à un vitesse remarquable. Elle me mit la feuille sous le nez et me regarda intensément.

- Euh... hum... je... je ne sais pas lire...

Elle soupira et me prit par la main. Elle me tira jusqu'à une porte qui donnait sur un bureau. Une femme blonde platine y était et elle... dormait sur des feuilles ?
Lise se dirigea vers elle et lui tapota l'épaule. La blonde se réveilla et regarda la muette faire des gestes à une folle allure, les yeux embués par la fatigue. Elle hocha la tête et posa son regard sur moi. Elle avait des yeux bleus fortement maquillés. En fait, tout son visage était très maquillé.

- Donc, commença-t-elle, tu t'appelles Zya et t'es tellement conne qu'tu sais pas lire.

- Euh... c'est ça... en quelques sortes.

- Bon, je vais te servir d'interprète.

- Euh... merci ?

- Bah heureusement que tu me remercies ! J'étais tranquillement en train de roupiller, et toi, tu viens me déranger juste parce t'es pas capable de comprendre l'écrit.

- Hum... désolée...

Lise lui parla à nouveau en langue des signes.

- Oui, oui... je vais me présenter, ronchonna la blonde. Je m'appelle Agathe.

- Enchantée, Agathe.

- Ah bah au moins tu sais être polie ! C'est déjà ça, venant d'une pauvre...

Lise lui donna un coup de coude dans les côtes. Agathe grimaça. La rousse sortit de la pièce, suivie de près par la blonde. Je passais à mon tour la porte et leur emboîta le pas. Lise s'arrêta devant une porte qu'elle ouvrit à l'aide de clés. Elle me fit signe d'entrer. Je m'approchai de la porte et avant que je ne pénètre dans la pièce, Agathe me fit un sourire moqueur et me poussa. Lise referma la porte à clé. J'étais enfermée dans une pièce de taille moyenne, seule.

- Tu es nouvelle ? me demanda une voix inconnue.

Ah ben pas si seule que ça, finalement...



Hellooooooo !

I'm back !

Là, vous êtes censés être content... allez... s'il vous plaît... soyez content... faîtes moi croire que je suis aimée...

Bon, petit chapitre, mais chapitre tout de même ! C'est déjà ça...

À bientôt (ou pas... ;-) )

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top