Hey tout le monde ! 

Comme d'habitude, le chapitre du jour ! Et encore comme d'habitude, n'hésitez pas à voter me laisser un comm', critique ou compliment, c'est toujours bon à prendre ! Un abonnement ne serait pas de trop non plus ^^

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~ QЦΛTЯIΣMΣ PΛЯTIΣ

Ethan me réveilla vers 23 heures, je dormais comme un bébé. Oui, bon d'accord, un bébé cancéreux. Mais bref. Il me réveilla donc à 23 heures, et me chuchota :

- Dépêche-toi, je veux que tu m'emmènes visiter cette Maison Blanche, et la voie est libre, alors debout, espèce de flemmarde !

- Ça va, ça va, j'arrive, grognai-je d'une voix ensommeillée, mais je remarquai tout de même qu'il avait employé la même expression que moi pour désigner l'hôpital.

- Allez ! Hop, bouge un peu tes jolies fesses !

Je finis par me lever en grommelant. Puis, je me souvins que je voulais lui montrer le toit. Je me rechargeai comme une pile électrique, et bondis vers la porte en lui prenant la main. Je le tirai vers l'ascenseur, excitée comme une enfant le jour de Noël. Je trépignai sur place, tandis qu'il me regardait, amusé et attendri.

Nous finîmes par arriver sur le toit, et je lui désignai le ciel de la main :

- Voilà. C'est ça, que je voulais te montrer.

- ...

Ça ne te plaît pas ? lui demandai-je, déçue.

- Si, si, j'adore ! C'est magnifique ! Qui pourrait croire qu'on pourrait voir les constellations aussi bien en pleine ville ?

- Oui, je sais. Je l'ai découvert en marchant au hasard dans l'hôpital. J'y vais un moment tous les soirs, avant de me coucher.

Je me couchai sur le dos, et lui montrai la Grande Ourse, l'Etoile Polaire, le Dragon, et le « W » de Cassiopée. Il m'écoutait tranquillement, jusqu'à ce que j'aie la voix cassée d'avoir autant parlé. Il déclara simplement :

- Merci, Emma. Tu es super.

Sans le vouloir, mon coeur se mit à battre plus vite. Je m'en voulus aussitôt et m'obligeai à me calmer en hochant la tête en direction d'Ethan.

Nous retournâmes dans la chambre, et on se coucha. J'entendis rapidement la respiration de mon coloc se faire plus profonde et plus lente. Je me tournai et me retournai dans mon lit. Je n'arrêtai pas de me demander quel goût pouvait bien avoir les lèvres d'Ethan. Non, je ne suis pas amoureuse. C'est juste pour le plaisir des sens. Non, je ne mens pas. Et non, je ne suis pas schizo non plus.

Je finis par me lever sans bruit, et demandais un somnifère à une des infirmières de garde. Elle m'en donna un sans protester, et je réussis enfin à m'endormir d'un sommeil lourd et sans rêves.

Le lendemain matin, je me réveillai tôt. Ce qu'il faut savoir sur moi, c'est que je suis une gamine. Gamine paumée depuis l'âge de cinq ans dans un monde où les nuages sont en guimauve, les maisons en biscuit, et les habitants, en chocolat. J'ai fini par profiter de leur mentalité farceuse pour me l'approprier, et c'est pourquoi je bondis sur Ethan pour le réveiller. Il sursauta et grogna d'un ton faussement féroce :

- Nan mais c'est pas vrai ! T'as quel âge pour faire ça ?

Il lâcha ensuite un chapelet de jurons recherchés mais trop indécents pour que je les cite ici.

Je hurlai de rire, écroulée sur son lit. J'en pleurai, ça faisait du bien de rigoler un bon coup. Ce n'était pas à l'hôpital qu'on passait les spectacles d'humoristes. Je m'arrêtai brusquement quand je vis le visage d'Ethan, tout proche du mien. Il m'embrassa doucement. Je lui rendis son baiser avec fougue, ne résistant plus à la tentation. Ses lèvres avaient un goût doux-amer, un peu comme notre relation. Je chuchotai, en le regardant avec des yeux inquiets :

- Est-ce que ce qu'on fait est mal ?

Ethan, soupira et dit :

- Non, Emma. Je suis amoureux de toi. Tu es amoureuse de moi. Pourquoi devrions-nous nous empêcher de nous aimer ? Le cancer n'est pas une raison.

Pour toute réponse, je l'embrassai à nouveau, heureuse qu'il me réponde ça. Je me doutai qu'il allait sans doute avoir envie de faire l'amour, mais je ne voulais pas aller trop vite, et je n'étais pas sûre d'en avoir envie. Je m'écartai donc, juste au moment où ma mère entra dans la chambre. Elle s'écria :

- Emma, tu peux m'expliquer ce que je viens de voir ? Jeune homme, laisse-nous.

- Maman ! m'exclamai-je.

- C'est bon, Emma. Je vous laisse, sourit Ethan.

Il partit, et ma mère resta calme, ce qui m'étonna vu la situation et connaissant son caractère quelque peu... Enfin bref. Vous m'avez compris. Elle me lâcha de but en blanc :

- Il te plaît ?

Je restai coite quelques secondes et secouai la tête, incrédule :

- Tu n'es pas fâchée ?

- Non. Si vous vous aimez, alors faites ce que vous voulez. Mais attends un peu, avant de... le faire.

Je fis un gros câlin à ma mère, encore stupéfaite. Elle m'apportait cependant une mauvaise nouvelle :

- Je suis désolée, ta soeur ne veut plus te voir. J'ai insisté, mais elle s'est enfermée dans sa chambre et elle refuse d'en parler.

- Je sais. Je ne sais pas quoi faire...

- Ecoute, je ne peux pas faire grand-chose. Je ne peux pas la forcer, ça me rebute.

- Non, c'est bon, je comprends, répondis-je, gardant encore ma mère contre moi quelques secondes.

- Je dois y aller, je me suis levée tôt ce matin pour venir te voir, mais je suis en retard, alors à demain.

- Ok, alors à demain.

Elle s'en alla, faisant claquer ses talons. Ethan entra :

- Elle... elle repart comme ça ? Sans être fâchée ?

- Non. C'est ma mère, elle est... surprenante.

- Tu peux le dire ! Je ne sais pas ce que ferait ma mère si elle savait que je sortais avec quelqu'un !

- Donc, on sort ensemble ?

- Ouais. Enfin, sauf si tu veux pas, marmonna-t-il, gêné.

- Si, je veux. Maintenant, si on reprenait où on était ? demandai-je innocemment.

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Et voilà pour cette quatrième partie ! Je ne suis encore très expérimentée, donc cette histoire ne fait que ~8000 mots (15 pages sur PAGES) avec dix parties, mais la suivante sera plus longue, si je m'en sens capable.

Bye ^^

• Chanson : People help the People, Birdy