Prologue


Notre vie à tous suit un seul et même schéma : "Métro, boulot, dodo". Nous sommes obsédés par l'argent et par le temps qui passe. Nous passons notre temps sur Terre à nous comparer les uns et les autres, à vouloir être le plus fort, le plus beau, le plus riche et le plus intéressant. La comparaison est un poison qui circule en chacun d'entre nous, invoquant des symptômes tels que l'envie, la tristesse, la haine et la jalousie. Pourquoi ne profitons-nous pas tout simplement du simple fait d'exister ? D'admirer le ciel, les arbres et toutes les beautés de ce monde qui se déchire ? Ce réflexe comparatif est-il inscrit dans nos gènes ? Ou bien est-ce la société qui nous l'implante telle une puce sous notre peau ? Enfants déjà nous y étions habitués. Et tout commence à la maison via le simple biais de remarques parentales, le plus souvent à notre désavantage "Moi, à ton âge...", "Prends exemple sur ta sœur...". Et c'est ainsi que débute l'esprit de compétition, ayant autant de points positifs que négatifs. Notre égal devient alors un ennemi, un rival qu'il faut à tout prix surpasser, jusqu'à atteindre la place du numéro un avant qu'un autre nous la reprenne de force. Du matin au soir, du lever au coucher, nous jouons tous une partition, un rôle : celui du mari et de la femme parfaite, du fils ou de la fille prodige... Pour plaire, impressionner, offrir l'illusion que tout nous réussit, que le bonheur nous tend les bras. Et à l'heure des réseaux sociaux ce phénomène s'est exacerbé. Il y a tant de choses à découvrir, à apprendre sur Terre au lieu de perdre notre énergie et notre vie à construire un mensonge dans lequel on peine à se complaire réellement.

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