Lexique et autres termes barbares (2ème partie Athlétisme)
Le saut en hauteur
Préparation
Les athlètes définissent eux-mêmes où ils veulent commencer leur prise d'élan afin d'arriver dans la bonne foulée devant le sautoir. Le saut en hauteur est l'une des disciplines de l'athlétisme où la technique a le plus évolué dans l'histoire.
Les athlètes privilégiaient d'abord le ciseau qui consistait à envoyer une jambe au-dessus de la barre puis de tenter de faire passer la seconde. Puis il y a eu le rouleau ventral où le sauteur s'enroule au-dessus de la barre. Mais à partir des Jeux olympiques de 1968 s'impose la technique du saut dorsal, souvent nommée « Fosbury-flop », du nom de l'athlète américain Dick Fosbury qui l'a popularisée.
La course d'élan est incurvée pour pouvoir s'élever de dos vers la barre. La règle affirme que les concurrents doivent prendre leur appel sur un seul pied. Le saut en hauteur fait la part belle aux athlètes sveltes et longilignes. La course d'élan peut être divisée en deux phases, une première partie rectiligne qui permet de prendre de la vitesse, puis une partie en courbe qui prépare le sauteur à son envol.
Exécution
Durant l'appel, les bras du sauteur donnent l'impulsion du geste en cherchant à monter le plus haut possible tout comme la jambe libre qui permet de s'étirer au maximum. Puis – dans un mouvement enchaîné à l'envol – le sauteur engage sa hanche pour pouvoir se retourner et présenter son dos à la barre. Le corps du sauteur se relâche et prend une position très arquée et les talons se rapprochent des fesses.
L'athlète donne l'impression de s'enrouler autour de la barre pour le franchissement. La dernière partie du saut consiste à esquiver la barre en relevant très rapidement ses jambes vers le haut. Le sauteur peut toucher la barre. Mais l'important est qu'elle ne tombe pas pour valider son essai.
Et le tuto en vidéo avec Kévin Mayer ;-)
https://youtu.be/1B862GN_Tvs
Pour le 400 mètres, juste une petite vidéo :
https://youtu.be/V6r5-SA3p0Q
Le lancer du disque
Préparation
Cette discipline, très pratiquée dans la Grèce antique, est l'une des plus symboliques de l'athlétisme. La première étape de ce lancer, réputé comme le plus difficile, est la prise de l'engin, posé dans la main et retenu du bout des doigts. Le disque pèse 2 kg (pour un diamètre de 22 cm) pour les hommes et 1 kg pour les femmes (pour un diamètre de 18 cm). L'aire de lancer mesure 2,5 m de diamètre. Le plus souvent, les athlètes sont très grands (plus de 1,90 m) et très lourds (plus de 100 kg). Le lanceur part dos à la zone de lancer. Il débute sa mise en mouvement par une ou deux torsions, où les bras servent de balancier avant de partir dans le pivot, puis se lance dans un demi-tour sur la plante du pied d'appui qui lui permet d'être face à la zone de lancer.
Exécution
Après le demi-tour, il exécute la volte, tour complet sur lui-même pour prendre de la vitesse et engager un brusque mouvement de bassin qui lui permet de projeter le disque le plus loin possible. La puissance du lancer se joue durant le court instant où le lanceur a les deux pieds par terre – «la position de force» –, ce qui donne une accélération considérable à l'engin. Les meilleurs mondiaux expédient le disque à plus de 100 km/h. Toute la difficulté est d'allier la vitesse du mouvement des bras et des jambes avec la force du jet. Le lanceur doit ainsi garder un équilibre parfait et un grand relâchement pour utiliser au maximum sa force. La qualité d'un lancer dépend aussi de la trajectoire du disque. L'angle de jet optimal est compris entre 35 et 40°. Une fois le disque propulsé, l'athlète doit veiller à ne pas se faire entraîner par son élan hors de l'aire de lancer sous peine de voir son jet non mesuré.
https://youtu.be/SD9cs0uyMNQ
Le saut à la perche
Indiscutablement, le saut à la perche constitue la plus acrobatique, et la plus spectaculaire de l'athlétisme, où il convient de maîtriser les réactions d'un engin en fibre de verre ou fibre de carbone ayant remplacé les perches en bambou puis en métal. Il faut à la fois de l'audace et le goût du risque pour envisager de s'élever à plus de 5 mètres en faisant plier la perche après l'avoir "plantée" dans un butoir juste devant les montants supportant la barre. Le but étant de faire plier la perche qui aura ensuite un rôle de "catapulte" pour s'élever le plus haut possible.
Au départ de la course d'élan, la perche est tenue sur le côté droit dans l'axe de course, bras gauche fléchi vers l'avant, bras droit fléchi vers l'arrière. Dans la course, il faut rechercher à la fois la vitesse et le rythme. Il faut ensuite piquer la perche dans le butoir grâce à une élévation de celle-ci au-dessus de la tête, tout en l'amenant sèchement mais souplement dans le butoir, avec impulsion et poussée sur la jambe d'appel. Tandis que la perche se plie, le corps se renverse vers l'arrière puis se regroupe, et le sauteur se retrouve la tête en bas. Quand l'engin achève sa flexion, c'est le moment où il faut déclencher une extension vers le haut, puis effectuer une poussée du bras supérieur avant de lâcher la perche.
C'est alors qu'intervient le plus important, en tout cas pour le classement, le franchissement de la barre en essayant de l'esquiver car elle ne doit pas sortir de ses butées sous peine de voir le saut invalidé.
Parfois, on passe tout près de la catastrophe, comme Kévin Mayer à Londres
https://youtu.be/roXSChZa84M
Lancement du javelot
1. La course d'élan préparatoire
La course préparatoire du lanceur de javelot comporte en moyenne 8 foulées, certain en font seulement 5 tandis que d'autre 14. Le buste est redressée et le bras gauche balance au rythme des foulées pour facilité l'équilibre de la course et le relâchement de l'épaule.Le javelot (dans la mains gauche) est positionné au niveau de la tête, l'ouverture du coude et de l'épaule droite facilite le placement du haut du corps.
La vitesse de la course préparatoire n'est fonction de la performance. Elle varie de 4 à 8m/s. Elle facilite simplement le placement et le relâchement du lanceur pour le préparer à la réaction finale explosive.
A la fin de la course préparatoire, certain lanceur enchaîne la course de placement en passant par une impulsion sur jambe droite (ou même gauche pour d'autre). Cette phase de suspension favorise un relâchement du corps et à la réception, entraîne une accélération des foulées de placement.
A la réception de l'impulsion, le lanceur tend le bras droit vers l'arrière en exerçant une rotation des épaules. Le javelot reste perpendiculaire à l'axe du corps.
2. La course de placement
La pointe du javelot près de l'oeil droit, la ligne d'épaules parallèle à la ligne de course, le regard fixé sur la trajectoire, la main relâché, le lanceur de javelot entame sa course de placement. Cette dernière compte un nombre d'appuis variant de 3 à 6.
Le rythme de cette course est beaucoup plus vif et prépare l'impulsion "du pas croisé".
3. Le HOP ou Pas croisé
Le "HOP", aussi appelé "PAS CROISE" est un longue impulsion sur jambe gauche au cours de laquelle la jambe droite est balancée vers l'avant. (c'est l'allure d'un pas croisé) Au cours de cette action, le buste du lanceur reste parallèle à la ligne de course, le regard fixe la trajectoire,l'épaule gauche est "fermée" (creusée vers la droite), l'épaule et le bras droit sont éloignés, relâchés et quasi oublié loin vers l'arrière.
Cette impulsion retardée de l'appui gauche permet d'engager la hanche et provoque un étirement des muscle de la cuisse gauche qui facilite un retour rapide du pied gauche vers l'avant. Ce plané permet également au lanceur de se concentrer et de se préparer à une réaction explosive vers le haut lors de la chute.
4. Le double appui suivit du face avant
A la réception du HOP, le lanceur s'efforce de conserver hanche, genou et pied droit dirigés vers l'avant. A cet instant, l'intention est de projeter l'épaule droite vers le haut en claquant le pied gauche au sol. Ce contact violent du pied au sol va accentuer la mise en tension des muscles de l'épaule. Cette ouverture, sans recul, de l'épaule et le rabattement rapide du bras gauche le long du corps amplifié l'étirement du pectoral et améliore grandement la vitesse du " face-avant".
Pendant le face-avant le pied gauche reste au sol afin d'avoir un appui solide, c'est de cette appui que dépend la monté de l'épaule droite et une bonne trajectoire du lancer. Lors de cette action explosive (projection de l'épaule droite) le javelot quitte la main à la verticale du pied gauche.
5. Le rattrapé
Le rattrapé est à la phase ou le lanceur récupère son équilibre pour ne pas sortir de la piste d'élan. La jambe gauche fortement compressée lors du face-avant se détend et projette le lanceur vers le haut et l'avant. Le bras droit retombe devant et le regard du lanceur suit le javelot.... qui va très loin
https://youtu.be/aOTtBZynDOQ
Dernière épreuve, le 1500 mètres. Celui des JO de Londres 2012. Kévin Mayer remporte la première série et le belge Hans Van Alphen la seconde. à la fin de la vidéo vous pouvez constater le fairplay et cette "communion" qui existe entre tous les athlètes. Lien en com car ici dans le chapitre ça marche pas !
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