Ce segment sera consacré aux termes qui vous sont inconnus et qui sont spécifiques à l'athlétisme ou au tennis. Je vais mélanger définitions et illustrations. 

Le saut en longueur

et un tuto en vidéo 

https://youtu.be/gEyS83EBTS4

Le 110 mètres haies 

Préparation

Le 110 m haies est une des disciplines historiques des Jeux olympiques, présente au programme depuis 1896. Cette épreuve de sprint est une course en ligne, qui consiste à courir en franchissant dix haies d'une hauteur de 1,06 m (soit 3,5 pieds de haut) dont la première est située à 13,72 m de la ligne de départ. Elles sont ensuite distantes de 9,14 m. Les sprinteurs dans les starting-blocks ont besoin d'une bonne dose de courage pour s'engager à pleine vitesse face à ces haies. Souvent, ils sont très souples et très grands, à l'instar du recordman du monde Dayron Robles, qui mesure 1,92 m.

La première phase d'une course de 110 m haies est marquée par le départ, puis la mise en action. L'athlète doit se redresser totalement en 13 mètres, avant la première haie, ce qu'un coureur de 100 m effectue, lui, en une trentaine de mètres.

Exécution

Une fois arrivé à hauteur de la première haie, le coureur aborde la partie technique spécifique de cette épreuve. Il doit éviter de freiner avant le franchissement de l'obstacle pour conserver la vitesse emmagasinée. Pour être le plus rapide possible, la phase de suspension doit être réduite au minimum. Ainsi, les meilleurs mondiaux ne donnent presque pas l'impression de sauter mais plutôt de modifier leur foulée.

Pour passer l'obstacle, l'athlète envoie sa jambe d'attaque, qui porte bien son nom car elle doit engager tout le corps, l'autre jambe est ramenée une fois que le corps a pratiquement déjà éliminé la haie. Les bras ont un rôle majeur pour équilibrer le saut puisque le centre de gravité de l'athlète se déplace. D'autant que, souvent, les coureurs heurtent plus ou moins violemment la haie. « C'est une épreuve à très haut risque », confirme Vincent Clarico, entraîneur national, qui travaille également au club d'Antony (92). La difficulté réside dans l'enchaînement très rapide des obstacles. Un mauvais appui et l'équilibre de l'athlète est ébranlé et, lorsqu'il ne chute pas, sa vitesse est fortement perturbée.

un tuto en vidéo par Kévin Mayer (à l'époque où il avait encore les cheveux assez long et bouclés ! )

https://youtu.be/xdtrC6U9fBU

Le 100 mètres 

Juste une petite vidéo avec cette fois Romain Barras pour les explications ;-) 

https://youtu.be/Yk7Ho0rPeBM

Le lancer du poids 

Préparation

L'engin – un boulet – pèse 7,26 kg pour les hommes et 4 kg pour les femmes. L'aire de lancer est étroite, un peu plus de 2 m de diamètre. « Le lanceur prend le poids en main sur les phalanges des doigts et surtout pas dans la paume », explique Gérard Torzo, entraîneur au club d'athlétisme d'Antony. Le règlement impose que le poids reste toujours au contact du cou du lanceur, tout proche de son menton. Le poids est souvent considéré comme la discipline des femmes et des hommes forts. Randy Barnes, recordman du monde masculin, mesure 1,93 m pour 137 kg.

Il existe deux techniques de lancer. Le lancer en translation a été inventé par l'Américain Parry O'Brien dans les années 1950. La technique en rotation a fait son apparition en 1976 avec le Soviétique Alexander Baryshnikov.

exécution

Pour la technique en translation, le lanceur se place dos à l'aire de lancer. Il part d'une phase qu'on appelle le groupé avant de faire un déplacement vers l'arrière en position basse, en effectuant un petit saut sur sa jambe d'appui et en détendant rapidement l'autre jambe en direction du butoir. Le lancer consiste ensuite en une rotation de 180° très rapide et un rattrapage pour éviter de sortir de l'aire de lancer et voir son jet invalidé.

L'autre technique est la rotation, qui s'inspire du lancer du disque. Le lanceur part dos au butoir et effectue un tour puis un demi-tour avant de lancer. Les deux techniques sont équivalentes. En rotation, la vitesse du geste est amplifiée mais plus difficile à conserver au moment du lancer. Or, les meilleurs sont ceux qui parviennent à ralentir le moins possible pour passer de la phase d'élan à celle du jet. Pour les plus forts, le poids est expédié à près de 50 km/h.

Une petite vidéo pour voir les décathloniens en action ;-) 

https://youtu.be/cBnp-upXI9s