Chapitre 5 : Zone blanche
Les yeux de Zeya brillaient d'une étrange lumière jaune.
"-Zeya, tu m'entend ?
-Pourquoi ?
-Quoi ?
-Pourquoi tu m'as laissée ? Pourquoi tout le monde m'abandonne ?" Des larme coulèrent de ses yeux. Leï compris que l'idée noire lui faisait ressentir une seul émotion : sa tristesse, plutôt, son désespoir.
"-Zeya, je ne t'ai pas abandonné, j'ai toujours été là pour toi ! Ne dit pas que je t'ai abandonnée...
-Pour toi... on m'a abandonnée. Je suis seul depuis que j'ai cinq ans... personne ne m'aime... même ma meilleur amie... je suis seul. Je l'ai toujours été et je le serais toujours !
-Mariana ? Mais non, Zeya c'est pas parce que Mariana ne veut plus te parler que tu es seul.
-Et père ?
-Un connard qui se débarrasse de ses enfants quant il retrouve une pute qu'il met enceinte au bout de deux semaines !
-Je ne suis qu'une idiote... tu ne fais que m'utiliser et quand tu n'as pas besoin de moi tu me jette... tu m'oublie... comme tout le monde.
-Mais non... je ne voulais pas être un problème pour toi mais je suis venue parce que je n'avais plus le choix. Je savais que je pouvais te faire confiance, je sais que, si je peux faire confiance à une seul personne, c'est à toi et rien qu'à toi !
-Vraiment ?
-Mais oui ! Je peux être dans la merde la plus noire, je sais que je pourrais compter sur toi. Et j'espère que tu sais que tu peux compter sur moi."
La petite idée au yeux rouge s'approcha. "Evidemment, après la tristesse vient la colère !", mais les autres s'approchèrent et entrèrent dans le corps de Zeya. "Enfin !", Zeya s'écroula dans les bras de sa soeur qui lui fit un gros câlin.
"-T'es qu'une gamine, qu'est-ce que t'en sais de la vie ?
-T'as juste quatre ans de plus que moi alors ferme-là !"
Elles restèrent un petit moment comme ça. Mais au bout de dix minutes, Zeya se redressa.
"-C'est bon, ça suffit.
-Oh non... moi je veux faire encore des câlins à ma grande soeur !
-Et si on sortait d'ici ?
-Bonne idée. Quand tu dormais, tu as parlée d'idées blanches qui se sont transformées pour crée cette zone.
-Oui, je sais." Une petite idée noire s'approcha, Zeya l'a caressa.
"-Elles n'aiment pas les idées blanches ?
-Oui, je crois qu'elles sont racistes.
-Tu viens de faire de l'humour ? Laisse tomber, ici c'est toi qui contrôle tout ?
-Exacte, je peux aller et venir comme je veux et mes idées noires aussi. Les blanches ont crée une dimension refuge. Ce docteur est un danger public qui veut me prendre mes pouvoirs !
-C'est pour ça que t'es débarrassée de tes émotions ?
-Quand j'ai absorbée la dernière pierre, j'ai fusionnée avec le "protovirus" et j'avais eu le choix... sauf que pour me débarrasser de se... je préfère ne pas hésiter.
-Et si il te retirait ses cailloux et que tu t'en débarrasse plus tard.
-Leï... je peux pas sans mes pouvoirs... je veux pas les perdre ! Ils sont rien qu'à moi ! et arrête avec ça, c'est toujours la même chose, j'en ai marre !"
Zeya se réinstalla dans son "fauteuil", c'est pour ça que je me suis débarrassée de ses émotions à la con. Leï se rassit en tailleur, tout plein d'idées noires se mirent autour d'elle.
"-Elles veulent que tu te relève pour que tu t'assoie dessus.
-Merci mes jolies, c'est très gentil de votre part mais..." l'une des idées noires poussa Leï, une fois qu'elle était debout, elle tomba en arrière sur un nuage. "Oh mon dieu ! C'est trop bon !"
"-Tes pouvoirs ne sont pas si mauvais...
-Comme tout, c'est ce qu'on en fait qui les rendent mauvais ou bon. Tu sais que moi, je ne veux pas faire de mal.
-Alors que le docteur... comment tu l'avais appelée ? Ah oui, "la mort qui tue tout", lui il fera du mal avec.
-C'est sûr... mais de toute façon c'est trop tard, on ne peux plus me les retirer. Tiens, regarde."
Zeya remonta sa manche et montra son bras droit à Leï. "Y'a plus les tatouages ! C'est un truc... elle a vraiment fusionnée, ça veut dire qu'elle ne va plus changer, elle va rester normal. Ouf..."
"-C'est génial. J'aurais préférée que tu n'es plus tes pouvoirs mais ils ne te causeront plus de problèmes et... si on m'emmerde tu pourras les pulvériser !
-Très drôle. Bon, tu veux faire quoi ? Tu veux sortir d'ici ?
-Tu as l'air encore fatiguée... Si on sort, on risque d'avoir des problèmes avec ce docteur à la con, on ferait mieux de rester ici pour que tu puisse encore un peu dormir !
-Tu parle comme une vieille. J'ai l'air fatiguée parce que générer toutes ses charmantes petites créatures, en plus de celle qui forment cette dimension, et alimenter la zone blanche... c'est épuisant. Mais je peux y arriver !
-Alors laisse moi me reposer. Et pendant que je me reposerais, tu pourras aussi te reposer.
-C'est bon, tu as gagnée, on reste ici à écraser mes pauvres petite idées..."
Leï se leva et releva Zeya en lui tirant sur les bras.
"-Elles aussi elles ont besoin de se reposer. Ranges les !" toutes les petites idées retournèrent dans le corps de Zeya, il y en avait facilement un milliard.
"-Tu as toujours vue les choses en grand...Zeya !" elle s'écroula dans les bras de Leï, la zone rétrécit et plein de petite de boule de fumée blanche allèrent dans le corps de Zeya. La zone n'était plus qu'un carré de quatre mètres sur quatre. Leï coucha Zeya en maintenant sa tête sur ses genoux. "Elle est vraiment à plat... tout ses petits trucs lui ont pompés toute sont énergie... quant elle se réveillera, elle devrait aller beaucoup mieux. Leï se laissa tomber sur le côté.
"-Moi aussi cette histoire m'épuise."
Les deux jeunes femmes s'endormir paisiblement.
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