Chapitre 4 : Les idées de Zeya

Une demi-heure de route et Leï arriva à destination. C'était un petit lac dans une clairière au coeur de la forêt. Elle regardait le code plusieurs fois avant de regarder autour d'elle. Elle soupira profondément quand elle réalisa qu'elle était seul.

« -Pourtant je pensais que c'était de l'ancien Légion... j'ai dû me tromper... comme d'habitude.

-Je dois admettre que, pour une fois, tu as vue juste. »

La voix sortait de nul part, elle se mit à ricaner. Le son devenait de plus en plus fort, précis et proche. Soudain, elle reconnue le docteur.

« -C'est pas possible ! Vous me suivez ? Mais vous êtes un grand malade ! »

L'homme lui sauta dessus et lui mit la main sur la bouche.

« -Tu sais que t'es pas mal pour une batarde ? Je m'occuperais de toi quand j'aurais récupéré les pouvoirs de ta putain de frangine ! »

Leï perdit connaissance, plongeant dans son rêve.

« Le silence est d'argent mais la parole est d'or. »

L'homme cacha le corps dans la profondeur de la forêt puis il installa un étrange mécanisme tout autour de la clairière, camouflé derrière des buissons. Après une journée d'attente des boules de fumée noire dotées d'yeux rouge brulant apparaissaient. Les petits spectres trouvèrent très vite l'appareil et repartirent. le médecin hurla :

« -Et merde ! Raté ! »

Il enleva immédiatement l'engin. Espionné par une des petites créatures, cette dernière s'empara de la machine pour l'apporter a son maître.

Le danger écarté, leur chef apparue.

« -Alors c'est toi qui fait tant parler mes idées noir ?

-Ah enfin... tu arrive un peu tard pour le plan A mais pas pour le B. »

Zeya apparue au milieu d'un nuage de fumé noire, moins épaisse que celle des "idées noires" qui arrivèrent en masse dans la clairière.

« -Et puis-je savoir se que c'est ? »

Il attrapa la pauvre Leï, toujours inconsciente.

« -Rend moi mes pouvoirs et je penserais à te rendre ta demi-soeur.

-Non.

-Comment ça non ? C'est ta soeur !

-Oui... mais mes pouvoirs son plus important qu'elle.

-Je vois... tu as trouver toute les pierres et c'est le virus qui à prit le contrôle.

-Non, j'ai fusionner avec toutes les pierres donc même si je voulais te les donner, je ne pourrais pas.

-Si c'est comme ça, je vais la tuer. »

Les idées noirs se jetteraient sur Leï pour la faire disparaitre. Elle réapparue au coté de Zeya qui utilisa la téléportation pour fuir Leï et avec les livres.

« -C'est bien, tu te souviens de cette vieille langue. »

En dormant Leï dit la phrase : « Le silence est d'argent mais la parole est d'or » Zeya l'entendit.

« -Leï tu m'entend ? Leï ça veut dire quoi ? »

Mais elle dormait trop profondément pour lui répondre ou pour l'entendre. Elles étaient dans un immense lieu complètement blanc. Elle confia sa soeur à ses idées noirs avec l'ordre de la prévenir si il y a du changement. Générer toute ces créatures semblait l'épuiser. Comme dans un état second, elle se laissa tomber, les idées noirs lui servirent de matelas pour éviter qu'elle tombe sur le sol. Elle se réveilla avant Leï, qui reprit connaissance peu de temps après.

« -Tu vas mieux ? »

Leï ouvrit grand les yeux, elle se disait que cette personne ne pouvait pas être sa soeur, elle ne pouvait pas concevoir, que soudain, Zeya redevenait gentil et normal, comme avant. "C'est impossible."

« -Leï répond moi s'il-te-plais...tu m'inquiète.

-Tu n'as pas le droit ! Après tout ce que tu m'as fait, tout ce que tu m'as dit ! Tu n'as plus le droit !

-Je... je sais... je suis désoler. Je ne peux que te présenter mes excuses et j'espère vraiment que tu vas me pardonner...

-Tu plaisante ? Tu m'as mal menée, menti, manipulée et un tas d'autres horreur ! Alors que je suis ta soeur !

-Demi-soeur, pas soeur, demi-soeur. On a le même père, pas la même mère.

-Oh c'est bon hein ! Je sais que tu aime me le rappeler mais n'en rajoute pas ! Et ça change rien, je ne peux pas te pardonner ! Personne ne pourrait pardonner tout ce que tu as fait ! Personne !

-Comme tu veux, mais pardon ou pas, tu es dans la même merde que moi et, en plus, c'est de ta faute !

-Comment ?

-Je parle du « docteur la-mort-qui-tue ».

-C'est papa qui l'a appelé pas moi !

-C'est toi qui lui a parlée de mon "soucie".

-Tu avoue enfin que tu as un problème !

-Trop tard pour que tu puisse jouer les héros qui sauve le vilain petit canard que je suis. »

Leï voulu prendre une des petites idées noire dans les bras pour la caresser, comme si c'était un petit animal.

«-Ne touche pas !

-Elle a l'air si... triste.

-Rien à foutre ! Ne touche pas.

-Pourquoi ? Cette petite créature noire aux yeux rouges n'aime pas les câlin ? Elles sont comme toi ?

-Silence... j'ai pas envie d'en parler, je suis fatiguée.

-Comme tu veux... où sont les lits ?

-Il n'y en a pas, tu dors là ou tu es. Ici c'est la zone blanche, endroit que j'ai crée avec mes idées blanches. Il n'y a rien sauf ce que je tolère soit toi et moi.

-Et ces petites choses adorables ?

-Laisse moi tranquille, je suis crevée. »

Les idées noirs formèrent une sorte de nuage géant pour que Zeya puisse se coucher dessus. Leï s'assit sur le sol en tailleur et observa le manège des petites choses. L'une d'elle, trop concentrer sur se qu'elle faisait, fonça sur Leï qui l'attrapa et commença à la câliner.

« -Salut ma mignonne, tu peux parler ? »

Zeya, qui dormait tranquillement, commença à bouger.

« -Si tu ne peux pas parler je peux t'apprendre. Si tu veux répète après moi : Salut, Sa-lut. »

Quand l'idée noir ouvrit la bouche, Zeya ouvrit les yeux.

« -Tu fait quoi là ?

-Quoi ? Tu ne dors pas ?

-Que fais-tu à mon idée de compagnie ? »

Elle regarda, étonnée.

«-Je pensais que c'était une idée noir ?

-Pas celle-ci c'est... un reste de...

-De ton envie d'amis ? Je te comprend quand tu dis que tu ne veux pas d'amis parce qu'il n'y a que ces filles idiotes là où tu vis mais, tu sais, tout le monde n'est pas pareil ! Toute les filles ne pense pas que à se mariées et à avoir des enfants.

-Au moins avec cette petite idée de féminisme, je suis sûr qu'on sera toujours d'accord.

-Moi aussi j'ai les même opinions que toi. Même si je ne sais pas ce que ça veut dire « féminisme ».

-Le féminisme est le faite de vouloir l'égalité entre les hommes et les femmes. Quand j'aurais réussi à me débarrasser de ce crétin de,docteur, je te montrerais un livre qui parle de ce sujet.

-Comment t'en débarrasser ?

-Aucune idées... je trouverais bien avec tout mes pouvoirs. J'espère y arriver de manière pacifique pour que ma petite demi-soeur ne m'en veut pas plus.

-Je t'en veux pas... pas vraiment. C'est pas de ta faute, tu es curieuse et quelqu'un t'as tenté avec le livre.

-En parlant de ça, est-ce que la phrase « Le silence est d'argent mais la parole est d'or » te dis quelque chose ?

-Oui c'est la traduction de la phrase que tu as écrit dans ton carnet !

-Mais oui... je suis si fatiguée que j'en oublie mes notes...

-Vas te coucher, tu as l'air crevée.

-Merci. »

Zeya retourna se coucher sur son nuage et s'endormie instantanément.

«-Ouf enfin... »

Leï récupéra le sac et commença à fouiller la zone.

« -Heureusement qu'elle a le sommeil lourd. Je me demande quand même se qu'elle voulait dire par idées blanches ? Et puis comment c'est possible qu'il n'y a absolument rien ici ? »

Elle chercha quelque chose sans le trouver et sans savoir ce qu'elle cherchait. Elle ne trouvait rien, ni les idées blanches, ni une porte de sortie ou d'entrer.

« -Comment c'est possible ? »

Alors comme elle ne comprenait pas, elle attendit que Zeya se réveille.

Plusieurs heures passèrent et même les idées de compagnie commencèrent à s'inquiéter de ne pas voir Zeya se réveiller. Alors elle décida de parler aux petites créature pour la réveiller, après tout quand elle a essayer la première fois Zeya avait tout de suite réagi. Pas de réaction, surtout que plus elle parlait plus elle avait l'impression qu'elles ne pouvaient lui répondre.

« -Si vous ne pouvez pas parler clignez deux fois des yeux. »

Pas de réaction.

« -Vous me comprenez ? »

Pas de réponse.

« -Bon... et si vous essayez de réveiller Zeya ? »

Pas de réponse... encore.

« -Laisse les... Elles ne peuvent plus parler...

-Ouf tu es réveiller ! Comment ça ne parle plus ?

-Elles ne savent plus parler depuis quelques temps... elles ne parle plus qu'à moi... et... pas beaucoup.

-Depuis que tu as trouver la douzième pierre ?

-Non... depuis que les blanches sont apparues... et elles ne parlent pas non plus.

-Et celle de compagnie ?

-J'ai pas envie de parler... avec elles... »

Leï compris que Zeya dormait encore.

« -Pourquoi tu ne veux pas leurs parler ? Je veux dire, tu les as crée pour ça non ?

-Non... c'est la forme qu'a prit mes...

-Tes quoi ?

-Mes... émotions... Ce qui fait... que j'étais...

-Tu t'es débarrasser de tes émotions ? Ce qui faisait que tu était humaine !

-Faible...

-Et maintenant tu te trouve forte ?

-Oui... maintenant je suis forte... je ne peux plus me laisser influencer par des ...idioties...

-Tu l'as fait volontairement ? Ou c'est quand tu as absorber la dernière pierre que ça c'est produit automatiquement ?

-Les deux...

-Impossible ! C'est soit l'un, soit l'autre !

-Je voulais depuis longtemps... m'en libérer mais je n'y arrivais pas... »

Elle l'observa.

« -J'ai raté quelque chose. Peux-tu me dire ce que c'est ?

-Raté... sur quoi ?

-Le sol, le lieu ou... sur toi !

-Bravo... »

Elle hésita à poser la question.

« -Et j'ai ratée quoi à ton sujet ?

-Pas sur... moi...

-Les idées noires ?

-Tu... t'amé... »

Elle s'arrêta de parler comme si elle était retombée dans un sommeil si profond qu'elle ne pouvait plus parler.

« -Donc les idées de compagnie sont les émotions de Zeya. Elles ont prit leurs indépendance après l'absorption de la dernière pierre. Mais, heureusement, Zeya me le confirme, c'est encore des morceaux d'elle. Pour une fois que c'est elle qui a fait une idi...non, pas besoin que j'en rajoute... elle a ses raisons pour ne plus avoir envie de ressentir. Faut que je trouve ce que j'ai ratée...elles ne parlent pas, ne sourient pas et elles ont chaque une des yeux de différentes couleurs. Mais oui, selon l'émotion qu'elle représente ! Bon d'abord réveiller Zeya ! »

Une des petites idées de compagnie s'approcha de Leï et lui fit comprendre que ce n'était pas une bonne idée en faisant "non" de la tête.

Puis six autres idées vinrent se joindre à elle. Bien alignées, Leï regarda leur yeux.

« -Rouge colère, bleu patience, jaune tristesse, vert joie, violet peur, rose amour et blanc espoir comme les vieux proverbes les Légions ! C'est vraiment bien fait ! Mais le noir des autres ? Le désespoir ? Non c'est pas Zeya, elle qui n'est pas optimiste, elle n'est pas pessimiste...elle est entre les deux...mais c'est pas son style ! Comment faire pour pour que tout ces truc retourne dans son corps ? »

Zeya ouvrit les yeux lentement. La petite idée aux yeux jaunes s'approcha et fusionna avec la jeune femme.

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