Chapitre 1 : La découverte

Dans un petit village au nord de la planète, dans les terres tempérées, on pouvait trouver quelques Légions « pure sang », uniquement des femmes. Ces Légions ne s'appréciaient pas du tout, aucune d'elles ne parlaient aux autres. Pourtant sur les vingt-trois, vingt-deux étaient exactement pareil : La même couleur d'yeux, de cheveux, de peau, les même goût pour les vêtements, pour la nourriture. Bien sûr elles n'avaient pas la même taille, le même poids, les même passions, et d'autres différences. La seul qui n'était pas châtain aux yeux gris se nommait Zeya, elle avait la peau pale, comme toute les Légions, mais les yeux et les cheveux noires extrêmement foncés. Les autres filles du villages aimaient beaucoup la botanique et les fleurs, elle s'était le dessin. Depuis toute petite, Zeya dessinait les autres espèces qui peuplaient la planète. Alors que les autres cherchaient un mari dès leur quinze ans, elle préférait lire et étudier. Quand on lui disait : « Tu ne veux pas rendre ta journée rentable ? », elle répondait que quelqu'un avec une mémoire eidétique comme la sienne n'a besoin que de lire pour rendre sa journée rentable. Vers ses dix-neuve ans, elle avait appris par coeur tout les livres de science, de technologie, d'arts, de mathématique, d'astrologie, de biologie, de botanique, d'Histoire, de géographie et encore beaucoup d'autres choses existant. La première chose qu'elle appris par coeur était la zoologie, elle adoraient les animaux, chose rare chez les Légions qui préféraient l'étude des plantes à celle des animaux.

Mais le sacrilège qu'elle aimait le plus était l'étude des autres mondes, des autres planètes. «Chose injustement interdite sur ce caillou ! » comme elle aimait râler. Vers vingts ans les Légions, chacune à leurs tours se marièrent. Elles avaient peut êtres cinq ou six ans d'écart mais l'ainée du village avaient déjà eu son premier enfant avec un Masqueur, un peuple à la peau si fragile qu'ils sont obliger de porter un masque pour la protéger. Le jour de ses vingt ans, les railleries allèrent de bon coeur : « Alors toujours vieille fille ? » ou « C'est normal que tu n'a personne, tu es si laide ! » mais peu lui importait car aujourd'hui elle lisait un livre très vieux et très précieux qu'un "admirateur secret" lui avait déposer devant sa porte avec un petit mot : «Joyeux anniversaire Zeya ! J'espère que mon cadeau te plaira. »

Alors qu'elle lisait tranquillement, Milady, une Sorceleuse, jalouse du savoir qu'avait la jeune Légion, vient la déranger.

« -Tiens, voilà miss je-sais-tout surtout sur rien du tout !

-Oui Milady, je veux bien t'aider en mathématique.

-Quoi ? Mais tu m'écoute ?

-Hein ? Non, je m'en fiche de toi et de ta vie.

-Tu te moque de moi ! Je voulais être gentil et te souhaiter un bonne anniversaire et toi tu m'insulte !

-Merci c'est très aimable mais hors de ma vue, j'ai autre chose à faire et toi tu pollue mon espace vital. »

Il arrivait que Zeya était froide et même, dans les mauvais jours,d' être méchante, mais « la gentillesse c'est surfait et varie selon la personne, cela dépend de l'éducation », voilà une phrase qu'elle tenait de son ancienne meilleur amie, qui ne lui parle plus depuis bien longtemps pour des raisons obscures. Une solitaire n'a pas besoin d'amis, c'est même une gène des plus terrible ! Aussi pour ne plus être dérangé, elle rentra dans sa maison et s'installa confortablement dans sa chambre, sur son lit et reprit sa lecture.

« -C'est de la science fiction ? Des pierres qui réveillent les pouvoirs cachés chez un individus d'exception ? N'importe quoi ! »

Quand sa lecture fut finie, la journée était presque arrivée à son terme. Mais les mots qu'elle avait lue l'ont hantés toute la nuit. Vers six heures du matin, elle ne pouvait toujours pas dormir comme si elle était ensorcelée.

« -Endors-toi ! N'y pense plus, fais le vide...merde...je veux juste dormir moi ! »

Quand, à huit heure du matin, le soleil commençais à chasser la nuit, Zeya décida de vérifier si le contenue du livre était véridique ou juste une légende. Dans un sac à dos, elle mis une boussole, une loupe, une longue vue, des gants et des lunettes de protection, un couteau multi-fonction (couteau, tire-bouchon, tourne-vice, taille crayon,...), du matériel de prélèvement (tubes, pince, conservateur,...), une lampe torche avec une boîtes de piles, une carte du monde, de l'argent, le livre et son carnet à dessin avec son crayon (qui a une gomme au bout). Les deux livres n'étaient pas plus grand que la moitié d'une feuille A4, pratique pour le transport. A sa cheville, un couteau de chasse, elle ne voulais pas faire de mal à qui que ce soit mais elle voulais pouvoir se défendre, au cas où. Dans sa poche, son communicateur bien protéger dans une pochette rembourré. Pour tenue, sa combinaison noir, une tenue utiliser par un peuple de combattante. Elle l'a reçu pour ces seize ans avec son couteau, la veste assortie et un livre sur les techniques de combat du peuple de guerrières. Enfin prête pour partir chercher la première « pierre magique » , celle-ci se trouve dans la jungle au sud du village.

« -La forêt est à peine à quinze minutes de marche d'ici... »

Après s'être attacher les cheveux en une haute queue de cheval, elle partie discrètement.

Après un petit quart d'heure de marche, la jeune femme pénétra dans la forêt Vertdargent, un lieux si terrifiant que personne ne s'y approchait et dans le livre était écrit : « Si terrifiant que même les fantôme qui la peuple y sont mal-à-laise ».

« -Des fantôme ? Et puis quoi encore ! C'est ridule ! »

Quand, une heure plus tard, elle atteignit le centre de la jungle. Comme le livre l'indiquait, un hôtel avec, à son sommet, un coffre de pierre.

Elle monta les marches trois par trois jusqu'au sommet, impatiente de voir cette pierre au pouvoir magique. Une fois devant le coffre, elle eu un doute : « Si je l'ouvre et qu'un serpent ou une autre créature en sorte et attaque ? »

Pour éviter cela, elle mit ses gants et ses lunettes. Prudemment, Zeya ouvrit la boite en pierre.

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