Cette nuit en pensant à tout cela, à Inor que je ne verrai plus jamais cette fois et à si la réponse à mon énigme ne serait pas une grosse erreur je me suis recroquevillée encore plus sur moi-même.

Le lendemain, fait rare que j'ai provoqué et qui a surpris Omac, je l'ai croisé dans la salle à manger. On se regarde et ses yeux obsidienne brillent quand il les plisse en souriant avant de boire et me demander:
-Alors tu as trouvé la réponse à ton énigme? Ou tu as besoin d'aller voir l'oracle pour t'aider?

Je ne contrôle plus mes yeux qui débordent de larmes. Je l'entends se lever, il les essuie et me dit:
-Pardon, et pardon aussi pour cela

Je le regarde en fronçant les sourcils et il continue:
-Même si c'est la dernière chose que je vais faire, je me fous de me faire attraper

Il m'embrasse tendrement pourtant je manque de tomber à cause de la surprise. Mais il me retient et à ma propre surprise je mets mes bras autour de son cou et le ramène à moi pendant que j'ai l'impression que mon cœur va lâcher d'un coup de fatigue. On s'embrasse à nouveau. Moi presque maladroitement par rapport à lui et son niveau, ce qui le fait sourire contre mes lèvres mais je crois que finis par le rattraper car on se met même à accélérer tout comme le rythme en moi à ma surprise.

Retrouvant ma tête je le pousse et regarde autour de moi, il me dit:
-Il n'y a personne aussi tôt...on est vraiment dans la merde

Je sais pas pourquoi en fixant le jardin je dis:
-Je m'en fous

Je le regarde à nouveau et on rit. Il s'arrête soudainement et fronce les sourcils et me dit:
-Tu te souviens du jour aux bains où tu m'as laissé jouer avec toi pour la dernière des quatrièmes fois ?

Je lui demande confuse:
-Tu as compté?

Il répond:
-Oui

Je me sens vraiment mal, mais il interrompt mes pensées en disant:
-J'ai vu ta tâche de naissance

Je fronce les sourcils et il me dit:
-J'en ai aussi une à côté du...

Je complète:
-Nombril

Il me demande curieux:
-Tu veux voir si elles ont changé?

Je ris et réponds:
-Tout cela pour ça? Tu aurais pu trouver un meilleur prétexte

Il dit sur ton espiègle:
-Si je le voulais tu serais dans mon lit de toi même

Je ris puis me décide et dis:
-D'accord je vais te faire confiance. Ne me le fais pas regretter

Une fois dans la pièce vide, sombre et froide de l'étage on se déshabille lentement avec nos longues couches de tissus éclairés par la lanterne. Je distingue son corps musclé maintenant qu'il est juste en sous-vêtement puis comme souvent quand je le regarde il se met à me regarder aussi.
Il prend ma main et je ne tremble plus qu'à cause du froid seulement. Il place la lanterne entre nous deux et me dit taquin:
-Marche pas dessus

Je souffle et son rire grave retenti me faisant lui lancer:
-Chut

Il s'arrête mais je suis sûre qu'il a un sourire idiot. Au lieu de se concentrer sur nos tâches on semble se concentrer sur nos corps. Je suis trop petite par rapport à toutes les filles que l'on admire et mes seins sont trop gros mais peut-être que cela ne se remarque pas avec mon haut. Au moins j'ai les hanches et la taille. Lui il ressemble à une statue avec quelques grains de beauté. Je dois calmer mes préoccupations. Je touche sa tâche sans vraiment réfléchir et il trésaille. Je lui dis:
-Pardon, j'ai pas demandé, est-c...

Il prend ma main et la remet. La chaleur de sa main est aussi troublante que le toucher de sa peau. Sa tâche a la même texture légèrement épaisse que la mienne. Justement il me demande:
-Je peux voir aussi?

Je réponds doucement:
-Oui

Je tremblote à son toucher et respire plus rapidement malgré moi, je n'ai pas besoin de pouvoir voir son visage pour distinguer la moquerie quand il me demande:
-Tu vas bien?

Je réponds:
-Tais-toi

Il rit doucement et en rajoute en disant:
-Tu devrais t'arrêter cela me donne encore plus envie de t'embrasser et c'est une mauvaise idée, ce sol est trop dur pour jouer avec le feu

On rit avant de se rhabiller.