Partie XIX
CASSANDRE ET AUDREN
DANS UN RESTAURANT
-Le restaurant vous plaît chère Cassandre ?
-Il est parfait, je te remercie. Je suis contente que tu es accepté de prendre une soirée pour discuter.
-Pourquoi aurais-je refusé ?
-Je ne sais pas. Je te sens différent.
-Ah oui ? En quoi le suis-je ? Ne suis-je pas à votre écoute ?
-Si bien sûr. Et pourtant tu es distant.
-Je suis pourtant devant vous.
-Je ne parle pas de cela, tu le sais bien.
-De quoi parlez-vous alors ?
-De la proximité... affective.
-Oh !! Cassandre. Sachez que vous êtes la seule qui compte pour moi. Croyez-le bien.
-Pourtant, ce n'est plus pareil depuis que je commence à me sentir mieux, que je travaille et sort de nouveau. Veux-tu que j'arrête de travailler Audren ?
-Oh chère amie, nullement. Cela vous épanouie et c'est ce qu'il vous fallait. J'en suis heureux croyez-moi.
-Alors qu'est-ce qui a changé ? Dis-le moi.
-Rien n'a changé très chère amie. Je vous le promets.
-Audren, m'aimes-tu ?
-Dans quel sens posez-vous la question ?
-Es-tu amoureux de moi ?
-Hmm. La réponse est non.
-Pardon ?? J'ai du mal comprendre.
-Vous avez très bien entendu chère amie.
-Mais ...
-Mais quoi ?
-Pourquoi avoir fait autant pour moi, si tu ne m'aimes pas ? Est-ce un jeu pour toi ?
-Oh Cassandre, si tel était un jeu, c'est le plus délicieux auquel je n'ai jamais joué ; et vous êtes la partenaire la plus revigorante qu'il m'est donné d'avoir. Mais ce n'est pas un jeu.
-Qu'est-ce donc ?
-Je ne vous comprends pas.
-Tu m'as soutenue, aidé dans le pire moment de ma vie alors que rien ne t'y obligeait. Mais tu ne m'aimes pas.
-Vous aviez besoin de la main d'un ami. J'ai été cet ami.
-Tu as pris soin de moi pendant ma descente aux enfers.
-Ce n'était que idolâtrie devant tant de force intérieur, même si vous n'en aviez pas conscience.
-Tu m'as fait reprendre goût à la vie, multiplié les bons souvenirs à ton contact.
-Ce n'était qu'admiration devant tant de beauté qui chaque jour s'éveillait et prenez vie.
-Tu m'as proposée de vivre avec toi et aidée à trouver du travail.
-Je ne peux le nier, je vous porte terriblement d'affection.
-Tu m'idolâtres, m'admires, me portes beaucoup d'affection, mais ne m'aimes pas ?!
-C'est bien ça.
-Comment peux-tu soutenir ne pas m'aimer, alors que tous ses mots résument ce que représente l'amour ?
-Oh chère Cassandre, vous avez une bien basse estime de ce qu'est le véritable amour. J'espère qu'un jour vous comprendrez ce qu'est réellement « aimer ». Et que vous aimerez et serez aimée ainsi comme il se doit.
-Audren, tu me brises le cœur. Je veux rentrer maintenant s'il te plaît.
-Très bien chère amie. Rentrons.
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