Chapitre 43 (2/2)

Siger lui sourit. Il se releva lentement et la souleva pour la faire asseoir sur la table, puis il tira sur le bas de sa tunique pour retrousser lentement le tissu, tout en caressant sa langue de la sienne pour mieux l'embrasser à pleine bouche. Il s'écarta légèrement pour lui ôter le vêtement, qu'il jeta au sol. Ensuite, Siger étudia son corps nu, les yeux brûlants de désir.

Siger lui agrippa les cuisses, alors Liv lui passa les bras autour du cou et Siger la porta jusqu'au lit. Il la ceintura pour les installer tous les deux en travers du lit. Tandis que Liv se détendait sous lui, Siger se dressa sur ses avant-bras pour lui donner de petits baisers sur les lèvres, puis il parcourut sa gorge, sa clavicule, sa poitrine, s'attarda sur ses tétons et reprit son exploration en lui suçotant le ventre.

Gémissante et brûlante de désir, Liv lui caressait la nuque, espérant qu'il descende encore plus bas, mais Siger s'écarta légèrement d'elle pour s'installer contre son flanc et se tint sur un coude pour mieux l'embrasser. De sa langue, Siger allait et venait entre ses lèvres, tandis que de sa paume il lui caressa l'entrejambe, puis il joua avec son clitoris et finit par la pénétrer de deux doigts, pour mieux se retirer et revenir à son clitoris, tout en lui mordillant le lobe de l'oreille.

Lascive, Liv releva les bras et écarta un peu plus les cuisses quand Siger la fourragea de trois doigts et qu'il stimula le point sensible qu'il avait trouvé et qu'il prenait plaisir à titiller, pour mieux se retirer et revenir, les doigts trempés de sa sève.

« Siger ! » l'implora-t-elle pour qu'il ne se retire pas une fois encore. Le guerrier l'embrassa alors à pleine bouche et lui obéit pour la faire jouir de ses doigts...

— Tu es tellement belle, lui déclara-t-il la voix rendue rauque par le désir, alors qu'il la contemplait reprendre ses esprits.

Essoufflée et pantelante, Liv lui sourit et tendit la main pour lui caresser la joue.

— Prends-moi, lui souffla-t-elle.

Siger lui sourit, lui donna un baiser sur la bouche et se leva pour retirer son pantalon. Liv étudia son sexe dressé, long et large. Elle se sentit rougir alors même que Siger grimpait sur le lit pour s'installer entre ses cuisses, mais il ne la pénétra pas, se contentant de se tenir sur ses avant-bras pour l'embrasser à nouveau. Quand il la sentit se détendre sous lui, Siger glissa une main entre eux, positionna son gland et donna une petite pression pour la pénétrer.

Liv craint de ressentir la même déchirure que la première fois. Heureusement, son vagin était tellement mouillé que le membre imposant se logea entièrement en elle, écartant cet écrin de chair sans douleur.

Siger crispa les mâchoires et chercha les yeux de Liv :

— Tu me fais beaucoup d'effet, lui déclara-t-il la voix rauque, conscient que sa verge était stimulée par l'étroitesse de son sexe.

— C'est parce que je suis vierge ? lui demanda-t-elle.

— C'est seulement toi, lui répondit-il en lui caressant le front de la paume.

Liv le dévisagea, ne sachant pas quoi répondre.

— Ça va ? lui demanda-t-il, inquiet.

— Oui, continue, l'encouragea-t-elle.

Siger lui sourit, lui effleura le nez du sien puis l'embrassa avant de se retirer presque entièrement pour mieux replonger lentement en elle.

La sentant prête, Siger reprit son va-et-vient, lent, doux, profond, permettant à Liv de se familiariser avec son sexe long, dur et large.

— Liv, gémit-il, maîtrisant de moins en moins l'ardeur qu'elle lui inspirait.

— Prends-moi, gémit-elle, heureuse d'être sa source de plaisir.

Siger se dressa sur un coude pour lui agripper le genou de sa main libre, puis il lui releva la cuisse et ajusta sa position, pour mieux accélérer le rythme de ses va-et-vient. Liv haleta à chacune de ses poussées, consciente qu'il avait la capacité de lui faire mal, mais il n'en fit rien.

Siger enfouit son visage dans le creux de son cou et lui agrippa le genou un peu plus fort, tandis qu'il le relevait encore, puis il riva son bassin au sien et se mit à lui donner des à-coups... Siger grogna de satisfaction, sentant qu'il allait atteindre l'extase, puis il éjacula et jouit au creux de son oreille.

Pour Liv, l'orgasme de Siger déclencha le sien. Tandis qu'elle succombait à la jouissance, les spasmes de son vagin happèrent la verge logée entièrement en elle, et ce pour la plus grande satisfaction du guerrier, qui se laissa un peu aller contre Liv.

Puis, l'extase fit place au sentiment de plénitude, tandis que le crépitement des flammes dans la cheminée se mêlait aux souffles saccadés des amants.

Comblé par le feu de la passion et fier de sentir Liv alanguie sous lui, Siger releva la tête pour accrocher ses yeux mi-clos. Il posa la paume contre sa gorge avec douceur. Du pouce, il lui caressa la mâchoire en fixant ses lèvres avant de céder à son envie de lui donner un tendre baiser.

Des bruits de pas pressés dans le couloir et le rire de Storm, les ramenèrent à la réalité. Siger et Liv fixèrent la porte, craignant de l'entendre toquer ou pire, entrer, mais ils se détendirent en l'entendant disparaître dans sa propre chambre.

— Il est tard, je dois partir, déclara Liv.

— Je sais, soupira Siger en la couvant des yeux.

Il lui donna un baiser bruyant dans le cou et s'écarta d'elle. Liv lui sourit et ils se levèrent tous les deux. Siger alla chercher à boire sur la table près de la porte, tandis que Liv enfilait sa tunique.

— Il me reste de la bière, lui déclara-t-il. Tu en veux ? lui proposa-t-il alors qu'elle venait récupérer son pantalon et ses bottes.

— Oui, merci, répondit-elle, se sentant rayonner de plénitude.

Elle en but une gorgée et s'habilla à la hâte.

Nu, Siger attendit qu'elle soit prête pour ouvrir la porte et jeta un œil dans le couloir :

— La voie est libre, la rassura-t-il.

Liv allait sortir, mais il la retint par le bras et se pencha pour lui donner un baiser sur les lèvres :

— Je te souhaite une douce nuit, lui déclara-t-il en s'écartant d'elle.

— Bonne nuit, Siger, sourit-elle, comblée.

Siger lui rendit son sourire et jeta un nouveau coup d'œil dans le couloir :

— Allez, file ! lui conseilla-t-il.

*

Liv ne chercha pas à courir ni à être discrète en descendant les escaliers pour arriver dans le hall d'entrée. De là, elle entendit le rire de Guthred qui sortait de la grande salle, devenue leur Skali. Liv releva la capuche de son manteau et emboîta le pas à des Danois qui sortaient sans prêter attention à elle, espérant que Guthred ne l'ait pas remarquée.

Elle avança dans la noirceur de la nuit pour gagner sa demeure provisoire. En approchant de la maison qu'elle avait pris soin de chauffer avant de rejoindre le Skali au crépuscule, elle vit des ombres passer devant la petite fenêtre, éclairées par le foyer ravivé. Liv entra sur le qui-vive, pensant trouver Joar, au lieu de ça, Kirsten, Bryndis et Sylvi étaient attablées et finissaient de manger.

— Qu'est-ce que vous faites là ? leur demanda Liv, sous leurs regards perçants.

— Nous sommes à l'étroit dans la grande demeure, et celle-ci contient suffisamment de chambres pour nous quatre, répondit Bryndis.

— Il nous faut plus de place, puisqu'on va occuper cette cité un moment, ajouta Sylvi.

— Où étais-tu ? ajouta Kirsten.

— Je vais me coucher, soupira Liv, douchée par cette mauvaise surprise.

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