Chapitre 18 ✔

Une main vint doucement me secouer. J'ouvris les yeux et m'étirai devant Taylor. Elle me murmurait des choses incompréhensible pour une heure aussi matinale, je secouai la tête positivement en faisant semblant d'avoir compris. Elle sourit puis repartit me laissant le temps de me changer, en déduisis-je.

Je la rejoignis dans le salon et fus surprise de voir Justin. Je savais qu'il devait passer me prendre, mais pas aussi tôt.

D'ailleurs je me demandais qu'elle heure pouvais t-il bien être. L'horloge sur le mur affichait 6h34. À cette heure-ci, suivant mes horaires, je me préparais pour partir cuisiner. En y repensant, cuisiner me manque. En faite, tout me manque horriblement. Je sortis de mes pensées pour le saluer finalement. Je voyais Taylor sortir les affaires pour le petit-déjeuner.

-Tu veux que je le fasse ? Je peux faire des pancakes, c'est rapide à faire, me proposa t-elle.

Après avoir insisté pour me rendre utile, je me mis aux fourneaux. Je repris rapidement mes habitudes, c'était tellement simple et passionnant. Je souriais pleurai à la fois. Tant de souvenirs refirent surface. Je les essuyai dans la foulée et mis mes petits précieux à table.

On les dégusta en silence. Un silence gênant. Je pris mon courage à deux mains et demandai à Justin où il comptait m'emmener. Il répondit chez Selena au Texas. Mon dieu le nombre de kilomètres à parcourir. J'avais peur de demander comment on y allait. Mes yeux posèrent la question et mes craintes furent vrai. En voiture. En y réfléchissant, c'était un peu comme un Road Trip. J'en préparais un avec Taylor et on comptait même prendre Demi avec nous. Ça me paraissait tellement loin maintenant.

Taylor claqua soudainement des mains me faisant sursauter. Elle sortit deux sachets plastiques, avec sans doute un pique-nique, et le donna à Justin qui le rangea dans son sac. Elle partit en direction des chambres et revint avec une petite valise de vêtements.

Je la remerciai et nous descendions tous au parking. Justin chargea une dernière fois la voiture et nous étions fin prêts. On se dit au revoir chaleureusement avant d'échanger nos numéros. Elle m'assura qu'elle m'enverrait nos photos avant que je ne parte. On se serra une dernière fois puis elle salua Justin. Je montai dans la voiture et il démarra.

L'entrée de l'autoroute était passée depuis deux heures maintenant et la radio était au volume maximum. Dès qu'une musique qu'on connaissait passait, on la chanter à tue-tête. On avait essayait de me laisser conduire mais, le système de sa voiture est trop compliqué. Pourtant c'était l'une des plus simple à manier apparemment. On devait être en avance niveau technologie automobile par rapport à ici.

On roulait à vive allure, les fenêtres ouvertes en regardant le paysage. Enfin, pour ma part, car si Justin ne regarde pas la route, son volant ne fera qu'un avec sa tête.

-Je peux te poser une question ?, demanda-t-il tout à coup.

-Tu viens de le faire, répondis-je naturellement.

-Je me demandais, pourquoi n'as-tu rien répondu l'autre jour ?

-A propos ?

Je savais très bien de quoi il parlait, mais j'espérais qu'il éviterait le sujet. Mais visiblement non.

-Quand je suis venu te voir à travers la vitre au commissariat. Avant de partir.

-Tu m'as juste dit l'heure à laquelle tu viendrais. Pourquoi t'as dit autre chose ?, niai-je.

-Oh, non. Enfin je t'ai juste dit à ce soir et je pensais que tu le dirais aussi c'est tout.

-Je vois. J'en ai pas eu le temps. Tu es parti tel un voleur.

On rigola suite à ça. Il souriait de toutes ses dents. Ce sourire qui pourrait envoûter une pierre ou une feuille morte.

-Je me demandais, comment t'as fait pour rentrer dans l'enceinte du bâtiment ?

-Vaut mieux pas que tu saches.

-Je viens d'apprendre que j'avais tiré sur un couple alors que je pensais avoir encore changé d'univers.

-Alfredo est très doué en informatique. Il a piraté les serveurs pour savoir quand il y a des rondes et par où on peut passer le plus discrètement.

-Vous vous êtes pas fait chopper ?

-Ben non, sinon tu serais pas là, dit-il d'un ton enjoué.

-Ce n'est pas la première fois. Pas vrai ?

Il acquiesça seulement de la tête. Au premier regard je pensais qu'il était comme ça un délinquant ou un pédophile. Vu qu'il semblait me connaître, j'étais resté sur la délinquance. Et quand j'ai appris à le connaître, je pensais que j'avais totalement tord. Et finalement j'avais raison, comme souvent.

On s'arrêta pour manger le pique-nique de Taylor. La vue était à couper le souffle. On dévora le repas d'une traite et on se mit à visiter les alentours. Autant en profiter à fond. Justin gardait fermement sa pomme dans les mains. J'escaladais la colline et admirais la vue. Le canadien prit deux-trois photos et croqua dans sa pomme. Attention à ce que la méchante reine n'est pas empoisonnée la pomme; car il était loin d'avoir un baiser d'amour vu où on était, personne ne pourrait venir l'aider avant sa mort.

On descendis prudemment de l'endroit puis remonta dans la voiture. Le trajet était long par moment.

L'heure du dîner était passé depuis longtemps. On arpentait les rues à la recherche d'un restaurant routier. On le trouva finalement puis on se précipita à l'intérieur. Justin y reconnut le directeur qui nous invita de bon cœur. On joignit un petit groupe d'hommes tatoués. Ils avaient l'air gentil. On nous servit un apéritif puis la discussion s'ensuivit.

Je remarquais vite qu'on nous servait des alcools à chaque fois. Je stoppai le barman afin de rester sobre. Quand à Justin, c'est une autre histoire. Il était tellement plongé dans sa discussion, ou débat, avec le mexicain qu'il n'avait rien remarqué. D'ici quelque temps, il sera complètement déchirée. Antonio, un autre mexicain attira mon attention. On discuta grandement sur le système solaire et la possible existence des extraterrestres. Je pris mon verre de mojito sans alcool et l'approchai de mes lèvres. Justin fit un mouvement brusque vers celui-ci en braillant. Je trinquais à sa santé en me moquant légèrement de lui et finis mon verre.

Les minutes passèrent et je sentais la fatigue me gagnait. Ils n'avaient aucune chambre, on devait donc dormir dans la voiture. Je me levai, saluait les hommes et partit en sa direction pour dormir.

Le lendemain, dans sa voiture, le bruit des voitures accroissaient mon mal de crâne horrible et j'ai froid aux pied. J'avais la chemise de Justin sur moi en guise de couverture tandis qu'il dormait torse nu sur le côté passager. J'ouvris les portières arrières et sortis prendre l'air avec difficulté.

Mes esprits retrouvés, je cherchais mes chaussettes et mes chaussures. Ne les trouvant pas dans le coffre, ni à l'arrière, je me mis à chercher devant. J'ouvris la porte du côté de Justin et continuai à chercher. Il se réveilla brusquement et me fit les gros yeux en voyant la position dans laquelle j'étais.

-T'aurais pas vu mes chaussures et chaussettes ?

Il secoua négativement la tête et ses yeux redevinrent normales. Il sortit lui aussi difficilement de la voiture en faisant des grimaces.

-Dommage que je sois partie me coucher, j'aurais aimé te voir bourré, ricanai-je.

Il fit un sourire crispé et s'étira. Je me demandais bien où elles étaient passées. D'un coup le paysage me sauta au yeux, nous avions bougé pendant la nuit. Je ne m'en rappelais pourtant pas. Le canadien en profita pour se changer discrètement.

Justin m'assura que ce n'était rien, qu'on en achèterai au passage. On remonta donc dans la voiture.

Depuis ma réflexion, il semblait gêné, j'espérais que je n'avais pas dit de choses blessantes pendant mon sommeil et qu'il croyait que j'étais réveillée.

Pdv Justin, quelques heures plus tôt

Marco pensait dur comme fer qu'il fallait être obligatoirement musclé pour être militaire. Je lui assurais que non, que le mental était le plus important. J'enfilai les verres mais je ne m'en souciais guère. Je dormais dans ma voiture ce soir.

Selena était en grande conversation avec Antonio. Je n'arrivais pas à savoir le sujet de leur conversation tellement le bruit de fond était fort.

Plus le temps passait, plus j'avais du mal à parler. J'avais trop abusé de l'alcool, plus que ce que j'imaginais. Je tournai la tête pour m'assurer qu'elle n'était pas dans le même êtat que moi. Visiblement non, elle avait su se gerer contrairement à moi. D'un coup, un homme en face d'elle mit un cachet dans le verre de Selena. Il était là depuis le début, mais c'était l'un des seuls que je ne connaissais pas dans le groupe. Selena posa sa main sur son verre et l'amèna à ses lèvres. Je tendis le bras et essayais d'articuler pour l'en n'empêcher mais rien ni fit. J'avais juste poussait des cris incompréhensibles d'un bourré avec les gestes qui allaient avec. Elle souriait grandement et trinqua à ma santé. Elle avala le liquide d'un coup puis continua sa conversation avec l'autre.

Je fixai l'homme, tout en jetant des coups d'oeil à Selena. Elle semblait fatiguée. Ce n'était qu'un somnifère ?, me demandai-je.

Elle se leva peu de temps après et nous salua tous pour aller dormir. Je finissais mon verre, après tout pourquoi s'en privé et je la suivis. Elle était adossée à la voiture, dans une pose très sexy. Je m'approchais et ouvris la voiture. On discuta longuement de comment on allait dormir puis finalement on décida que je prenne l'avant de la voiture et elle l'arrière. Avant de partir dormir, elle se changea sous prétexte qu'elle puait l'alcool. Elle prit le premier tee-shirt qui lui tombait sous la main.

Selena essayait depuis près d'un quart d'heure de l'enfiler ou je ne sais quoi. Elle me demanda finalement de l'aide. Je me glissai à l'arrière. Elle était dos à moi, et je devais remonter la fermeture éclaire jusqu'en haut. Pendant une fraction de seconde, je me vis la lui descendre. Une fois terminée, elle se retourna vers moi et s'avança tandis que je reculais. Ses yeux étaient profond. J'aimais ça. Nous sortions de la voiture et elle me plaqua violemment contre la voiture avant de se jeter sur mes lèvres. Mon cerveau savait qu'elle n'était pas normale, mais le sang dans mes veines m'obligea à approfondir le baiser.

J'aggripais fermement ses hanches tandis qu'elle tenait mes cheveux. Je la retournai pour la plaquer contre la voiture et lui suçotait la peau. Ses mains passaient sous mon tee-shirt et parcouraient délicatement tout mon haut du corps. Puis elle saisissit mon tee-shirt et l'enlèva. Je restais stoïque quelques instants ne sachant pas quoi faire. Elle me regardait avec son rictus au coin des lèvres et se tourna en passant ses cheveux devant pour que je puisse lui enlever son haut. Je pris la fermeture éclaire et la descendit doucement, je la voyais frissonner. Mes gestes n'étaient plus contrôlés. Je m'en voulais parce que je cédais maintenant alors que ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait. J'avais toujours su me contrôler surtout avec elle, en plus elle n'est pas sobre ce qui me mettais encore plus mal.

Elle finit par jeter dans la voiture son haut et me poussa à l'intérieur. Elle monta sur moi et m'embrassa à nouveau avant de me faire aussi des suçons. Elles se déchaussa et se stoppa net au niveau de mon bas du ventre.

-Et si on déplaçait la voiture pour être un peu plus tranquille.

Je me levai et me mis devant pour conduire. Elle s'assit à mes côtés et puis démarrai. J'étais concentré sur la route quand je sentis une pression sur mon bas du ventre, puis des ongles. Je n'eus pas le temps de réagir, qu'elle avait déjà mon membre entre ses mains. Je me contractais à chaque vas-et-vient qu'elle fit. Je vis un coin sous un arbre et m'y arrêta.

La minute d'après se fut sa bouche qui rencontra mon membre maintenant durcit. Je soufflai bruyamment à ce contact. Putain Justin, ressaisit-toi, me murmurai-je à moi-même.

Elle se releva et arqua un sourcil, elle m'avait entendu. C'était l'occasion de stopper ça mais je pris sa tête entre mes mains et l'embrassai. On passa à l'arrière et on retira les derniers vêtements qu'il nous restait. J'avais désormais son corps nu devant moi, mon dieu ce que je la désirais, ,depuis le premier jour. Je lui suçotais la peau du ventre, des seins et descendis jusqu'à son intimité. Ma langue fit le reste du travail. Lorsque je sentis que c'était le moment, je m'insérai en elle. Un souffle de plaisir sortit de sa bouche. Je commençais à lui donner des coups de hanches alors qu'elle empoigna mes fesses. On continua jusqu'à ce qu'elle décida d'inverser les rôles. Je fus en dessous et elle donnait les coups de reins.

À bout de souffle, on se décolla l'un de l'autre pour le reprendre. J'étais en sueur et je mourrais de chaud tandis qu'elle tremblait. Je lui redonnai ses vêtements et lui donnai ma chemise en supplément. Je mis vite un caleçon et un pantalon et monta devant voyant que la fatigue la gagnait. Je tournai une dernière fois pour la voir et elle m'embrassa la joue avant de se retourner et de s'endormir. Je me remis sur le siège et fis de même, sentant toujours l'effet de l'alcool. Cette fois c'est sûr, on nous avait drogué.

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