Vie


Qu'est ce que la vie?

Est ce le début? La fin? Le milieu? Le maillon d'une chaine? Ou une chaine regroupant des maillons? Est ce une étape de l'existence d'un esprit? La vie n'est elle vraiment qu'une succession de rencontre entre plusieurs organismes? Ou l'antichambre d'un projet plus grand encore?

Et nous ? Que sommes nous dans l'univers?

Un grain de sable? Somme nous seul? Somme nous une forme de vie supérieur? Ou inférieur? Et à ce moment là vis à vis de quoi? Sommes nous une expérience dans un laboratoire cosmique? Une expérience à l'image de la souris blanche dans une cage. Mais alors. Qui sommes nous ? La souris? Ou le scientifique? Ce qui amène à la question: que sommes nous?

Des êtres capable d'être à la fois la souris et le laborantin?  Ou ne sommes nous que d'un seul côté du miroir?

Tellement de questions sans réponses. Rare sont ceux qui laissent planer leur esprit pour répondre à ces questions. L'esprit des humains est pour la plupart trop étroit. Orienté uniquement sur leurs petits problèmes. Cloitré dans une cage d'égoïsme, infiniment petite. Si les humains voyaient plus large, alors, les conflits n'auraient plus lieux.  Évidements,  changé la nature profonde d'une espèce, est une tâche des plus ardu. Cette séquestration de l'esprit causera peut être leur perte? 

Je marche tranquillement le long de la route en savourant l'air frais du matin. Je réfléchis, à tous et à rien, marchant presque au hasard. Je m'assois sur un banc, appréciant cette instant de béatitude. Qu'elle bonheur. Je me met alors à songer à elle. Bientôt je vais la revoir. Elle est tout pour moi. Quand je suis au près d'elle, mes problèmes ne me semblent plus insurmontables, je trouve une solution aux énigmes qui me hantent, des réponses à mes questions. Vivre sans elle serait comme une fin pour moi. Elle est comme un but à atteindre, non pas une récompense mais une nouvelle façon de vivre. Un bonheur partagé, voilà ce qui m'attend. Je sens un élan d'excitation et d'empressement monter en moi à l'idée de la retrouver. Cette élan me fais me lever de ce banc et marcher à nouveau le long de la route.  Je ne pense même pas au chemin que je suis, mes pieds le connaissent par cœur tant ils l'ont emprunté.  Je passe devant un fleuriste et décide de lui acheter un bouquet. Il y a de multiples variété de fleurs exotiques ou commune aux parfums enivrants et entêtant. Je passe devant des roses rouges et blanche a l'odeur douce. Mais je ne les choisis pas. Pour elle, il faut quelque chose d'autre. Quelque chose qu'elle trouvera à la fois rare et simple. Je cherche près d'une heure sans trouver quoi que ce soit pour elle. Je commence à me dire que je suis trop exigeant et qu'un simple bouquet suffira. Je tend alors la main pour prendre les roses rouge, quand soudain, un parfum inconnu passe discrètement au coin de mon nez. Je me tourne en tous sens pour en trouver la source. Je dois la trouver, c'est vital. Le parfum s'estompe déjà. Telle un chien de chasse, je traque ce parfum de fleur dans la boutique. Alors, coincé entre les coquelicots et les marguerites, ce trouve des fleurs blanche. Elles ont l'air de sortir droit d'un conte de fée. Leurs longs pétales semblent être de nacre ce qui leur donne une élégance et une finesse absente chez leur congénères.  Je les prend délicatement entre mes mains de peur de les abimer. Je les apportent au fleuriste et lui demande qu'elle est le nom de ces fleurs. Des lys. En entendent ce nom, je les aiment encore plus. Elles me la rappel tellement: fraîche, délicate, douce, fière. J'ai tellement hâte de la retrouver. Je sors de la boutique heureux  comme un enfant.  Je regarde ma montre, il me reste moins d'une heure. Je marche de plus en plus vite, je cours presque. Ma joie est immense. Je suis devant chez elle. Je sors un trousseau de clé de ma poche et ouvre la porte de son jardin. Je traverse une allé de fleurs, et atteint la porte du pavillon. Je choisi une autre clé et entre dans la maison. Son parfum flotte dans l'air. Jasmin. Je l'inspire et pousse un soupir de contentement. Bientôt elle sera la et je pourrais la tenir dans mes bras. Je pose les fleurs dans un vase et m'installe dans un fauteuil. Je me relève, quelque chose me gêne, c'est dans ma poche. Je fouille et ressors un bout de bois. Je le regarde plus attentivement avant de réaliser. C'est mon opinel que j'avais emporté pour ma dernière randonné.  Je l'ouvre et frotte légèrement la lame, il y a une petite tache rouge dessus. Je frotte plus énergiquement mais elle refuse de partir. Je laisse tombé, je la laverais après. Soudain, j'entends la porte s'ouvrir. Elle est enfin arrivée! Je sors du salon et vais à ça rencontre. Elle commence à enlever son manteau et quand elle pose ses yeux sur moi semble surprise de me voir.  Je ne lui laisse pas le temps de dire un mot. Je l'étreint dans mes bras, pose mes lèvres sur les sienne et lui tranche brutalement la gorge. Elle tente de reculer, mais je la serre trop fort dans mes bras. Je la sent qui s'abandonne à mon étreinte, et  son souffle s'affaiblir sous la force de mon baiser. Elle ne ce débat plus, maintenant elle est à moi tous entière. Son âme et son corps sont mien. Désormais nous ne formons plus qu'un seul être, pour le meilleur et pour le pire. Je la soulève et l'emporte dans notre chambre. Je la dépose délicatement sur le lit et regarde son sang tacher le drap blanc pour former une auréole autour de ça tête. Ma chemise en est imbibé, c'est comme si elle était toutes chaude contre moi. Lentement je lui retirent ses chaussures et son manteau. Je fais de même pour moi. Ensuite, je m'allonge tous contre elle et dépose un baiser sur ses cheveux de feu avant de m'endormir et de la rejoindre.

J'ai mal à la tête, comme si un taureau m'étais passé dessus. J'entends des voix autour de moi. Elles me dérangent. J'ouvre les yeux sur un monde flou et étrangement clos. Ma vision s'affine, je regarde autour de moi hébété. Je suis dans une prison. J'appelle un des gardes. Il pose un regard d'acier sur moi et fais signe a l'un des ses collègues qui entre dans un bureau. Il en ressort peu de temps après suivi de quatre policiers. Le garde au regard d'acier ouvre la porte de la cellule et les policiers se saisissent de moi. Je leurs demande ce que je fais ici, je leur dis de me lâcher et je réclame mon avocat. Mais ils restent tous de glace. Je suis conduit dans une salle d'interrogatoire. Les policiers me force à m'assoir sur une chaise et m'attache les mains et les pieds. Impossible de remuer un doigt. Ils me laissent seul quelques instants. Puis un homme d'une quarantaine d'années entre et s'assoie en face de moi. Je lui demande pourquoi  je suis ici. Il ne me répond pas, il ne fais que me fixer dans les yeux. Je cris, je hurle. Mais rien à faire. L'homme reste impassible. Alors quand je suis à bout de force, l'homme ce lève et sors de la pièce.

Je referme la porte de la cellule et retourne voir les autres. Quand j'entre dans la salle, toutes les discussions cesse et chacun pose ses yeux sur moi. J'ouvre lentement la bouche avant de parler et c'est d'une voix serré par le chagrin que je déclare:

"- Cette homme, je veux qu'il meurent, je veux qu'il souffre autant qu'elle à souffert." J'essuie une larme de colère. " Vous me devez tous ça... Alors allez y." Alors silencieusement tous ce lèvent et quittent la pièce. Je me retrouve seul pour pleurer. Au loin, j'entends les cris de douleur du malheureux. Puis brusquement, plus rien. Le silence. Mais suis je vraiment seul dans la pièce? Non, je sais qu'il est là. Savourant mon échec. J'ai échoué à la protéger, il avait juré qu'il viendrait la reprendre, et il à tenu parole. Ce garçon que j'ai tué, ce garçon qu'elle aimait. Je quitte le commissariat et marche seul dans la nuit. Mais non loin de moi, je sais qu'ils sont là. Les ombres, les silhouettes silencieuses et muette. Là, quelque part autour de moi, rôdent les ombres de deux garçons et d'une fille. Autour de moi. A jamais. 





Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: